Junya Ishigami – à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain

Junya Ishigami et « Freeing architecture  » à la Fondation Cartier pour l’art contemporain.

Freeing architecture est une exposition hors du commun comme sait les orchestrer la Fondation Cartier pour l’art contemporain.

Cette exposition est dédiée à un jeune architecte japonais Junya Ishigami.

Ses travaux ont reçu le Lyon d’or lors de la biennale d’architecture de Venise en 2010 .

Son Credo est de faire cohabiter nature et espace construit. Il s’adapte à la nature et et joue avec elle. Ses projets sont emprunt de poésie. J’ai beaucoup aimé sa façon et ses mots pour nous présenter ses valeurs et les contraintes de ses projets.

Son univers est végétal, lumineux.

Parfois il donne l’impression de marcher sur l’eau, d’autres fois de jouer dans une forêt, d’ habiter dans des grottes ou proche d’elles, de rejoindre le ciel dans une chapelle perdue en montagne. Ses paysages dévoilés sont oniriques.
Il crée des jardins intérieurs dans les maisons transformant la notion de dedans dehors…
Ce sont des maquettes et dessins qui sont présentés et qui nous font découvrir et plonger dans son monde sans limite.

Ses projets audacieux et novateurs ont séduits des villes et de riches particuliers.

La raison ? La relation particulière qui se crée entre l’intérieur et l’extérieur, l’interaction que permet la transparence des principaux espaces d’exposition, ouverts sur le jardin. L’architecte japonais a toujours ­revendiqué ce libre-échange entre ses constructions et la nature. Il considère que son architecture ne s’inscrit pas seulement dans un contexte, un paysage, elle devient le paysage, qu’il s’agisse de montagne, de nuage ou de forêt…

C’est jusqu’au 9 septembre
Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail
75014 Paris

J’aime beaucoup les expositions de la fondation Cartier qui sont souvent très instructives et questionnent, elles couvrent des champs très larges ….

voici quelques articles sur les expositions précédentes

https://www.chrismali.com/2017/12/malick-sidibe-fondation-cartier/

https://www.chrismali.com/2016/11/le-grand-orchestre-des-animaux-fondation-cartier-matt-blackwell-h-gallery/

Junya Ishigami
Junya Ishigami
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Junya Ishigami
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Zao Wou-Ki – L’espace est silence Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Cinq ans après la mort du peintre Zao Wou Ki, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris lui consacre une exposition d’une quarantaine d’œuvres immenses.

 

C’est très peu. Zao Wou Ki est un grand peintre , il inspire encore aujourd’hui de nombreux artistes car ses œuvres ne ressemblent à aucune référence picturale que l’on pourrait connaître.

Elles peuvent paraître minérales, aquatiques, musicales…

Sa précédente exposition en France était en 2003 au Jeu de Paume. Ce fut une très belle et grande exposition avec de nombreuses pièces majeures, des tableaux peints entre 1941 et 1999.

 

Zao Wou Ki est  une figure majeure et a contribué aux échanges artistiques entre Asie et Occident, dans la seconde moitié du XXe siècle.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’art et la culture asiatiques sont recherchés: calligraphie, pensée taoïste et religion bouddhiste traversent les continents.

Une nouvelle génération de peintres chinois émerge alors en France.

Parmi eux, Chu Teh-chun, Wu Guanzhong, Walasse Ting et Zao Wou-ki.

 

Zao Wou Ki arrive en 1949 et s’installe à  Montparnasse, il est le voisin d’Alberto Giacometti : ses travaux sont alors partagés entre thématique chinoise et technique occidentale.

Il se lie d’amitié avec Soulages, Manessier, Hartung, Vieira da Silva et Michaux, sans toutefois faire partie de l’École de Paris.

Zao Wou-Ki a 2 passions la poésie et la musique.

 

Zao Wou Ki et Henri Michaux

Arrivé de Chine en France au début du printemps 1948, Zao Wou-Ki (1920-2013) rencontra Henri Michaux(1899-1984)écrivain et peintre.

Une relation forte amicale et artistique  a uni les 2 hommes,  elle dura jusqu’à la mort du poète.

Henri  Michaux a soutenu Zao Wou Ki a ses débuts.  Ils partagent un certain nombre de choix ; utilisation de signes, l’expérimentation, importance du geste laché et du mouvement.

 

La poésie d’Henri Michaux est entrée dans les oeuvres de Zao Wou Ki, certaines de ses oeuvres reprennent le titre des poèmes de Michaux.

Le titre de l’exposition est tiré de texte d »Henri Michaux

« L’espace est silence. Silence comme le frai abondant tombant lentement dans une eau calme »

Dans ma musique, il y a beaucoup de silence.
Il y a surtout du silence.
II y a du silence avant tout qui doit prendre place.
Le silence est ma voix, mon ombre, ma clef… signe sans m’épuiser, qui puise en moi.
Il s’étend, il s’étale, il me boit, il me consomme.
Ma grande sangsue se couche en moi.

Henri Michaux

 

L’homme modeste ne dit pas « Je suis malheureux »
L’homme modeste ne dit pas « Nous souffrons
Les nôtres meurent
Le peuple est sans abri »
Il dit : « Nos arbres souffrent. »

Henri Michaux

En savoir plus sur le lien Michaux Zao Wou Ki – article Maulpoix

En savoir plus sur l’expo Expo inthe city

et France Culture

Zao Wou Ki et Edgar Varese

Grand amateur d’opéra et de musique contemporaine, il rencontre Edgar Varèse en 1954, grâce à Michaux, et assiste la même année au Théâtre des Champs-Élysées à la création de Déserts, partition intégrant des sons électroniques – un des plus grands scandales de l’histoire de la musique

Varèse est un des pionniers d’une musique fondée principalement sur le son plutôt que la note.

Un de ses tableaux porte le nom « hommage à Edgar Varèse »

 

Musée d’art moderne de la Ville de Paris en savoir plus sur l’exposition 

Pendant les travaux de rénovation, le musée reste ouvert. Entrée côté Seine : 12-14 avenue de New York 75116 Paris
Standard : Tél. +33 1 53 67 40 00

Ouvert du mardi au dimanche de  à 
Nocturne le jeudi jusqu’à 

Jusqu’au 6 janvier 2019

Zao Wou Ki
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