Malick Sidibé – Fondation Cartier – une exposition chaleureuse, vivante

Malik Sidibe et Paa Joe

L’expo

Une exposition joyeuse sur une période pleine d’espoirs,  d’envie de danse, musique, émancipation !

« Le bonheur est avec le monde », aimait à dire celui pour qui la photographie été, comme la vie, une aventure altruiste au jour le jour. Propos d’André Magnin, commissaire de l’exposition.

Un an après la disparition de l’artiste, la Fondation Cartier rend hommage à Malik Sidibé et présente  « Mali Twist », une grande exposition rétrospective qui réunit  ses photographies les plus exceptionnelles et emblématiques ; des tirages d’époque réalisés par lui-même de 1960 à 1980 ;  prises de vue de soirées et  ensemble de portraits inédits.

C’est une plongée dans les années 1960, Malik Sidibé surnommé « l’oeil de Bamako » a su saisir la vitalité de la jeunesse bamakoise et imposer son style unique, reconnu.

En 1962

Le tout est accompagné par une bande son entraînante mêlant chansons de diverses périodes.

Bio

Biographie reprise de  artnet  et André Magnin

Malick Sidibé est un célèbre photographe malien. Il travaille essentiellement le noir et blanc, ses photos captent des portraits vivants et des scènes de fête.

Ses œuvres les plus célèbres présentent la culture pop et la vie nocturne de la capitale malienne en plein essor, montrant des jeunes gens en tenue élégante poser pour des portraits de studio sur un fond dont les motifs vont de pair avec leurs vêtements et leurs poses ou sont délibérément en totale contradiction.

« Le visage de quelqu’un, c’est un monde », déclare-t-il. « Quand j’en capte un, je vois le futur du monde ». Né en 1935 ou 1936 à Soloba au Mali dans une famille de paysans, il grandit en aidant son père berger et entre à l’école à l’âge de 10 ans. Remarqué pour son talent artistique, Sidibé est choisi pour étudier à l’École des artisans soudanais puis travaille comme apprenti au studio Photo Service de Gérard Guillat-Guignard où il développe ses compétences et son intérêt pour la photographie.

Il ouvre le Studio Malick en 1962 dans le quartier de Bagadadji, au cœur de Bamako. Il  s’implique dans la vie culturelle et sociale de la capitale, en pleine effervescence depuis l’Indépendance. Devenue une figure incontournable très appréciée par la jeunesse, Malick Sidibé est présent dans toutes les soirées où les jeunes découvrent les danses venues d’Europe et de Cuba, s’habillent à la mode occidentale et rivalisent d’élégance. En 1957 il est le seul reporter de Bamako à couvrir tous les événements, fêtes et surprises-parties. Le samedi, ces soirées durent jusqu’à l’aube et se poursuivent le lendemain au bord du fleuve Niger.

Il est reconnu à l’international, des expos solo lui sont consacrées, entre autres, au musée d’art contemporain de Chicago, au Stedelijk Museum d’Amsterdam et au Logis Pincé d’Angers. Il reçoit le Lion d’Or pour Lifetime Acheivement lors de la Biennale de Venise en 2007. Il meurt en 2016 à l’âge de 80 ans.

 

On en repart content avec  l’envie de se faire beau/belle et d’aller danser!

Une réussite!

Article l’express – Agnès B

 

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