Arts et AI. Un tableau réalisé par Intelligence artificielle vendu 432500 dollars

Arts et AI. Un tableau réalisé par Intelligence artificielle vendu 432500 dollars

Le tableau « Edmond de Belamy » fruit du travail du collectif français Obvious a été adjugée chez Christie’s à New York le 23/10/2018 pour 432 500 dollars.

Cette info glanée dans le  journal m’a incité à en savoir plus!

L’Ai et les algorithmes sont partout —- Origines de nouveaux pouvoirs et de richesses, ils sont également présents dans les arts!

« Edmond de Belamy » est le premier portrait « peint » par une intelligence artificielle proposé par Christie’s, la célèbre maison de ventes aux enchères. Derrière cette œuvre, il y a le collectif français Obvious. Rencontre.

C’est une étrange inscription qui figure à la place de la signature, en bas du tableau « Edmond de Belamy ». Il y est écrit « Min (G) max (D) Ex [log (D(x))] + Ez [log(1-D(G(z)))] ». Une équation qui va à coup sûr intriguer le public qui assistera à la vente de ce portrait au siège de Christie’s à New York, jeudi 25 octobre. La toile est la première réalisée par une intelligence artificielle (IA) que le célèbre établissement proposera aux enchères.

Une création française, qui plus est. « Edmond de Belamy » a été conçu sans pinceau, mais avec un ordinateur et des algorithmes, dans un appartement à deux pas de la gare du Nord à Paris. Le tableau est le fruit de la collaboration, depuis plus d’un an entre Gauthier Vernier, Pierre Fautrel et Hugo Caselles-Dupré – trois amis de longue date – et la machine.

Ils ont donné à un logiciel 15 000 portraits d’artistes et d’époques divers.

Pour le collectif, l’artiste n’est  pas ici uniquement l’intelligence artificielle. Il s’agit d’une collaboration homme – machine.

Christie’s a mis le portrait d’Edmond de Belamy en vente, c’est un moyen de tester un éventuel marché, le prix estimé était proche des 11 000  euros. Il s’est adjugé 432500 dollars.

Un collectionneur a déjà acheté l’un des portraits fabriqués par Obvious,

Pour le  groupe Obvious, c’est l’obligation aussi de financer ce travail de recherche en créativité, qui nécessite de  très gros moyens en puissance de calcul.

Le collectif Obvious n’est pas le seul à travailler création, algorithme, je peux citer Claire Malrieux voir article de 2015 sur  Claire Malrieux, artiste chercheuse en quête d’une modélisation du dessin aléatoire  – Exposition A dessin  voici l’article présentant son travail

J’avais eu le plaisir de retrouver son travail en 2016 à la Biennale de Venise dans l’un des pavillons annexes.

Quand l’AI s’immisce jusque dans les arts avec une telle reconnaissance …. cela fait froid dans le dos!

Qu’en pensez-vous?

Arts et AI – Obvious
Arts et AI -Obvious
Arts et AI -Obvious
Arts et AI -Claire Malrieux
Arts et AI -Claire Malrieux

Claire Malrieux, artiste chercheuse en quête d’une modélisation du dessin aléatoire contant l’univers – Exposition A dessin

J’ai découvert  le travail de Claire Malrieux  à l’espace Khiasma des Lilas.

L’exposition à dessin (métis, récits et climats) présente les recherches et créations de Claire Malrieux et les dessins de Constantin Alexandrakis.

Claire Malrieux est une artiste chercheuse, inventive à la recherche de nouvelle forme de dessins assistés par ordinateur. Elle a conçu des programmes composés de nombreux algorithmes qui sont liés à des bases de données d’images  recueillies auprès de chercheurs et intégrées sur le thème du temps qui passe et de l’histoire du monde , ou travaillées par elle sur le thème du climat. Elle nous offre à voir des dessins aux compositions infinies.

 

Elle présente deux axes de travail

Climat Général; les algorithmes puisent dans une base de données élaborées par ses propres dessins, elle introduit la couleur. Son objectif est de  » produire une fabulation graphique à propos du mystère du temps, du soleil au dessus de la terre, de la couleur du ciel et des saisons, des variations sensibles et climatiques ».

Atlas du Temps présent; les algorithmes puisent dans une base de données alimentées par les dessins, symboles, codes, notes de la recherche scientifique actuelle qu’elle appelle les lignes primitives. Cette oeuvre est à la fois un dessin ( génération aléatoire d’un dessin par jour), une collection en cours et un objet inachevé.

L’Atlas du temps présent a un site internet dédié. Il a bénéficié du soutien de la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques (FNAGP).

Ce que je trouve très intéressant dans sa recherche et quête, c’est qu’une grande partie de sa création repose sur des données  » scientifiques  » et une fois que le programme est conçu , il s’agit d’un travail de liens entre la communauté artistique et scientifique . Il faut aller à la rencontre des chercheurs, les convaincre et extraire de leurs sigles, codes, des données exploitables dans le but qui est le sien – une cartographie du temps qui passe – si j’ai bien compris…. Un travail de fourmi qui crée du lien …

A ces côtés , le travail minutieux et répétitif de Constantin Alexandrakis présente des dessins minutieux réalisés au stylo bille à la base et complété pour certains de poska et aquarelle. Son travail pouvant être caractérisé de gribouillis mêle entrelacs et lignes.

 

L’exposition a lieu du  6 mars au 7 mai

Espace Khiasma

15 rue Chassagnolle

93260 Les Lilas

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