Rothko, fondation Louis Vuitton

La fondation Louis Vuitton présente une grande rétrospective du  peintre Mark Rothko  qui réunit 115 œuvres provenant des plus grandes collections institutionnelles, notamment de la National Gallery of Art de Washington, de la Tate de Londres et de la Phillips Collection de Washington, et de collections privées internationales dont celle de la famille de l’artiste.

Elle retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste depuis ses premières peintures figuratives jusqu’à l’abstraction qui définit aujourd’hui son œuvre. 

L’homme, l’artiste Mark Rothko

Mark Rothko , peintre américain (1903-1970), un homme taiseux qui ne souriait pas (disait Louis Bourgeois), un intellectuel, passionné par la peinture et voulant se hisser au niveau des grands peintres classiques.  Il refusait la mention  » décorative  » que certains prêtait à sa peinture. Il est allé jusqu’à ne pas honorer une grande commande pour le Building  Seagram refusant le cadre « commercial  » dans lesquels ses peintures déjà réalisées allaient être exposées au public.

Grand esthète de la peinture, il a laissé des consignes pour l’appréciation optimale de ses toiles – accrochées pas trop hautes et devant être regardées de prés afin que le regardeur puisse y pénétrer .

« Je suis devenu peintre car je voulais élever la peinture au même degré d’intensité que la musique et la poésie. »

Christopher Rothko, son fils dit de lui  que son ambition première était de transmettre son expérience intime de la condition humaine.

L’exposition

Elle commence par des scènes intimistes et des paysages urbains – telles les scènes du métro new-yorkais, évolue  vers un répertoire inspiré des mythes antiques et du surréalisme.

Au début des années 40, Rothko, jeune artiste de trente-sept ans qui peine à vivre de sa peinture,  confronté aux limites de la figuration, éprouvé par le silence, voire l’hostilité, que rencontre son travail, décide d’arrêter de peindre et se met à écrire. « La Réalité de l’artiste », un manuscrit retrouvé en 1988 et édité en 2004 par son fils; réflexion sur les principaux courants artistiques de la Renaissance au surréalisme, ce livre parle également de la condition de l’artiste et de ses rapports difficiles avec le marché de l’art.

À partir de 1946, après la guerre, Rothko opère un tournant décisif vers l’abstraction dont la première phase est celle des Multiformes, où des masses chromatiques en suspension tendent à s’équilibrer. Progressivement, leur nombre diminue et l’organisation spatiale de sa peinture évolue rapidement vers ses œuvres dites « classiques » ,  superposition de formes rectangulaires suivant un rythme binaire ou ternaire, caractérisées par des tons jaunes, rouges, ocre, orange, mais aussi bleus, blancs… 

Rothko cherche à donner au regardeur dans ses peintures un espace  de méditation. Sa technique picturale propre donne des transparences, des couleurs variant avec la lumière propices à la contemplation de l’œuvre et sa pénétration. Des études récentes de ses toiles on montré que certaines étaient composées d’une trentaine de couches de lavis et qu’il avait développé une technique fondée sur la combinaison de la peinture à tempéra et de l’acrylique, il utilisait également l’huile et l’acrylique

L’exposition se termine avec la présentation de la série des Black and Grey de 1969-1970 aux côtés des grandes figures d’Alberto Giacometti, créant un environnement proche de ce que Rothko avait imaginé pour répondre à une commande de l’UNESCO restée sans lendemain.

Article éclairant sur Rothko et l’exposition https://thegazeofaparisienne.com/2023/11/15/mark-rothko1903-1970/

Site de la fondation https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr/evenements/mark-rothko

Rothko

Message Chrismali

La fin d’année approchant , je souhaite à toutes et tous de bonnes fêtes de fin d’années.

J’ai également la joie de vous annoncer que des oeuvres de Chrismali réalisées à partir de tickets de métro seront exposées au salon d’Honneur de la Marie du 20èm arrondissement, du 24 janvier au 10 février en duo avec l’artiste Sigrine Genest.

«  Le ticket s’éfface , reste sa trace. » Au plaisir de vous retrouver en 2024

Vernissage – un mois après Noel, le 25 janvier!

Rétrospective Mark Rothko à la Fondation Louis Vuitton.L'homme, l'artiste et l'exposition.
Chrismali – Mairie du 20 em Paris

Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou

Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou

 le surréalisme et l 'objet...

Le surréalisme occupe une place essentielle dans l’histoire de l’art et des idées pour la première moitié du 20e siècle. Lors de sa fondation, en 1924, il affirme son ambition subversive, réinventer la création en mettant en avant l’inconscient et le rêve. Cette première phase du surréalisme est connue, celle qui suit beaucoup moins. En 1927, une partie de ses membres, parmi les plus influents, s’engage au Parti Communiste Français et, pour rendre compatible art et matérialisme dialectique, cherche de nouvelles pratiques pour bouleverser le réel.

Je suis allée voir cette exposition par hasard – en sortant de celle de Cartier Bresson, personne ne m’en avait parlé. Superbe hasard car jusqu’ici, je n’avais qu’une vision limitée principalement aux toiles célèbres de Dali, aux photos de Man Ray et objets de Duchamp.

L’exposition dans son ensemble, plus de 200 œuvres sont présentées, des premiers ready-made de Marcel Duchamp aux sculptures de Miró de la fin des années 1960  apporte un éclairage particulier sur ce grand mouvement artistique et particulièrement engagé, en continuelle recherche.

Il est évident que les orientations contemporaines actuelles sont dans la logique des préoccupations, des tentatives et orientations du mouvement surréaliste dès son origine. On peut regretter qu’il n’y est qu’une femme artiste présentée Dora Maar, les mannequins féminins d’Hans Bellmer étant eux très largement présents. L’exposition vous invite à découvrir des oeuvres qui interrogent, pleines de drôlerie, résolument actuelles pour certaines, le tout dans une atmosphère étrange ou  lumières et sons donnent au lieu un caractère  intimiste.   Avis de Télérama

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