Elles font l’abstraction -Centre Pompidou

Pour la reprise de la vie culturelle , plonger dans l’exposition « Elles font l’abstraction » a été un bonheur.

Se retrouver dans le ciel de Paris à Beaubourg, puis déambuler et découvrir un nombre incroyable d’artistes femmes inconnues pour la plupart et provenant de tous pays, cela fait un bien fou!

Ce n’est pas tant les œuvres prises une par une, à l’exception d’une poignée qui ont rendu ce moment inoubliable, c’est la force de ces inconnues.

Elles se sont introduites par le biais des arts connexes comme les arts décoratifs, en particulier l’art textile, l’art médiumnique , la danse, les performances, la photographie, dans le milieu très fermé de l’art – masculin. Elles ont ouvert la voie à d’autres femmes artistes.

Cette exposition se déroule sur une période qui va de la fin du 19 èm siècle aux années 1980. Elle présente les artistes comme des actrices, co-créatrices de l’histoire de l’abstraction.

J’ai fait de nombreuses photos pour ancrer ces découvertes. Finalement, j’ai décidé de vous en montrer beaucoup – l’exposition présente une centaine d’artistes et plus de 500 oeuvres . Je pense y retourner tellement cette exposition était vaste et riche d’informations.

Bonne visite!

Pour la peinture qui m’a le plus touchée, la grande œuvre collective des aborigènes APy j’ai trouvé un éloge argumenté et enthousiaste que je vous délivre.

« Quelle joie de voir cette œuvre collaborative féminine, magistrale et sublime des artistes du APY land, au sein du Musée Pompidou à Paris, dans le cadre de l’exposition qui vient de s’ouvrir : « Elles font l’abstraction ».Ces femmes incroyables écrivent une page de l’histoire de l’art, et résonnent à travers le monde comme ici en France dans un des plus grands musées d’art moderne et contemporain.Merci à la collectionneuse Bérengère Primat de la Fondation Opale en Suisse, et à la formidable démarche des centres d’art du APY land d’avoir rendu tout cela possible.D’un format de 550 x 290 cm, cette œuvre prestigieuse de 2018 a été réalisée par 26 femmes dont de nombreuses artistes souvent exposées à la galerie à Bruxelles. C’est tellement émouvant de les retrouver au Musée Pompidou, dans mon pays natal.Elles y évoquent dans cette peinture avec force, énergie, ancrage, à quel point « La loi des femmes est vivante sur nos terres » (Nganampa mantangka minyma tjutaku Tjukurpa ngaranyi alatjitu), en cristallisant sur la toile l’histoire des Septs Soeurs aux Temps du Rêve.Musée Pompidou – Paris : « Elles font l’abstraction ».Du 19/05/2020 au 23/08/2020https://www.centrepompidou.fr/…/agenda/evenement/OmzSxFvFondation Opale : « Breath of life »Du 13/06/2021 au 17/04/2022https://www.fondationopale.chFondation OPALE« 

Salon Réalités NouvellesLe salon des Réalités Nouvelles – édition 2014

Christian Boltanski au Centre Pompidou

L’exposition- Faire son temps- Christian Boltanski

Le centre Pompidou présente une cinquantaine d’œuvres de Christian Boltanski.  L’exposition conçue par Boltanski  se présente comme une déambulation au travers ses nombreuses installations. L »exposition se nomme « faire son temps »  il est ici question de temps. L’exposition nous accueille avec son panneau départ et nous laisse avec le panneau arrivée.

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Francis Bacon – Centre Pompidou

Avec ce premier article de l’année, je vous présente à tous mes vœux pour 2020 et cette nouvelle décennie. Que conscience et clairvoyance éclairent nos chemins, que la joie soit dans les cœurs. Au plaisir de vous rencontrer, d »échanger avec vous.

Francis Bacon – L’exposition

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Sheila Hicks – Retrospective- l’Art Textile au Centre Pompidou

Le Centre Pompidou présente une rétrospective méritée de Sheila Hicks avec son exposition Lignes de Vie,  l’occasion de découvrir ses œuvres monumentales et minimales qui font vibrer la couleur.

Sheila Hicks est une artiste américaine vivant à Paris, depuis 1964,  Elle a suivi un cursus artistique  et a été l’élève de deux personnages clefs à l’université de Yale; le peintre abstrait Josef Albers (1888-1976) ancien membre du Bauhaus puis du Black Mountain College, et George Kubler, un historien de l’art spécialiste de l’art et des textiles précolombiens. 

Après ses études artistiques aux Etats-Unis, elle a très vite choisi de travailler le textile et les œuvres monumentales.

Pionnière des installations textiles, elle poursuit ses recherches et réinvente sans cesse l’art textile dans l’espace.

C’est une artiste internationalement reconnue. Elle est exposée à New York, aux Etats-Unis, dans le cadre du programme public de la High Line, à Puebla, au Mexique, au musée Amparo.

Dans son travail, elle ne fait pas de distinction entre artisanat et art. Et, depuis 1955, elle travaille à partir de fils de couleur tissés, tressés, brodés, pendus, à plat ou en boule. Elle fait vibrer la couleur. Elle utilise le fil coloré et fait naître  le volume.

Elle cherche a « exalter la matière, déployer la couleur dans l’espace, laisser une oeuvre vivre sous des formes différentes ».

Aujourd’hui âgée de 83 ans, elle investit nombre de lieux de ses installations tout comme elle l’a fait à Pompidou.

J’ai beaucoup aimé cette exposition riche en matières, couleurs. On y ressent de la chaleur avec ses formes rondes, c’est joyeux presque ludique on aimerait s’installer, plonger dans ses ballots de couleurs.

Une centaine d’études , des recherches qu’elle appelle  » les minimes » sont présentées, tableaux textiles, chacun vous emporte quelque part….

« Elle en fait depuis 1956. Des petits tissages, avec des couleurs mélangées, parfois fendus comme des tableaux lacérés de Fontana ou entremêlés de coquillages, petits cailloux et bâtonnets. Ces Minimes forment une suite de variations sur les couleurs et les motifs, c’est sa « grammaire » personnelle où elle gribouillerait joliment des idées pour ses grandes installations. »

A vous de découvrir!

Sheila Hicks. Lignes de vie.

A Paris, Centre Pompidou,

jusqu’au 30 avril.

www.centrepompidou.fr

En savoir plus

La libre.be

Site Sheila Hicks

France Culture

SHEILA-HICKS

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SHEILA-HICKS-les minimes

SHEILA-HICKS-les minimes

SHEILA-HICKS-les minimes

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SHEILA-HICKS-les minimes

 

David Hockney à Beaubourg – 60 ans de peinture et arts visuels

Une rétrospective sur près de 60 ans du  travail de David Hockney, artiste vivant,  est présenté à Beaubourg, musée Pompidou,  jusqu’au 23 octobre.L’exposition présente environ 160 oeuvres, peintures, gravure, photos et arts visuels.

Dépechez-vous!

hockney

L’exposition

C’est une très intéressante exposition qui donne à voir des facettes méconnues de l’artiste.

Je connaissais ces gigantesques paysages de l’Ouest américain haut en couleur et ces peintures avec comme thématique les piscines et la trasperence de l’eau.

J’ai beaucoup aimé d’autres approches de son oeuvre.Tout particulièrement ces oeuvres de jeunesse ces  peintures, collages et ses gravures du cycle « A rake Progress, réalisés entre 21 et 24 ans.

Egalement son utilisation du polaroid, ses montages photos , la destructuration de certains éléments ainsi que son l’installation visuelle multi-écrans des » 4 saisons ».

Cela m’a plu beaucoup !

On ne pouvait pas prendre de photos, j’en ai glané dans les livres et sur internet pour vous faire rentrer dans son monde!

Le site du musée Pompidou et info

Portrait

Anglais, peintre dandy, artiste insolent,  s’inspirant de ses aînés tels que  Picasso, Van Gogh, Matisse…Ses expérimentations et ses différentes périodes de travail font de lui un artiste protéiforme ; un peintre de la couleur, des grands formats, des collages et de la photo, un artiste des arts visuels utilisant des techniques ultramodernes.

Dès l’enfance, il avait la volonté d’être artiste, il a suivi un cursus artistique au Royal College of Art de Londres.

Sa vie personnelle amoureuse et son cercle familial et amical ont beaucoup nourri ces sujets de peinture.

Voir interview vidéo du Musée Pompidou

Article de Télérama « De la toile à l’iPad, David Hockney, peintre en liberté » Extrait de l’interview réalisé en 2012

« Avec l’iPad, vous vous payez le luxe d’ignorer le marché en envoyant vos œuvres par mail à vos amis.
Quand je pense que Le Cri, de Munch, s’est vendu 120 millions de dollars, je me dis que le marché est devenu fou. Sans doute lorsqu’on a beaucoup d’argent veut-on acquérir de beaux objets. Ce qui est fou, c’est aussi qu’on soit prêt à mettre des sommes colossales pour des contemporains dont rien ne dit que l’œuvre survivra. Remarquez, certains films hollywoodiens coûtent autant, et ils disparaissent sans laisser de traces. Pour ma part, je n’ai jamais alimenté le marché. Certaines de mes toiles se vendent très cher, mais je réinvestis immédiatement cette somme dans mon travail, dans mes films, par exemple, qui ne rapportent rien. L’important, c’est de pouvoir continuer à faire ce qui me plaît. »

hockney--collage-avant-1960
hockney–collage-avant-1960

"THE SEVEN STONE WEAKLING" 1961/63 FROM A RAKE'S PROGRESS. ETCHING IN TWO COLORS AND AQUATINI, ED: 50 12 X 16" © DAVID HOCKNEY PHOTO: STEVE OLIVER
« THE SEVEN STONE WEAKLING » 1961/63
FROM A RAKE’S PROGRESS.
ETCHING IN TWO COLORS AND AQUATINI, ED: 50
12 X 16″
© DAVID HOCKNEY
PHOTO: STEVE OLIVER

hockney-henry-geldzahler-and-christopher-scott-1969
hockney-henry-geldzahler-and-christopher-scott-1969

hockney_large_interior_los_Angeles
hockney_large_interior_los_Angeles

hockney---the-scrabble-game-1983 - détail
hockney—the-scrabble-game-1983 – détail

hockney---photo-collage-1986
hockney—photo-collage-1986

Hockney i-pad
Hockney i-pad

Première rétrospective Kiefer à Beaubourg

Beaubourg est trop petit pour Kiefer!

J’attendais beaucoup de cette exposition, cela doit être pour cela que j’ai eu le sentiment de ne pas avoir vu certaines de ses   » masterpieces », ses créations qui vous impressionnent, vous interrogent et vous emportent dans le gigantisme de son art!

Je n’ai pas vu ses sculptures imposantes pleines de sens et ni son tableau étonnant, gigantesque et grandiose   » Dat Rosa Miel Apibus « (17 mètres de long) – vu à la galerie privée Londonienne « White Cube » à l’occasion de son exposition « Il Mistero delle Cattedrali ».

Ce n’est pas pour rien que Kiefer l’artiste et l’atelier Anselm Kiefer travaillent dans des immenses locaux occupés préalablement par la Samaritaine. Il paraitrait qu’il y a dans ses champs des carcasses d’avions….

J’adorerai visiter son lieu de création, installations, entreposage et activités en tout genre!  Si cela arrive, je vous raconterai!!!!

Exposition d’un artiste vivant , artiste du monumental, prolifique, star du moment

Anselm Kiefer est partout, il a été récompensé de nombreux prix internationaux . L’exposition présente l’ensemble de son oeuvre au travers 150 pièces choisies. Une autre exposition parisienne a lieu à la Bibliothèque Nationale de France en ce moment – voir article

Kiefer, née en 1945, travaille sur l’histoire, le passé de l’Allemagne, ses mythes. Il s’inspire de poètes, penseurs, écrivains, cinéastes et philosophes pour nous conter au travers ses oeuvres, d’une grande mixité technique et diversité des supports,  ses histoires .

Kiefer est un artiste qui rend les ruines belles et fait renaître la vie de ces cendres, de la désolation et de l’abandon. La nature est la plus forte – certaines de ces oeuvres me semblent porter ce message.

 

Les matériaux de prédilection de Kiefer

Le plomb  – il a parait-il racheté des stocks importants pour ses sculptures, livres, vitrines.

Les photos, le papier,  les livres, pellicules sur lesquels il peint, dessine et qu’il brûle également

L’huile, l ‘acrylique, l’aquarelle, la gouache , le fusain, la craie comme bien des artistes

Des objets et éléments de nature incorporés dans ses tableaux et sculptures …

Ses matières composites à partir de glaise, sang, colle et shellac.

Je m’interroge toujours sur ce qu’est le shellac – une sorte de vernis m’a t on dit!

 

Je vous présente ci-après le descriptif de l’exposition établi par le musée .

La rétrospective

L’exposition, inédite par son ampleur et sa sélection, que le Centre Pompidou consacre à l’oeuvre d’Anselm Kiefer propose une traversée rétrospective du parcours prolifique du célèbre artiste allemand, de la fin des années 1960 à nos jours. Une soixantaine de peintures, en provenance d’importantes collections privées et publiques dans le monde, réunies pour la première fois, dialoguent avec des installations, des vitrines, des ouvrages qui composent une exposition conçue comme une suite de moments thématiques dans la carrière de l’artiste, avec toute sa complicité.

Né en mars 1945, Kiefer participe avec Georg Baselitz, Gerhard Richter, Sigmar Polke ou encore Jorg Immendorff du renouveau de la peinture allemande des années 1970, qui émerge dans un contexte international marqué par le néo-expressionnisme. L’oeuvre d’Anselm Kiefer apparaît très vite comme singulière, par son obsession à traiter de l’Histoire et des mythes propres à la culture germanique. La plongée dans le passé et la mémoire sont sa stratégie pour répondre à la question qui taraude cette génération d’artistes : comment faire oeuvre après Hitler, répondant à la célèbre injonct ion de Theodor W. Adorno : « Toute culture consécutive à Auschwitz y compris sa critique urgente n’est qu’un tas d’ordures. » En 1984, en se rendant en Israël pour une exposition, Kiefer prend conscience avec une nouvelle acuité de la perte, du deuil de la culture yiddish au sein même de la culture germanique du fait de la mise en oeuvre de la « solution finale ». Il étudie la philosophie du Talmud, les textes de la Cabbale, notamment au travers des écrits de Gershom Scholem et d’Isaac Louria. L’artiste s’inspire alors de concepts aussi complexes que le Tsimtsoum (retrait) ou Chevirat ha-kelim (brisure des vases). Anselm Kiefer commence à élaborer une oeuvre qui s’écarte de la figuration occidentale traditionnelle pour se situer dans le champ d’une symbolique ou d’une « présence ».

Anselm Kiefer cite très souvent dans ses compositions le polyèdre présent dans la célèbre gravure d’Albrecht Dürer, Melencolia (1514). La mélancolie kieferienne ne se situe pas tant dans le registre de la géométrie que dans celui du deuil : le deuil d’une culture entachée par l’instrumentalisation qu’en a donné le totalitarisme, le deuil d’une culture juive auquel vient s’ajouter une méditation sur la ruine comme principe de création. Cette question, que Kiefer inscrit dans notre présent collectif au travers de référents architectoniques mais aussi de la matière de ses oeuvres (le plomb, la cendre…), fait figure d’allégorie de la propre vanité de l’homme en général et de l’artiste en particulier.

Extrait d’un interview d’Anselm Kiefer

avec Jean-Michel Bouhours, commissaire de l’exposition à l’occasion de cette rétrospective.

« D’abord, c’est très contraignant de faire une rétrospective parce qu’il faut revoir les anciens tableaux, revenir sur le passé. Je préfère regarder le futur. … Je deviens moi-même spectateur de tableaux que j’ai peints il y a plus de quarante ans. Mon idée du temps est que plus on retourne vers le passé, plus on va vers le futur. C’est un double mouvement contradictoire qui étire le temps… »

N’oubliez pas de visiter l’oeuvre monumentale installée dans le hall de Beaubourg – visite gratuite et voici la video très intéressante de son installation.

Et un conseil, ne vous privez pas de découvrir ou revoir Anselm Kiefer!

16 décembre 2015 – 18 avril 2016 , fermé le mardi

Forum -1, Galerie 1 – Centre Pompidou, Paris
Plus que des mots des photos !
Faites moi part de vos commentaires! MERCI.

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kiefer-Beaubourg-retrospective–(8)-pour-madame-de-Stael

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kiefer-Beaubourg-retrospective--1981-Innenraum
kiefer-Beaubourg-retrospective–1981-Innenraum

kiefer-Beaubourg-retrospective--2002-Etroits-sont-les-vaisseaux
kiefer-Beaubourg-retrospective–2002-Etroits-sont-les-vaisseaux

kiefer-Beaubourg-retrospective--2006-détail-pour-Paul-Ceylan
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