Léon Spilliaert – Musée d’Orsay


Léon Spilliaert (1881-1946) Portrait de l’artiste par lui-même1903. Crayon graphite, encre noire et encre brune à la plume et au pinceau H. 27,4 ; L. 27,2 cm

Léon Spilliaert, peintre belge née en 1881 à Ostende, un bout du monde.

Homme d’une grande sensibilité, mélancolique, grand nerveux, lecteur de Nietzsche, écrivant des poèmes qu’il jette ensuite, il se dit né dans un monde étrange.

Amoureux de la nature, de la mer il disait: « La mer pour moi est un enchantement… Tout m’apparait à nouveau neuf, extraordinaire, fantastique. » Ostende 1920

Le Musée d’Orsay réalise sa 1ère exposition intitulée « Lumière et solitude » en France depuis 40 ans, 90 œuvres sont exposées sur environ 4500 réalisées. Le choix du musée s’est porté sur la période de sa jeunesse 1900 à 1919, celle où l’essence mélancolique de son art connaissait son apogée.
Ce sont principalement des dessins, peintures avec lavis, encre de chine. Il travaille dans des tonalités sombres des ambiances floues J’aime beaucoup cet artiste qui transpose la réalité- on parle de réalisme symbolique et qui dépeint l’intériorité faisant des autoportraits sans complaisance et choisissant principalement comme sujet des êtres esseulés et des étendues désertes.
Il côtoya des personnalités telles que Emile Verhaeren, Max Jacob, Pablo Picasso, Stefan Zweig, James Ensor, Constant Permeke, Paul Delvaux…

Extrait du Musée d’Orsay
« Léon Spilliaert est l’homme des solitudes inquiétantes, des perspectives infinies. Entre interrogations métaphysiques et culture flamande, il surprend, déroute par des oeuvres inclassables, inventant un symbolisme de la nuit intérieure qui marquera l’art belge. »


Extrait de « franceculture.fr/emissions/lart-est-la-matiere »
 » Au début du XXe siècle dans le crépuscule du symbolisme, en Belgique, un artiste dissout son visage dans l’encre de ses angoisses. le cœur griffé par les serres de la mélancolie Léon Spilliaert est un peintre hanté, visionnaire qui construit un rempart de papier et de lavis pour résister à l’emprise de sa ville – Ostende – sur son âme. L’inquiétude, les vertiges de la pensée, la précarité, le vide immense entre les choses, et l’ennui, ces tourments qui sculptent son corps anguleux deviennent les sujets fascinés de son oeuvre. Elle ne ressemble à aucune autre même si s’agitent dans les formes ou les atmosphères de ses peintures les contes d’Edgar Poe, le néant mallarméen, la lassitude de Maeterlinck. Quiconque est confronté à ses autoportraits retient pour toujours l’effet de l’ombre qui transforme un visage en spectre alors que le kaléidoscope des vitres, l’eau glacée des miroirs et les horloges dont les aiguilles s’agitent comme des faux vident la matière exsangue du réel.
Par un caprice prévisible du destin, ce très grand artiste en choisissant de s’abandonner à la contemplation fascinée de ses propres épouvantes a échappé à la célébrité. Voici que ces chefs-d’œuvre anxieux apparaissent sur les cimaises du musée d’Orsay. »

Si le coeur vous en dit, si covid le permet…. une très belle et courte exposition dans un lieu toujours enchanteur.

voici des tickets homme dans une coupe art déco Eugène Feuillatre….repérée à cette occasion

Ticket hommes en coupe Eugène Feuillatre – Musée d’Orsay

Je travaille depuis peu avec un nouvel outil et des envois intempestifs du même article ont eu lieu, bug informatique. Je vous prie de m’excuser. J’ai d’ailleurs créer une page pour les tickets de métro miniatures pour éviter de nouveaux problèmes –https://www.chrismali.com/miniatures-tickets-de-metro-disponibles-a-la-vente/

MERCI DE TOUJOURS ETRE LA

Bien à vous

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