La Galerie Karsten Greve présente Il mondo di Fausto Melotti, une très belle rétrospective de l’oeuvre de Melotti.
Fausto Melotti, grand artiste italien est né avec le 20èm siècle, il a suivi une formation initiale d’ingénieur, puis s’est tourné vers la musique et par la suite vers la sculpture. Contemporain et proche de Luciano Fontana et de Fortunato Depero, il appartient au courant abstrait milanais. Ses premières œuvres traduisent un certain dépouillement dans lequel on lui reconnait une référence rythmique et musicale. La critique italienne le considère comme un précurseur du minimalisme et de l’arte povera. Ses œuvres ultérieures acquièrent un caractère plus théâtral et narratif par l’ajout de figurines et de petits objets.
La reconnaissance de son oeuvre intervient dès 1967 lors d’une exposition à Milan, il obtient de nombreux prix et réalise de nombreuses expostions en Italie et en Europe.
Melotti est décédé en 1986.
L’exposition présentée couvre toute son oeuvre avec des peintures et sculptures mélants métal, plâtre et textiles, terre et petits objets.
Cette magnifique rétrospective se termine le 26 avril. Amateurs d’art contemporain et tout particulièrement de sculptures, ne la laissez pas passer…
Le Palais de Tokyo, un musée toujours aussi surprenant et déroutant présente l’exposition « l’état du ciel »
Il y a des lieux rares comme celui-ci ou l’on va en se disant – que va t’il se passer?
Est ce que je vais comprendre, aimer, détester, être indifférent, être furieux?
Est ce que je vais apprendre quelque chose.
« L’état du ciel « au Palais de Tokyo donne a voir des propositions de l’attention active des artistes à l’état du réel, l’artiste étant le témoin de son époque; des données physiques, morales, économiques et politiques…
Un projet ambitieux en 3 parties – Le volet 1 a débuté le 14 février.
Une petit anecdote et des photos, c’est ainsi que je vais vous donner ma perception de cette exposition.
Le Palais de Tokyo, c’est grand et parfois on passe même des salles gigantesques. C’est ainsi que vers la fin de la visite, j’ai eu envie de refaire des photos des grandes peintures tags et que j’ai découvert un espace ou je n’étais pas allée.
La partie « Des choses en moins , des choses en plus ». (14 février -2 mars)
Vu de loin, des personnes qui déambulent dans un grand espace quasi vide et parmi elles, 2 vélos qui roulent…
Insolite! En regardant mieux, je vois une femme seule nue qui elle aussi marche, s’arrête, prend des mesures de son corps avec un mètre ruban, les annonce à haute voix, les inscrits au sol, les additionne ou les multilplie.
A bien y regarder il y a également des dessins au mur et sur les vitres de corps et de leurs mesures.
C’est clair, une performance est en train de se passer sans bruit – sans presque personne, devant mes yeux.
Je visite tout l’espace , il y également comme une cabine préfabriquée trouée d’ou on a une perception différente des choses. un objet marqué « essayer moi », un kit de présentation, modulable pour exposition ou autre qui tiend dans une sorte de grande malle. et des visiteurs qui se promènent intrigués.
En repartant, je croise un groupe et les entend parler.
» Tu as vu la femme nue dans l’espace? »
Un autre renchérit » Tu as vu les vélos? »
Et un 3èm qui questionne « Nus aussi? »
Cela m’a fait rire , sourire et j’espère que vous aussi.
Il est des lieux comme celui-ci qui vous font modifier la perception des choses – qui vous surprennent, banalisent et vous ouvrent … Ce n’est pas la 1ère fois que cette sensation curieuse se produit au Palais de Tokyo.
La partie « Nouvelles histoire de fantômes » -(14 février- 7 septembre)
Il s’agit ici d’une grande installation vidéo qui vous immerge dans une réflexion – proposition sur la perte des êtres qui vous entourent. C’est traité comme un mur des lamentations qui s’installe aussi au sol…
On peut survoler ou y passer des heures à tout décoder, tenter de comprendre ou seulement regarder ces images seules ou composées qui créent un univers calme et impressionnant. Une oeuvre qui ne vous laisse pas indifférent.
Hélène Aziza présente chez elle au 19 rue Paul Fort une exposition de pièces choisies « Autour du Japon ».
Elle vous accueille dans le cadre très privé de sa maison, vaste lieu, dédié le temps des expositions à l’art, elle reçoit cette fois et juqu’au 13 février des artistes contemporains japonais ou travaillant en lien avec le Japon.
Pour ce quatrième opus de « Autour du Japon », j’ai eu le plaisir de découvrir ou revoir
Le talentueux céramiste japonais Shozo Michikawa dont certaines pièces semblent sortir d’un volcan – et paraissent comme des roches volcaniques ayant subi torsion et déchirure.
L’artiste travaille sur la friction des éléments et l’enchevêtrement des plaques.
L »artiste Koho Wada, maître en art floral qui met en scène la végétation, travaillant tout particulièrement le très petit
Marie-Hélène Guelton , créatrice textile présente ses kimonos et installations textiles; voilage, transparence et shibori.
Betty de Paris, artiste plasticienne renommée pour son expertise en teinture indigo, expose des pièces de tailles diverses sur des supports allant du papier au lin, avec des teintures naturelles indigo et garance.
Xavier Lambours, photographe, offre sa vision du Japon au travers des paysages et portraits en noir et blanc.
Le lieu pour l’occasion accueille également une série d’estampes japonaises anciennes et des mobiliers japonais.
L’ensemble admirablement mis en scène par Hélène Aziza sait créer une ambiance feutrée, propice à la réflexion et résolument contemporaine.
Amateur du Japon, d’art textile et de céramiques, ne laissez pas passer cette occasion de découvrir ces artistes et pièces d’exception dont certaines ont traversé les océans pour cette exposition.
Contactez Hélène Aziza par mail heleneaziza@19paulfort.com ou teléphone au 01 48 47 27 80 afin qu’elle vous accueille.
L’exposition Serge Poliakoff au Musée d’Art Moderne, c’est un bain dans les couleurs et les formes, dans la quiétude et le silence.
Serge Poliakoff est né en Russie en 1900. Il est originaire d’une famille de la grande bourgeoisie russe. Il quitte la Russie pendant la révolution d’octobre 1917. Il s’installe en France à Paris en 1923. Musicien pour subvenir à ses besoins, il se marit jeune et habite avec sa femme et son fils de longues années à l’hôtel du Vieux Colombier. Il appartient à l’avant garde abstraite d’après-guerre et a fait parti de la seconde école de Paris. Dès 1946, il est un artiste reconnu en France et sa renommée devient internationale à partir de 1953, prix Kandinski en 1947, biennale de Venise en 1962. Le peintre s’éteind à l’âge de 69 ans.
Sa passion de la peinture commencée tardivement après son arrivée en France l’a mené à l’abstrait – dont il donne comme définition -« ce qui ne peut être expliqué et rattaché à des représentations ».
L’exposition couvre 20 ans de peintures – la maturité du peintre , une recherche progressive avec des changements dans l’espace , les proportions , le rythme, les gammes colorées, transparences, épaisseurs, motifs et techniques de pose de la couleur.
Chrismali vous propose un collier cadeau pour tous.
Surprise et remerciements!
Le « collier de la mariée » a été présenté aux Ateliers de Paris dans le cadre de l’exposition « Perle Rare » qui s’est achevée le 18/01/2014.
Composé d’une multitude de liens, le collier de la mariée est destiné, à un moment particulier à être enlevé et coupé pour offrir à chaque personne présente un lien représentant remerciement, cadeau, et souvenir des instants partagés.
Le lien offert devient un bracelet qui se noue, et crée une action collective de mise en place des liens, le nœud ne pouvant être fait seule par la personne portant le bracelet.
Le collier de la mariée est un collier de fil et d’argent, il appartient à la collection « les chrismaliens ». Chaque lien qui le compose est lui-même un bijou de fil et d’argent, élément discret, porté pour sa valeur affective et souvenir.
Le fil qui le compose, rappelle et symbolise la fragilité de la vie. le message véhiculé est celui d’exprimer ses liens maintenant.
Le collier présenté est composé de 30 liens, il peut être réalisé dans la gamme couleur de votre choix et avec un nombre de liens pouvant aller jusqu’à 50. Au delà, dans le cadre d’un nombre très important de participants (famille, invités, événements), des liens additionnels seraient préparés pour que tous reçoivent leur lien.
Le concept du collier, cadeau pour tous, destiné à être offert, en guise de remerciements pour affection et soutien apportés, peut être étendu à d’autres occasions et moments clés de la vie tels que enterremenent de vie de jeune fille, l’obtention d’un diplome ou d’une promotion, anniversaire particulier, nouvelle vie, nouveau départ…
Les photos de la mariée porant le collier multi liens ont été réalisées par la photographe Céline Hamelin
La galerie des Ateliers de Paris, située au 30 rue du Faubourg Saint Antoine à Paris – métro Bastille, est logée dans les anciens locaux du couturier Jean-Paul Gaultier . Elle accueille six expositions par an réunissant créateurs débutants et confirmés des domaines du design, des métiers d’ arts et de la mode dans des exposition thématiques destinées au grand public et aux professionnels. Vous pourrez lors de vos visites découvrir les magnifiques mosaïques imaginées par le précédent maître des lieux.