Botticelli, Morozov

Je vous présente ici 2 grandes expositions, des monuments des peintures classique et moderne.

Botticelli, artiste et designer 

Jusqu’au  24 janvier 2022 au Musée Jacquemart-André

Le musée Jacquemart-André célèbre le génie créatif de Sandro Botticelli (1445 – 1510) et l’activité de son atelier et expose une  quarantaine d’œuvres de ce peintre raffiné accompagnées de quelques peintures de ses contemporains florentins sur lesquels Botticelli eut une influence particulière. C’et également au travers le déroulement de la carrière de Botticelli, une plongée dans l’histoire de Florence sous les Médicis. 

Botticelli est l’un des peintres les plus connus de la Renaissance. Il a très vite été à la tête de son propre atelier, il  a alterné création unique et production en série achevée par ses nombreux assistants. Son atelier est présenté comme un  laboratoire foisonnant d’idées et de formation, typique de la Renaissance italienne. L’exposition dépeint Botticelli le créateur, l’entrepreneur et le formateur. 

Sa formation d’orfèvre lui a permis de transposer ses dessins dans des techniques diverses; les broderies, tapisseries et autres marqueteries dont il conçoit les modèles, il supervise parfois l’exécution qu’en font les artisans spécialisés.

Pour différents supports, Botticelli puise à un large répertoire de figures qu’il adapte en fonction des procédés utilisés. Il décline ainsi une grande variété de compositions autour de motifs récurrents.

Cette pratique est courante au sein des ateliers du Quattrocento, elle nécessite un effort d’innovation constant  pour ne pas lasser. Botticelli, s’est avéré un expert du réemploi.

  La Collection Morozov. Icônes de l’art moderne

Jusqu’au 22 février 2022 à la Fondation Louis Vuitton

La collection Morozov réunit plus de 200 chefs-d’œuvre d’art moderne français et russe des frères moscovites Mikhaïl Abramovitch Morozov (1870-1903) et Ivan Abramovitch Morozov (1871-1921).

La Collection Morozov rassemble des œuvres majeures de Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Renoir, Monet, Bonnard, Denis, Matisse, Derain et Picasso aux côtés d’artistes emblématiques de l’avant-garde russe tels que Vroubel, Malevitch, Répine, Larionov, Sérov.

C’est l’occasion de voir des Picasso, Gauguin , Bonnard, Munch, Van Gogh et des artistes russes qui n’avaient jamais voyagés hors de Russie depuis leur appartenance à la collection Morozov.

Cette exposition – évènement à la fondation Vuitton, est la deuxième exposition d’envergure consacrée à l’engouement, à la passion précoce, de deux familles de la haute bourgeoisie russe pour la révolution de l’art moderne, commencée en Europe et particulièrement à Paris, à la fin du 19e siècle.  La première manifestation présentée était la magnifique collection Chtchoukine.

Manufacture des Gobelins -Chefs-d’œuvre de la tapisserie-1918-2018,

Manufacture des Gobelins -Exposition « Chefs-d’œuvre de la tapisserie- Au fil du siècle, 1918-2018, »

C’est en ce moment et jusqu’au 4 novembre.

Le Mobilier national invite le public à relire le siècle écoulé à la lumière des
œuvres les plus illustres tissées aux Manufacture des Gobelins, de Beauvais,
de la Savonnerie et d’Aubusson

À travers la richesse de ses collections, conçues
en collaboration avec des artistes de grande renommée, le Mobilier national
offre un regard original sur les profonds bouleversements du siècle, en
termes artistiques, sociologiques, politiques et techniques.
Anquetin, Denis, Serrière, Beaume, Cappiello, Bracquemond, Lurçat,
Gromaire, Matisse, Picasso, Miró, Le Corbusier, Delaunay, Dufy, Derain,
Hartung, Zao Wou-Ki, Vasarely, Morellet, Bourgeois… sont parmi les grands noms
choisis et présentés.

Selon un parcours chrono-thématique, près d’une centaine d’œuvres sont exposées : tapisseries, tapis, cartons et mobilier dont la qualité témoigne de
la vitalité de la création et du savoir-faire exceptionnel des manufactures,
qui ont traversé ce siècle en se réinventant continuellement.

Place aux photos qui font la part belle aux  tapisseries contemporaines ….

Pour les adeptes d’art textile et tapisserie – rappel de la très belle exposition du Musées d’Art Moderne Décorum

A-Penalba-

A-Penalba-

A-Séchas

F-Léger.

Gromaire.

H-Hartung.

L-Cappiello.

le-Corbusier.

Picasso

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N-Schoffer-

N-Schoffer-

N-Schoffer-

 

 

Les extravagantes de l’expo Medusa, bijoux et tabous du Mam

MEDUSA  porte un regard contemporain sur des objets à mi-chemin entre parures et sculptures. L’exposition réunit plus de 400 bijoux .

J’ai sélectionné les extravagantes, une centaine de pièces attestant de la variété du rôle des bijoux et de ces différentes facettes.

Nul besoin de vous dire que j’ai adoré cette exposition qui bouscule les codes du bijou, vous fait sourire, vous plonge dans l’histoire dans un parcours agréable et lisible.

Courrez-y! C’est jusqu’au 5 novembre.

medusa

Le parcours est divisé en quatre parties correspondant aux thèmes de l’identité, de la valeur, du corps et du rite.

Des créations d’artistes ou d’artisans et professionnels reconnus auxquelles se mêlent, refusant la hiérarchisation traditionnelle, des pièces d’amateurs, des bijoux fantaisie, des parures ethniques, médiévales, ou préhistoriques…

Bref Medusa , c’est le grand Mix. on y trouve  donc  des bijoux qui s’apparentent à des sculptures réalisés par Meret Oppenheim, à Man Ray, Calder, Dali, Picasso, à Fabrice Gygi, Thomas Hirschhorn, ou Danny McDonald), des pièces de designers (de Rene Lalique, Anni Albers, Line Vautrin, Tony Duquette, Bless), mais aussi des pièces de bijoutiers contemporains (de Gijs Bakker, Karl Fristch, Sophie Hanagarth…), de maisons de haute-joaillerie, ainsi que des pièces anciennes (des bijoux antiques, amérindiens) et même des bijoux d’anonymes (punk, rap, SM), des bijoux fantaisie, des bijoux fonctionnels allant de l’étoile de chérif aux médailles militaires, en passant par une ceinture de chasteté.

Ce grand mélange inclut aussi le collier bonbon et la couronne en papier. Beaucoup de très belles photos présentent les bijoux en situation.

L’exposition adopte un angle transversal pour explorer en profondeur la nature ambiguë du bijou qui est à la fois un des moyens les plus anciens et universels d’expression artistique et un objet rarement reconnu comme œuvre d’art. En explorant les innombrables formes, valeurs, statuts et usages que revêt et a revêtus le bijou, l’exposition révèle sa richesse autant que les tabous qui l’entourent. L’exposition rappelle que le bijou fut également longtemps élément d’apparat masculin attestant d’un pouvoir, d’une fonction.

Enfin, une vingtaine d’installations d’artistes contemporains dialoguent avec les bijoux, au fil des différents thèmes abordés par l’exposition. Ces œuvres de Leonor Antunes, Mike Kelley, Jean-Marie Appriou ou encore Liz Craft questionne l’influence du bijou, son rapport au corps et au monde.

 

Voir le site du Mam 

Voir la vidéo de Paris Musée et l’interview d’Anne Dressen- commissaire de l’exposition à qui l’on devait la très belle exposition Décorum sur les tapis au Mam

Article de Paris-Art.com

Article « sortir à Paris »

C’est au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris – jusqu’au 5 novembre
11 Avenue du Président Wilson
75116 Paris

Bonne visite!

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collier textile Sheila Hicks
collier textile Sheila Hicks

Bless
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Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou

Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou

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Le surréalisme occupe une place essentielle dans l’histoire de l’art et des idées pour la première moitié du 20e siècle. Lors de sa fondation, en 1924, il affirme son ambition subversive, réinventer la création en mettant en avant l’inconscient et le rêve. Cette première phase du surréalisme est connue, celle qui suit beaucoup moins. En 1927, une partie de ses membres, parmi les plus influents, s’engage au Parti Communiste Français et, pour rendre compatible art et matérialisme dialectique, cherche de nouvelles pratiques pour bouleverser le réel.

Je suis allée voir cette exposition par hasard – en sortant de celle de Cartier Bresson, personne ne m’en avait parlé. Superbe hasard car jusqu’ici, je n’avais qu’une vision limitée principalement aux toiles célèbres de Dali, aux photos de Man Ray et objets de Duchamp.

L’exposition dans son ensemble, plus de 200 œuvres sont présentées, des premiers ready-made de Marcel Duchamp aux sculptures de Miró de la fin des années 1960  apporte un éclairage particulier sur ce grand mouvement artistique et particulièrement engagé, en continuelle recherche.

Il est évident que les orientations contemporaines actuelles sont dans la logique des préoccupations, des tentatives et orientations du mouvement surréaliste dès son origine. On peut regretter qu’il n’y est qu’une femme artiste présentée Dora Maar, les mannequins féminins d’Hans Bellmer étant eux très largement présents. L’exposition vous invite à découvrir des oeuvres qui interrogent, pleines de drôlerie, résolument actuelles pour certaines, le tout dans une atmosphère étrange ou  lumières et sons donnent au lieu un caractère  intimiste.   Avis de Télérama

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