Chagall au Centre Pompidou

Chagall au Centre Pompidou – jusqu’au 26/02/24

Marc Chagall (1787-1885)

L’exposition « Chagall à l’oeuvre » réunit un ensemble d’œuvres d’après g/uerre entrées dans la collection du muséee collection en 2022 et venus enrichir la collection du Centre Pompidou, l’une des plus représentatives e26/02/24t des plus importantes de l’œuvre de l’artiste, surtout pour les œuvres d’avant-guerre;   Cent-vingt-sept dessins, cinq céramiques et sept sculptures de Marc Chagall.

L’exposition  présente les dessins préparatoires aux costumes et rideaux de scène du ballet l’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky repris par le Ballet Theater de New York en 1945, les esquisses et maquettes pour la décoration du plafond de l’Opéra commandée à l’artiste en 1962, ainsi qu’un ensemble de céramiques, collages et sculptures réalisés des années 1950 à l’aube des années 1970.

Chagall nous emporte par son trait envolé , ses couleurs légères, son bestiaire anthropomorphe, ses ciels peuplés de personnages volants, ses allégories amoureuses dans un monde proche du rêve qui n’en aborde pas moins les thèses de la misère, la guerre et la violence.

Chagall artiste protéiforme,  peintre, dessinateur, illustrateur, sculpteur, céramiste, lithographe travailla sur de nombreux projets autour de la musique qu’il aimait tant et qui se retrouve continuellement dans son oeuvre.et également dans cette exposition

J’ai particulièrement aimé ces collages tardifs, ses céramiques et les maquettes pour le plafond de l’Opéra Garnier. On remarquera dans ses collages l’utilisation de tissus, dentelles et papiers de toutes sortes dont des timbres.

O Keeffe et Baselitz au Centre Pompidou

2 grands artistes qui ont marqué, marque leur époque .

O’Keeffe – Georgia (1887-1986)

Le Centre Pompidou présente la première rétrospective en France de Georgia O’Keeffe (1887 – 1986), l’une des plus grandes figures de l’art nord-américain du 20e siècle. L’exposition comporte une centaine de peintures, dessins et photographies de l’ensemble de son œuvre.

Dès 1916, son travail est exposé à la galerie 216, la galerie du photographe Alfred Stieglizt qui est le lieu de diffusion de l’art moderne aux Etats Unis. Georgia O’Keeffe est une femme de caractère, amoureuse de la nature, elle a mené sa carrière  et a traversé l’essentiel des aventures esthétiques américaines du siècle précédent. Dans les années 1920, elle appartient au cercle restreint des inventeurs du modernisme américain, puis participe, dans les années 1930, à la recherche identitaire qui marque les États-Unis, avant de devenir dans les années 1960 une pionnière de la peinture abstraite.

Dans l’interview présenté, elle dément le parallèle au sexe féminin interprété dans ses peintures. Elle en a certainement joué, elle qui a su adapter sa peinture à ce qu’elle aime et intéressait le monde de l’art pendant presque 90 ans .

C’est une très belle exposition pleine de couleurs, d’arrondis, de courbes ,variée dans ses sujets ou sa patte se reconnait dans ses couleurs, ses mélanges, ses fondus et dégradés subtils et ou l’abstrait se décèle dans son figuratif et inversement.

Elle disait d’ailleurs « La peinture réaliste n’est jamais bonne si elle n’est pas réussie d’un point de vue abstrait.»

J’ai vu le même jour l’exposition Baselitz – après la douceur, lumières et la sérénité qui se dégagent des peintures de Georgia O’Keeffe. Il y a comme un choc quand démarre l’exposition Baselitz.

Tout comme O’Keeffe, c’est un artiste qui a voulu prendre sa place dans le monde de l’art et qui a recherché des moyens et adaptés ses créations à sa volonté et ce qu’il souhaitait exprimer.

Georg Baselitz (1938)

Le Centre Pompidou consacre une rétrospective d’une soixantaine d’oeuvres à l’inclassable Georg Baselitz,

Baselitz  présente une peinture torturée, des oeuvres brutes, brutales.

Baselitz dit de lui-même » Je suis né dans un ordre détruit, un paysage détruit, un peuple détruit, une société détruite. Et je n’ai pas voulu réinstaurer un ordre; j’avais vu assez de soi-disant ordre. J’ai été contraint de tout remettre en question, d’être « naïf », de repartir de zéro. Je n’ai ni la sensibilité ni la culture ni la philosophie des maniéristes italiens, mais je suis maniériste au sens où je déforme les choses. Je suis brutal, naïf et gothique »

C’est un être profondément meurti par son histoire personnel et l’époque; il est né en 1938 en RDA et y étudia l’art.Il a pris le nom de la ville ou il agrandi Deutschbaselitz.  Il rejoint Berlin Ouest en 1957 peu avant que la guerre froide n’interdise de quitter la RDA.

– Pour la suite, je reprends une partie de l’article très intéressant de Felix Tardieu dans l’ « Eclaireur »https://leclaireur.fnac.com/article/42280-le-retrospective-renversante-de-georg-baselitz-au-centre-pompidou)

 « Dans une Allemagne plus divisée que jamais, il adopte le surnom de Georg Baselitz en août 1961 (au moment de la construction du Mur de Berlin), du nom de son village natal à présent de l’autre côté du mur. Prend alors forme une œuvre anticonformiste, malade, crue, qui ne tarde pas à créer le scandale, à l’instar de La Grande Nuit foutue (1962-1963), sorte d’exhumation de la figure hitlérienne contre le refoulement collectif, qui lui vaudra un procès pour atteinte à la pudeur. 

Ses toiles ne cesseront ensuite de dépeindre l’empreinte néfaste de l’idéologie sur l’individu, en représentant des corps volant en éclats ici et là, de ses autoportraits à la série des Héros. En 1969, il signe un nouveau coup d’éclat en renversant littéralement le motif de ses tableaux. Son premier tableau renversé est inspiré d’une toile de Louis-Ferdinand von Rayski, dont il reproduit le motif tête en bas. Par ce nouveau modus operandi, Baselitz ouvre la voie à de nouvelles expérimentations sur la peinture en elle-même, reléguant le motif au second plan. Ce renversement deviendra dès lors un signe distinctif de son art.

Transgression, renversement, l’identité artistique de Baselitz est là.

Dans ses œuvres plus tardives, l’artiste allemand se rapproche de l’expressionnisme abstrait, tout en entamant un travail de sculpteur qui déclenche de nouveau la polémique à l’image de Modèle pour une sculpture, présenté pour la première fois à la Biennale de Venise en 1980, dont la forme rappelle le salut nazi. A cette époque, Baselitz est un artiste internationalement reconnu. Il continue sans relâche son exploration des formes, des souvenirs, dans des tableaux de plus en plus abstraits, de plus en plus monumentaux. S’en suivra notamment le cycle Remix, entamé en 2005, où l’artiste dialogue sur la toile avec ses influences et ses propres créations. Les œuvres récentes, résolument moins provocantes, confirment un virage plus intime, centré sur soi, sur ses souvenirs d’enfance, sa jeunesse, son couple, sur les corps qui vieillissent et s’enfoncent dans l’oubli. « 

Pour en savoir plus https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/expositions-musee

Elles font l’abstraction -Centre Pompidou

Pour la reprise de la vie culturelle , plonger dans l’exposition « Elles font l’abstraction » a été un bonheur.

Se retrouver dans le ciel de Paris à Beaubourg, puis déambuler et découvrir un nombre incroyable d’artistes femmes inconnues pour la plupart et provenant de tous pays, cela fait un bien fou!

Ce n’est pas tant les œuvres prises une par une, à l’exception d’une poignée qui ont rendu ce moment inoubliable, c’est la force de ces inconnues.

Elles se sont introduites par le biais des arts connexes comme les arts décoratifs, en particulier l’art textile, l’art médiumnique , la danse, les performances, la photographie, dans le milieu très fermé de l’art – masculin. Elles ont ouvert la voie à d’autres femmes artistes.

Cette exposition se déroule sur une période qui va de la fin du 19 èm siècle aux années 1980. Elle présente les artistes comme des actrices, co-créatrices de l’histoire de l’abstraction.

J’ai fait de nombreuses photos pour ancrer ces découvertes. Finalement, j’ai décidé de vous en montrer beaucoup – l’exposition présente une centaine d’artistes et plus de 500 oeuvres . Je pense y retourner tellement cette exposition était vaste et riche d’informations.

Bonne visite!

Pour la peinture qui m’a le plus touchée, la grande œuvre collective des aborigènes APy j’ai trouvé un éloge argumenté et enthousiaste que je vous délivre.

« Quelle joie de voir cette œuvre collaborative féminine, magistrale et sublime des artistes du APY land, au sein du Musée Pompidou à Paris, dans le cadre de l’exposition qui vient de s’ouvrir : « Elles font l’abstraction ».Ces femmes incroyables écrivent une page de l’histoire de l’art, et résonnent à travers le monde comme ici en France dans un des plus grands musées d’art moderne et contemporain.Merci à la collectionneuse Bérengère Primat de la Fondation Opale en Suisse, et à la formidable démarche des centres d’art du APY land d’avoir rendu tout cela possible.D’un format de 550 x 290 cm, cette œuvre prestigieuse de 2018 a été réalisée par 26 femmes dont de nombreuses artistes souvent exposées à la galerie à Bruxelles. C’est tellement émouvant de les retrouver au Musée Pompidou, dans mon pays natal.Elles y évoquent dans cette peinture avec force, énergie, ancrage, à quel point « La loi des femmes est vivante sur nos terres » (Nganampa mantangka minyma tjutaku Tjukurpa ngaranyi alatjitu), en cristallisant sur la toile l’histoire des Septs Soeurs aux Temps du Rêve.Musée Pompidou – Paris : « Elles font l’abstraction ».Du 19/05/2020 au 23/08/2020https://www.centrepompidou.fr/…/agenda/evenement/OmzSxFvFondation Opale : « Breath of life »Du 13/06/2021 au 17/04/2022https://www.fondationopale.chFondation OPALE« 

Salon Réalités NouvellesLe salon des Réalités Nouvelles – édition 2014

Christian Boltanski au Centre Pompidou

L’exposition- Faire son temps- Christian Boltanski

Le centre Pompidou présente une cinquantaine d’œuvres de Christian Boltanski.  L’exposition conçue par Boltanski  se présente comme une déambulation au travers ses nombreuses installations. L »exposition se nomme « faire son temps »  il est ici question de temps. L’exposition nous accueille avec son panneau départ et nous laisse avec le panneau arrivée.

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Francis Bacon – Centre Pompidou

Avec ce premier article de l’année, je vous présente à tous mes vœux pour 2020 et cette nouvelle décennie. Que conscience et clairvoyance éclairent nos chemins, que la joie soit dans les cœurs. Au plaisir de vous rencontrer, d »échanger avec vous.

Francis Bacon – L’exposition

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Sheila Hicks – Retrospective- l’Art Textile au Centre Pompidou

Le Centre Pompidou présente une rétrospective méritée de Sheila Hicks avec son exposition Lignes de Vie,  l’occasion de découvrir ses œuvres monumentales et minimales qui font vibrer la couleur.

Sheila Hicks est une artiste américaine vivant à Paris, depuis 1964,  Elle a suivi un cursus artistique  et a été l’élève de deux personnages clefs à l’université de Yale; le peintre abstrait Josef Albers (1888-1976) ancien membre du Bauhaus puis du Black Mountain College, et George Kubler, un historien de l’art spécialiste de l’art et des textiles précolombiens. 

Après ses études artistiques aux Etats-Unis, elle a très vite choisi de travailler le textile et les œuvres monumentales.

Pionnière des installations textiles, elle poursuit ses recherches et réinvente sans cesse l’art textile dans l’espace.

C’est une artiste internationalement reconnue. Elle est exposée à New York, aux Etats-Unis, dans le cadre du programme public de la High Line, à Puebla, au Mexique, au musée Amparo.

Dans son travail, elle ne fait pas de distinction entre artisanat et art. Et, depuis 1955, elle travaille à partir de fils de couleur tissés, tressés, brodés, pendus, à plat ou en boule. Elle fait vibrer la couleur. Elle utilise le fil coloré et fait naître  le volume.

Elle cherche a « exalter la matière, déployer la couleur dans l’espace, laisser une oeuvre vivre sous des formes différentes ».

Aujourd’hui âgée de 83 ans, elle investit nombre de lieux de ses installations tout comme elle l’a fait à Pompidou.

J’ai beaucoup aimé cette exposition riche en matières, couleurs. On y ressent de la chaleur avec ses formes rondes, c’est joyeux presque ludique on aimerait s’installer, plonger dans ses ballots de couleurs.

Une centaine d’études , des recherches qu’elle appelle  » les minimes » sont présentées, tableaux textiles, chacun vous emporte quelque part….

« Elle en fait depuis 1956. Des petits tissages, avec des couleurs mélangées, parfois fendus comme des tableaux lacérés de Fontana ou entremêlés de coquillages, petits cailloux et bâtonnets. Ces Minimes forment une suite de variations sur les couleurs et les motifs, c’est sa « grammaire » personnelle où elle gribouillerait joliment des idées pour ses grandes installations. »

A vous de découvrir!

Sheila Hicks. Lignes de vie.

A Paris, Centre Pompidou,

jusqu’au 30 avril.

www.centrepompidou.fr

En savoir plus

La libre.be

Site Sheila Hicks

France Culture

SHEILA-HICKS

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SHEILA-HICKS-les minimes

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Cy Twombly retrospective au Centre Pompidou

L’exposition couvre 50 années de la carrière de l’artiste Cy Twombly, artiste de renommé internationale récompensé par le Lion d’or lors de la Biennale de Venise en 2001.

Il est considéré comme l’un des plus importants peintres de la seconde moitié du 20e siècle, trouvant ses influences dans l’héritage de l’expressionisme abstrait américain et la culture méditerranéenne.

Né en 1928 en Virginie aux Etats-Unis, il a été l’élève du Black Mountain College, une école d’art orienté vers l’expérimentation et la mixité des arts, il y a rencontré Franz Kline, Robert Motherwell, le poète Charles Olson, John Cage et Merce Cunningham. Il est décédé en 2011.

Son oeuvre non figurative suit ses propres recherches et est orientée sur l’abstraction avec un travail d’écriture, graffiti,  vide, palette de couleur réduite, collage tout ne privilégiant  des travaux sur sur papier.

Parcours

L’exposition présente cent quarante peintures, sculptures, dessins et photographies répartis autour  3  trois grands cycles : Nine Discourses on Commodus (1963), Fifty Days at Iliam (1978) et Coronation of Sesostris (2000).

L’exposition débute par des monotypes et des dessins au crayon noir qui rappelle l’intérêt de Twombly pour cultures les plus anciennes. « Vers la fin des années 50, des graffitis et des griffures apparaissent sur la feuille de papier, se juxtaposant à des lettres, des mots et des chiffres. Les dessins des années 60 comportent un éclatement de la matière, qui se manifeste par l’usage intensif des crayons de couleur ainsi que du pastel et par une surface saturée de graffitis et de chiffres. Au cours des années 70, il accorde une place privilégiée à la technique du collage, où se succèdent des séries qui déclinent, jusqu’à épuisement, un même motif. Un ensemble de collages est consacré aux artistes et écrivains qu’il admire, dont Malevitch et Tatline. Il produit ensuite des collages et des dessins de très grands formats, dédiés à la mythologie greco-latine, dont se nourrit son oeuvre depuis la fin des années 50. On y retrouve, parmi d’autres divinités: Pan, Vénus, Apollon, Mars ou Orphée. Les oeuvres sur papier des années 80 se distinguent par un retour violent à la couleur. Le recours à la peinture au même titre que le crayon ou le pastel, s’intensifie au début des années 90 et connaît son apogée dans une série de dessins datés de 2001. Ces oeuvres, par lesquelles l’artiste brise le traditionnel cloisonnement entre peinture et dessin, constituent un sommet inédit de l’art de Twombly. » extrait du Centre  Pompidou

L’homme lettré

« Cy Twombly est un peintre lettré mais cette image ne rend que partiellement compte de sa personnalité complexe. L’aspect sophistiqué de son travail s’accompagne aussi d’une attention constante aux réalités vernaculaires, plus ou moins visibles, mais bien présentes. Doté d’un sens de l’humour et de la répartie peu commun, Cy Twombly, lorsqu’il le voulait, avait l’esprit délicieusement mal tourné. Ainsi, devant l’œuvre intitulée Apollo (1963), il dit laconiquement à Paul Winkler, ancien directeur de la Menil Collection à Houston : « Rachel et moi, on adorait aller danser au théâtre de l’Apollo à Harlem. » Dans toute une suite de dessins de 1981-1982, il inscrit l’expression « Private Ejaculations » tout en sachant qu’au 17e siècle ce terme désignait des prières courtes prononcées avec ferveur à intervalles fixes.

On sait aussi aujourd’hui que la photographie a joué un rôle important dans son art et dans sa vie. Homme discret voire secret, Twombly s’est pourtant régulièrement fait photographier. L’un des plus célèbres reportages est celui que Horst P. Horst réalise pour la revue Vogue. L’article intitulé « Roman Classic Surprise », écrit par Valentine Lawford, est publié dans le numéro de novembre 1966 et compte plusieurs photographies prises dans l’appartement romain du peintre, via Monserrato. On y voit un dandy vivant dans un intérieur palatial. Cette apparition dans Vogue ne réchauffe guère ses relations avec les États-Unis qui sont au plus bas après l’exposition très controversée du cycle Nine Discourses on Commodus chez Leo Castelli, à New York. On le dit trop chic, trop sophistiqué, en un mot, trop éloigné de l’idée que l’Amérique se fait d’un artiste américain. »

Présentation complète par le commissaire d’exposition  et extrait de cette présentation

J’ai  aimé cette immersion et parcours dans l’univers Twombly;  grands formats, écritures, collage, palettes de couleur, résonance des oeuvres entre elles, également son trait rapide, vif, instinctif, ses pattes de mouches  et ses taches et peintures épaisses comme jetées sur la toile.. J’y ai également ressenti une influence du pop art. On sent dans son travail sa ligne directrice et ses recherches qui le poussent aux variations.

C’est jusqu’au 24 avril 2017!

Visite Video 

Le site Twombly

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Première rétrospective Kiefer à Beaubourg

Beaubourg est trop petit pour Kiefer!

J’attendais beaucoup de cette exposition, cela doit être pour cela que j’ai eu le sentiment de ne pas avoir vu certaines de ses   » masterpieces », ses créations qui vous impressionnent, vous interrogent et vous emportent dans le gigantisme de son art!

Je n’ai pas vu ses sculptures imposantes pleines de sens et ni son tableau étonnant, gigantesque et grandiose   » Dat Rosa Miel Apibus « (17 mètres de long) – vu à la galerie privée Londonienne « White Cube » à l’occasion de son exposition « Il Mistero delle Cattedrali ».

Ce n’est pas pour rien que Kiefer l’artiste et l’atelier Anselm Kiefer travaillent dans des immenses locaux occupés préalablement par la Samaritaine. Il paraitrait qu’il y a dans ses champs des carcasses d’avions….

J’adorerai visiter son lieu de création, installations, entreposage et activités en tout genre!  Si cela arrive, je vous raconterai!!!!

Exposition d’un artiste vivant , artiste du monumental, prolifique, star du moment

Anselm Kiefer est partout, il a été récompensé de nombreux prix internationaux . L’exposition présente l’ensemble de son oeuvre au travers 150 pièces choisies. Une autre exposition parisienne a lieu à la Bibliothèque Nationale de France en ce moment – voir article

Kiefer, née en 1945, travaille sur l’histoire, le passé de l’Allemagne, ses mythes. Il s’inspire de poètes, penseurs, écrivains, cinéastes et philosophes pour nous conter au travers ses oeuvres, d’une grande mixité technique et diversité des supports,  ses histoires .

Kiefer est un artiste qui rend les ruines belles et fait renaître la vie de ces cendres, de la désolation et de l’abandon. La nature est la plus forte – certaines de ces oeuvres me semblent porter ce message.

 

Les matériaux de prédilection de Kiefer

Le plomb  – il a parait-il racheté des stocks importants pour ses sculptures, livres, vitrines.

Les photos, le papier,  les livres, pellicules sur lesquels il peint, dessine et qu’il brûle également

L’huile, l ‘acrylique, l’aquarelle, la gouache , le fusain, la craie comme bien des artistes

Des objets et éléments de nature incorporés dans ses tableaux et sculptures …

Ses matières composites à partir de glaise, sang, colle et shellac.

Je m’interroge toujours sur ce qu’est le shellac – une sorte de vernis m’a t on dit!

 

Je vous présente ci-après le descriptif de l’exposition établi par le musée .

La rétrospective

L’exposition, inédite par son ampleur et sa sélection, que le Centre Pompidou consacre à l’oeuvre d’Anselm Kiefer propose une traversée rétrospective du parcours prolifique du célèbre artiste allemand, de la fin des années 1960 à nos jours. Une soixantaine de peintures, en provenance d’importantes collections privées et publiques dans le monde, réunies pour la première fois, dialoguent avec des installations, des vitrines, des ouvrages qui composent une exposition conçue comme une suite de moments thématiques dans la carrière de l’artiste, avec toute sa complicité.

Né en mars 1945, Kiefer participe avec Georg Baselitz, Gerhard Richter, Sigmar Polke ou encore Jorg Immendorff du renouveau de la peinture allemande des années 1970, qui émerge dans un contexte international marqué par le néo-expressionnisme. L’oeuvre d’Anselm Kiefer apparaît très vite comme singulière, par son obsession à traiter de l’Histoire et des mythes propres à la culture germanique. La plongée dans le passé et la mémoire sont sa stratégie pour répondre à la question qui taraude cette génération d’artistes : comment faire oeuvre après Hitler, répondant à la célèbre injonct ion de Theodor W. Adorno : « Toute culture consécutive à Auschwitz y compris sa critique urgente n’est qu’un tas d’ordures. » En 1984, en se rendant en Israël pour une exposition, Kiefer prend conscience avec une nouvelle acuité de la perte, du deuil de la culture yiddish au sein même de la culture germanique du fait de la mise en oeuvre de la « solution finale ». Il étudie la philosophie du Talmud, les textes de la Cabbale, notamment au travers des écrits de Gershom Scholem et d’Isaac Louria. L’artiste s’inspire alors de concepts aussi complexes que le Tsimtsoum (retrait) ou Chevirat ha-kelim (brisure des vases). Anselm Kiefer commence à élaborer une oeuvre qui s’écarte de la figuration occidentale traditionnelle pour se situer dans le champ d’une symbolique ou d’une « présence ».

Anselm Kiefer cite très souvent dans ses compositions le polyèdre présent dans la célèbre gravure d’Albrecht Dürer, Melencolia (1514). La mélancolie kieferienne ne se situe pas tant dans le registre de la géométrie que dans celui du deuil : le deuil d’une culture entachée par l’instrumentalisation qu’en a donné le totalitarisme, le deuil d’une culture juive auquel vient s’ajouter une méditation sur la ruine comme principe de création. Cette question, que Kiefer inscrit dans notre présent collectif au travers de référents architectoniques mais aussi de la matière de ses oeuvres (le plomb, la cendre…), fait figure d’allégorie de la propre vanité de l’homme en général et de l’artiste en particulier.

Extrait d’un interview d’Anselm Kiefer

avec Jean-Michel Bouhours, commissaire de l’exposition à l’occasion de cette rétrospective.

« D’abord, c’est très contraignant de faire une rétrospective parce qu’il faut revoir les anciens tableaux, revenir sur le passé. Je préfère regarder le futur. … Je deviens moi-même spectateur de tableaux que j’ai peints il y a plus de quarante ans. Mon idée du temps est que plus on retourne vers le passé, plus on va vers le futur. C’est un double mouvement contradictoire qui étire le temps… »

N’oubliez pas de visiter l’oeuvre monumentale installée dans le hall de Beaubourg – visite gratuite et voici la video très intéressante de son installation.

Et un conseil, ne vous privez pas de découvrir ou revoir Anselm Kiefer!

16 décembre 2015 – 18 avril 2016 , fermé le mardi

Forum -1, Galerie 1 – Centre Pompidou, Paris
Plus que des mots des photos !
Faites moi part de vos commentaires! MERCI.

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kiefer-Beaubourg-retrospective–(8)-pour-madame-de-Stael

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kiefer-Beaubourg-retrospective–1981-Innenraum

kiefer-Beaubourg-retrospective--2002-Etroits-sont-les-vaisseaux
kiefer-Beaubourg-retrospective–2002-Etroits-sont-les-vaisseaux

kiefer-Beaubourg-retrospective--2006-détail-pour-Paul-Ceylan
kiefer-Beaubourg-retrospective–2006-détail-pour-Paul-Ceylan

 

Très belle exposition Franck Ghery architecte artiste à Pompidou et cerise sur le gateau découverte de Latifa Echakhch jusqu’au 26 janvier

L’ exposition de Franck Gerhy

Synthèse du dossier Pompidou

Le Centre Pompidou consacre une rétrospective complète à l’architecte américano-canadien Frank Owen Gehry, acteur majeur de la scène architecturale contemporaine. Cette exposition intervient en même temps que l’ouverture de la Fondation Louis Vuitton et le début de la construction de la Fondation Luma en Arles.

De sa maison de Santa Monica en Californie (1978) à la Fondation Louis Vuitton (2014), en passant par le Walt Disney Concert Hall (2003) ou encore le Musée Guggenheim de Bilbao (1997), cette exposition d’appréhender l’œuvre de Gehry dans sa globalité.

Vue de l'exposition « Frank Gehry »

Vue de l’exposition « Frank Gehry »
Galerie sud, octobre 2014

60 projets, présentés par le biais de 225 dessins et de 67 maquettes d’étude sont ainsi regroupés selon un parcours thématique articulé en six pôles : « Elémentarisation-segmentation, 1965-1980 », « Composition-assemblage, 1980-1990 », « Fusion-interaction, 1990-2000 », « Tension-conflit, 1990-2000 », « Continuité-flux, 2000-2010 », « Singularité-unité, 2010-2015 ». Auxquels s’ajoutent deux pôles complémentaires : « urbanisme », qui met en évidence l’ancrage du langage de l’architecte dans une réflexion urbanistique visant à la requalification de quartiers désindustrialisés, et « computation », qui met l’accent sur l’outil informatique et son impact sur sa méthode de projet. Enfin, le parcours est enrichi de nombreux diaporamas et vidéos dont le film Esquisses de Frank Gehry, que le cinéaste Sidney Pollack lui a consacré en 2005.

Frank Gehry montre un goût sans cesse renouvelé pour l’expérimentation et la création d’une architecture en mouvement.

Coup de coeur

J’ai beaucoup aimé cette exposition.

Pour le coté intimiste et les vidéos qui nous révèlent  la personnalité de l’artiste principalement celle réalisée par Sidney Pollack , ses très beaux desssins à main levée et peut être en un seul trait,  1eres esquisses griffonnées de ces projets et surtout de le voir monter ces maquettes progressivement manuellement bien qu’aider, la technique et les logiciels 3D intervenant ensuite.

Tout son processus créatif est décortiqué pour notre plaisir et grand intérêt.

 

Autres informations

Film de 199o de  www.ted.com qui nous montre combien Franck Gerhy aime parler , vulgariser son travail – Video

Dossier de presse très complet de l’exposition réalisé par le centre Pompidou – DP– cliquez sur dossier de presse PDF – pour le télécharger

FG Projet Luma

Fondation Louis Vuitton F Gerhy maquette FG FG maquette NY

Latifa Echakhch – « l’air du temps « 

 

L’exposition en salle 315 consiste en une installation, scénographie de Latifa Echakhch, jeune artiste et prix Marcel Duchamp 2013, Dans cette oeuvre, nous sommes acteurs et partons à la découverte comme un voyage de petits éléments côtoyant les nuages. Elle s’appelle » l’air du temps « , je la surnomme » les pieds dans les nuages »

Elle est à la fois poétique, douce et inquiétante par le jeu différent d’impression que suscite les 2 faces des nuages.

On peut y découvrir divers éléments d’histoires plus ou moins dérisoires; valise, flacon de parfum, livres, puzzle représentant des  souvenirs d’enfance.

L’oeuvre a été conçue pour l’espace.

 

Un article très complet du blog archeologue

Pour en savoir plus sur Latifa Echakhch, je vous invite à consulter l’article du journal Artaissime (photo jointe) ou consulter l’article en ligne page 9

Egalement le site de Beaubourg et le dossier préparé

Nuages LE nuages LE 2 echakhch

 

 

Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou

Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou

 le surréalisme et l 'objet...

Le surréalisme occupe une place essentielle dans l’histoire de l’art et des idées pour la première moitié du 20e siècle. Lors de sa fondation, en 1924, il affirme son ambition subversive, réinventer la création en mettant en avant l’inconscient et le rêve. Cette première phase du surréalisme est connue, celle qui suit beaucoup moins. En 1927, une partie de ses membres, parmi les plus influents, s’engage au Parti Communiste Français et, pour rendre compatible art et matérialisme dialectique, cherche de nouvelles pratiques pour bouleverser le réel.

Je suis allée voir cette exposition par hasard – en sortant de celle de Cartier Bresson, personne ne m’en avait parlé. Superbe hasard car jusqu’ici, je n’avais qu’une vision limitée principalement aux toiles célèbres de Dali, aux photos de Man Ray et objets de Duchamp.

L’exposition dans son ensemble, plus de 200 œuvres sont présentées, des premiers ready-made de Marcel Duchamp aux sculptures de Miró de la fin des années 1960  apporte un éclairage particulier sur ce grand mouvement artistique et particulièrement engagé, en continuelle recherche.

Il est évident que les orientations contemporaines actuelles sont dans la logique des préoccupations, des tentatives et orientations du mouvement surréaliste dès son origine. On peut regretter qu’il n’y est qu’une femme artiste présentée Dora Maar, les mannequins féminins d’Hans Bellmer étant eux très largement présents. L’exposition vous invite à découvrir des oeuvres qui interrogent, pleines de drôlerie, résolument actuelles pour certaines, le tout dans une atmosphère étrange ou  lumières et sons donnent au lieu un caractère  intimiste.   Avis de Télérama

Le surréalisme et l'objet . Le surréalisme et l'objet Le surréalisme et l'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objet le surréalisme et l'objetCAM05735-1 le surréalisme et l'objet