AKAA, « Also Known As Africa », c’est la foire d’Art contemporain et design dédiée au continent africain et à son rayonnement à travers le monde.
Le salon présente pour sa 6 ieme édition des créations récentes de l’Afrique et des territoires qui en sont inspirés.
Le Carreau du Temple, accueille 34 galeries internationales et une bonne centaine d’artistes. Beaucoup de ces galeries sont émergentes – à peine quelques années d’âge – et autant africaines qu’européennes, cela montre l’attractivité de l’art africain contemporain, un secteur bouillonnant et attirant pour les jeunes professionnels d’Europe, d’Afrique, et d’Amérique.
Cette année, le salon AKAA m’a semblé dans son ensemble plus homogène et plus proche des grands salons d’art contemporain. Différentes galeries présentaient des œuvres de Chéri Samba.
3 jours de salon, c’est peu, voici une petite sélection des artistes qui m’ont touchés.
AKAA
AKAA
AKAA Raphael Trelles
Sakhile Cebekhulu/ Astrid Dahl
Sanda Amadou
AKAA Toyin Loye
Lerato Motaung
J’ai aimé la force des couleurs et ses visions d’Afrique.
Il y avait de nombreux points rouges. L’art africain contemporain attire et inspire.
Sa vitalité est contagieuse – vous aussi, laissez vous prendre!
Et si vous voulez découvrir la précédente édition, voici le lien
Ces 2 mois écoulés ont été l’occasion de belles découvertes, d’échanges au travers de nombreuses visites de galeries, salons, ateliers, expositions.
Il y en a eu tant que j’ai décidé de vous les montrer toutes ou presque dans un seul article. Vous apprécierez sûrement l’énergie créative, la variété de l’art actuelle, on ressent de la part des artistes et commissaires d’expositions une volonté de renouveau, une présence plus affirmée de la couleur et un art qui est une ode au vivant, à la nature. J’espère vous transmettre ces émotions.
Salon Mac Paris – de magnifiques découvertes
Salon Réalités Nouvelles – quand l’abstraction sort de son cadre et s’ouvre.
Salon de Montrouge – l’énergie créative, le parti pris de la jeune génération – les installations sont à l’honneur
Livia Melzi
Visites de galeries
Roman Moriceau
Marc Perez
Portes ouvertes de Montreuil – une foultitude d’artistes, de très belle rencontres, un climat bouillonnant d’inventivité.
Je participais aux portes ouvertes – je n’ai donc pas pu visiter nombres d’ateliers
Si vous voulez découvrir celui auquel je participais – l’univers Chrismali dans l’atelier de Françoise Darras – c’est ici
Parmi les artistes visités – j’ai tout particulièrement aimé Bence Magyarlaki et ses sculptures sensuelles, l’univers de Isabelle Bonte – De fer est mon fil, les miniatures précieuses de Christine Destours , l’exposition des brodeuses, l’oeil de Liv Mathilde Mechin et les photos et travaux de Christine Mathieu
L’exposition du centre Tignous » A même la terre- Très belle et sensible exposition avec Valentine Abad, Yann Bagot, Edith Baudrand, Sophie Lecomte, Sidonie Rocher, Barbara Schroeder, Xavier Servas
Centre Tignous
Centre Tignous
Centre Tignous
Centre Tignous
Centre Tignous
Centre Tignous
Centre Tignous
Centre Tignous
Centre Tignous
Centre Tignous
Artcité à Fontenay sous Bois – Très beau panorama de l’art actuel
Alben Factory, c’est ce qui apparaît sur un grand entrepôt aux confins des mondes dans le Médoc. Il est situé entre nord et sud , estuaire mer et marais dans un lieu marqué par l’abandon de ses activités maritimes.
Alben est un artiste plasticien français né en 1973, vivant dans le Médoc, près de Bordeaux. Il est connu pour ces personnages en résine, ces Goldoraks, Venus de Milo, Mao, Christ … Il fut expert en ingénierie et innovation des matériaux composites dans l’aéronautique, avant de consacrer pleinement sa vie à sa carrière artistique, il y a plus de quinze ans.
Son lieu de travail, entreposage, lieu de mémoire est situé au bout du bout de l’estuaire de la gironde
On ne peut soupçonner ce qui cache derrière ces murs.
Un jour, le portail était ouvert et je suis entrée. Il discutait avec quelqu’un et j’ai attendu. Puis je lui ai expliqué ma démarche – rencontrer des artistes – ceux qui jalonnent ma route – échanger avec eux et les présenter sur mon blog .
J’ai été captivée par le lieu, par ce qu’il contient et donne à voir; tous les matériaux, les travaux déjà faits et les multiples possibles encore à inventer.
Artiste international, plus connu à l’étranger qu’en France, il préparait une exposition au Japon – à Tokyo.
Alben est peintre graffeur et sculpteur, il capture dans ces personnages en résine des objets de consommations, des traces de vies.
Il m’a laissé libre de déambuler partout, il s’est intéressé à qui j’étais et ce que je faisais.
Je me suis sentie bien dans ce lieu ou la matière à créer est partout . J’ai pris mon temps pour ressentir comprendre les objets collectionnés, les époques, les pays – ces accumulations de symboles de consommation passée et actuelle. On trouve des boites de lessives, des aspirateurs , les tous premiers ordinateurs , des jouets par centaines… je ne saurais vous décrire tout. Si vous êtes intéressés, à vous de fouiller les photos pour découvrir tous ces matériaux en gestation. Qu’ils soient là pour des créations ou sources d’inspiration et mémoire.
Alben Factory
Dans son antre, j’ai compris son positionnement et sa démarche d’artiste. Libre à chacun de la trouver, d ‘interpréter ses oeuvres. Alben n’impose rien . A chacun de faire son chemin.
Et si vous souhaitez vous aussi découvrir son antre et le rencontrer, contactez le via son site
« Vous êtes autodidacte, pouvez-vous nous en dire plus ?
A 16- 17 ans, je me suis lancé dans le graffiti. J’utilisais des pochoirs et je m’emparais de murs du département de la Gironde, notamment de blockhaus sur la côte Atlantique. Dans le cadre de ma formation en aéronautique, j’ai étudié les matériaux composites (résine, carbone, etc.). Cela m’a incité à travailler la résine sur mon temps libre. Sensible à l’art depuis longtemps, pour mes premières expérimentations je me suis inspiré d’artistes tels que Arman et César, qui sont à l’origine de l’utilisation des résines, des mousses expansées, des résines d’inclusion, etc. Je me suis intéressé à ces matériaux par pur hasard. J’aimais beaucoup l’art avant d’étudier cette résine. Je ne voulais pas devenir un artiste directement, je souhaitais avoir un autre métier car il est difficile de vivre de son art. En fait, je ne pensais pas, un jour, être un artiste. Alors, j’ai appris un métier et celui-ci m’a permis de trouver un lien avec l’art. J’ai travaillé dans l’aérospatial pendant 15 ans sur la fusée Ariane, les satellites, les choses qui allaient dans l’espace. Parallèlement, je faisais des sculptures en résine et des tableaux au spray et au graffiti. Il y a quelques années, j’ai décidé d’arrêter mon travail pour me consacrer à mon art.
… Dans les sculptures, je fige le temps en mettant des objets à l’intérieur. Ce sont des objets actuels, de notre quotidien que je chine, que je recycle ou que j’achète neufs. Je recherche une sculpture déjà existante afin d’en faire un moule. Ensuite, les objets sont figés dans la résine.
Au fil des brocantes et de mes voyages en France ou à l’étranger, je collecte des objets et sculptures. Je vais également chez des grossistes. Lorsque je suis allé en Chine, j’ai pu acheter une sculpture représentant l’ancien président chinois Mao Zedong. J’en ai fait un moule. J’ai récupéré les cannettes qui sont à l’intérieur, lors d’un voyage à Bruxelles. Elles étaient dans un sac, destinées à être jetées à la poubelle. Cette année, lors d’un voyage personnel, j’ai pu acquérir un crâne mexicain. A chaque voyage, je pars avec mes bagages vides de manière à revenir avec de multiples objets. Par la provenance de ces divers objets qui composent chaque œuvre et le moment où je me les approprie, je fais également référence au voyage spatio-temporel.
Que pouvez-vous nous dire sur vos réalisations intitulées tableaux « Imprint » ?
Tout est en relief et tout est en résine. Ce qui est en relief, j’en ai fait un moule comme une empreinte ce qui me permet de pouvoir réutiliser ce moule de multiple fois. Je peux aussi m’en servir comme tampon sur les tableaux. Avant, je combinais l’utilisation du pochoir avec des empreintes en relief. Depuis 2- 3 ans, j’utilise 100% de relief dans mes tableaux. D’ailleurs, c’est l’une des premières fois que j’expose ces nouvelles œuvres.
Il y a -t-il un lien entre les sculptures et les tableaux ?
Le lien entre les sculptures et les tableaux sont la récupération, le recyclage et l’accumulation. Cela représente également ma vie et mes déplacements. Mon atelier est immense et est rempli d’objets. Il est rangé et organisé mais nous devons nous faufiler car j’ai énormément de choses. Nous pouvons dire que je suis un accumulateur, un collectionneur. Par conséquent, il m’est difficile de faire des œuvres épurées. Ces œuvres reflètent ma personnalité. »
Alben vous présente son univers – sur facebook – suivez ce lien
Ce sont les petits personnages découpés, colorés, habillés, réalisés chacun dans un ticket de métro, ce support que j’affectionne et que j’investigue encore et encore.
Les tickethommes sont nés il y a quelques années et désormais m’accompagnent au quotidien.
Aujourd’hui, téléphone et tickethommes font la paire et me permettent de vous montrer, imager mes coups de cœurs artistiques, des scènes surprenantes captées, des petits moments de vie à Paris et aussi ailleurs.
Avec des petites choses, on peut faire beaucoup.
Surprendre, émerveiller , apporter de la poésie à la vie, donner des envies, voilà tout ce que les tickethommes aimeraient bien faire.
En voici quelques uns, ils vont et viennent, souvent se perdent – alors d’autres arrivent de série en série.
Les 1ers: 2015 « sur le départ – Ils ont un peut jauni mais sont toujours là dans l’atelier.
Pout parler d’amour, de fêtes…
Tickethommes en joie
En balades, voyages, en exploration
Tickethommes cool!
en troupe
en coupe d’Eugène Feuillade – Musée d’Orsay
en vacances
à Paris
en 2015 – pour la COP 21
en carotte et betterave
en betterave
en salade
Tickethomme dans la neige
en carte postale
sur des oeufs devant la Samaritaine
Tickethomme – petit pantin
Et depuis peu, les tickethommes s’animent et s’accompagnent de musique!
Avec quelques tickets , on devient plus grand…
Et Voici maintenant les grands tickethommes – ceux là – je les nomme plutôt les pantins
Les pantinsLes pantins
Pour en savoir plus- voir l’article joint – expo Fatras –
Je vous présente dans cet article le contenu de la page que je viens de créer sur mon site pour vous présenter mes écrits – E-Cris. Il y en a à ce jour une soixantaine.