Les extravagantes de l’expo Medusa, bijoux et tabous du Mam

MEDUSA  porte un regard contemporain sur des objets à mi-chemin entre parures et sculptures. L’exposition réunit plus de 400 bijoux .

J’ai sélectionné les extravagantes, une centaine de pièces attestant de la variété du rôle des bijoux et de ces différentes facettes.

Nul besoin de vous dire que j’ai adoré cette exposition qui bouscule les codes du bijou, vous fait sourire, vous plonge dans l’histoire dans un parcours agréable et lisible.

Courrez-y! C’est jusqu’au 5 novembre.

medusa

Le parcours est divisé en quatre parties correspondant aux thèmes de l’identité, de la valeur, du corps et du rite.

Des créations d’artistes ou d’artisans et professionnels reconnus auxquelles se mêlent, refusant la hiérarchisation traditionnelle, des pièces d’amateurs, des bijoux fantaisie, des parures ethniques, médiévales, ou préhistoriques…

Bref Medusa , c’est le grand Mix. on y trouve  donc  des bijoux qui s’apparentent à des sculptures réalisés par Meret Oppenheim, à Man Ray, Calder, Dali, Picasso, à Fabrice Gygi, Thomas Hirschhorn, ou Danny McDonald), des pièces de designers (de Rene Lalique, Anni Albers, Line Vautrin, Tony Duquette, Bless), mais aussi des pièces de bijoutiers contemporains (de Gijs Bakker, Karl Fristch, Sophie Hanagarth…), de maisons de haute-joaillerie, ainsi que des pièces anciennes (des bijoux antiques, amérindiens) et même des bijoux d’anonymes (punk, rap, SM), des bijoux fantaisie, des bijoux fonctionnels allant de l’étoile de chérif aux médailles militaires, en passant par une ceinture de chasteté.

Ce grand mélange inclut aussi le collier bonbon et la couronne en papier. Beaucoup de très belles photos présentent les bijoux en situation.

L’exposition adopte un angle transversal pour explorer en profondeur la nature ambiguë du bijou qui est à la fois un des moyens les plus anciens et universels d’expression artistique et un objet rarement reconnu comme œuvre d’art. En explorant les innombrables formes, valeurs, statuts et usages que revêt et a revêtus le bijou, l’exposition révèle sa richesse autant que les tabous qui l’entourent. L’exposition rappelle que le bijou fut également longtemps élément d’apparat masculin attestant d’un pouvoir, d’une fonction.

Enfin, une vingtaine d’installations d’artistes contemporains dialoguent avec les bijoux, au fil des différents thèmes abordés par l’exposition. Ces œuvres de Leonor Antunes, Mike Kelley, Jean-Marie Appriou ou encore Liz Craft questionne l’influence du bijou, son rapport au corps et au monde.

 

Voir le site du Mam 

Voir la vidéo de Paris Musée et l’interview d’Anne Dressen- commissaire de l’exposition à qui l’on devait la très belle exposition Décorum sur les tapis au Mam

Article de Paris-Art.com

Article « sortir à Paris »

C’est au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris – jusqu’au 5 novembre
11 Avenue du Président Wilson
75116 Paris

Bonne visite!

Medusa Mam (3) Medusa Mam (3) (960x1280) Medusa Mam (2) (960x1280) Medusa Mam (1) Medusa Mam (1) (960x1280) medusa expo (2) medusa expo (1) expo Medusa Mam expo Medusa Mam (8) expo Medusa Mam (7) expo Medusa Mam (6)

expo Medusa Mam (4) expo Medusa Mam (3) expo Medusa Mam (2) expo Medusa Mam (1)

 

collier textile Sheila Hicks
collier textile Sheila Hicks
Bless
Bless

 

Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou

Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou

 le surréalisme et l 'objet...

Le surréalisme occupe une place essentielle dans l’histoire de l’art et des idées pour la première moitié du 20e siècle. Lors de sa fondation, en 1924, il affirme son ambition subversive, réinventer la création en mettant en avant l’inconscient et le rêve. Cette première phase du surréalisme est connue, celle qui suit beaucoup moins. En 1927, une partie de ses membres, parmi les plus influents, s’engage au Parti Communiste Français et, pour rendre compatible art et matérialisme dialectique, cherche de nouvelles pratiques pour bouleverser le réel.

Je suis allée voir cette exposition par hasard – en sortant de celle de Cartier Bresson, personne ne m’en avait parlé. Superbe hasard car jusqu’ici, je n’avais qu’une vision limitée principalement aux toiles célèbres de Dali, aux photos de Man Ray et objets de Duchamp.

L’exposition dans son ensemble, plus de 200 œuvres sont présentées, des premiers ready-made de Marcel Duchamp aux sculptures de Miró de la fin des années 1960  apporte un éclairage particulier sur ce grand mouvement artistique et particulièrement engagé, en continuelle recherche.

Il est évident que les orientations contemporaines actuelles sont dans la logique des préoccupations, des tentatives et orientations du mouvement surréaliste dès son origine. On peut regretter qu’il n’y est qu’une femme artiste présentée Dora Maar, les mannequins féminins d’Hans Bellmer étant eux très largement présents. L’exposition vous invite à découvrir des oeuvres qui interrogent, pleines de drôlerie, résolument actuelles pour certaines, le tout dans une atmosphère étrange ou  lumières et sons donnent au lieu un caractère  intimiste.   Avis de Télérama

Le surréalisme et l'objet . Le surréalisme et l'objet Le surréalisme et l'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objetle surréalisme et l 'objet le surréalisme et l 'objet le surréalisme et l'objetCAM05735-1 le surréalisme et l'objet