Si vous ne connaissez pas l’art textile, vous le découvrirez , en voyant le travail de Simone Pheulpin.
Simone Pheulpin, artiste textile, crée des sculptures textiles depuis plus de 30 ans. Elle réinvente un tissu, toujours le même le calicot blanc écru non décati, celui-là même qu’elle côtoyait enfant dans sa région de Nancy, il était alors utilisé dans la fabrication de pneu automobile.
Elle crée des bandes de tissu qu’elle empile, enroule, serre, plie, pique donnant à ses sculptures des formes abstraites.
L’abstraction, c’est la liberté des formes, des volumes, des jeux d’ombres, des cassures.
Dans ces détails, on imagine la nature, le minéral, la pierre, les écorces, des falaises, un monde miniature vu au microscope!
Ces sculptures denses et complexes intègrent des milliers d’épingles.
L’exposition présente 20 années de création au travers une trentaine de ces oeuvres réparties entre la nef , la sacristie et la crypte.
La plus grande de ses oeuvres le nid – éclosion a demandé 9 mois de travail ( 3 à 4 h par jour) et a été crée pour l’exposition.
Le lieu, la chapelle expiatoire est un formidable écrin pour ces structures, sculptures, un dialogue se crée dans ce lieu chargé d’histoire.
J’ai découvert l’artiste Soyeon Cho à la galerie H- anciennement Galerie Sisso.
Soyeon Cho détourne les matériaux du quotidien les plus inattendus et les plus triviaux, tels que cotons-tige, fourchettes en plastique, animaux en plastique pour enfants, tapis nattes de paille, papiers divers, câbles, et autres petits objets et éléments prélevés dans la nature afin de créer des univers à multiples histoires.
Elle multiplie et construit de petits mondes,entre l’infiniment petit et de l’infiniment grand.
Elle présente également et pour la première fois ses peintures ( acryliques, fusain, crayon et feuille d’or) et aquarelles
Présentation de l’artiste par la Galerie H
» Soyeon Cho a développé le talent d’employer et de détourner les matériaux du quotidien les plus inattendus et les plus triviaux, tels que cotons-tige, fourchettes en plastique ou, dans le cas de cette exposition, animaux en plastique pour enfants ou nattes de paille, afin de les transcender et de produire, par leur assemblage, des univers magiques et étonnants.
Elle multiplie et construit de petits mondes, à la limite de l’infiniment petit et de l’infiniment grand, à la frontière des beaux-arts et de l’architecture, dans la veine d’une artiste issue de la même école new-yorkaise, Sara Sze. Ses installations, où les jeux de lumière ajoutent une grande poésie, renvoient le visiteur au monde de l’enfance, des rêves, lorsque tout était possible et imaginable, surtout le meilleur… Soyeon Cho nous permet de jeter un regard nouveau sur les objets qui nous entourent et nous réapprend à voir… Dans ce monde parfois si noir et si effrayant, elle nous enseigne que la beauté et la légèreté peuvent réapparaître au coin de nos rues, de nos appartements et jusque dans nos tiroirs de cuisines. Elle nous rappelle que la beauté réside dans la décision de l’artiste mais aussi et surtout, dans l’œil du regardeur…
Les œuvres de Soyeon Cho se lisent en plusieurs étapes : de la sensation de beauté pure à la nécessité d’un décryptage sensible de la perception…
Loin d’être seulement des visions idéales, elles suggèrent que, au-delà de la séduction, grondent de façon sous-jacente, les défis présents et futurs auxquels sont confrontés les êtres humains, tant sur le plan environnemental que sécuritaire. Le glacier perturbant qui est réalisé in-situ par l’artiste pour cette exposition inaugurale et qui s’élève vers le plafond de la galerie, se situe entre la vague du tsunami et la montagne de neige. Il fait écho autant à la fatalité de la fonte des glaces qu’à la boucherie puritaine de notre XXIe siècle. De même, son tapis volant passe de l’enchantement des Mille et Une Nuits à un cauchemar de plantes carnivores, entre le sublime et le mal être. Il est une pierre tombale, une dernière ode à la forêt avant sa disparition, un monument célébrant la perte… Pourtant, l’élévation, le vol, l’humour et l’apparente joliesse qui traversent chaque détail conservent l’espoir vivant et le désir de s’échapper, intact…
Ses peintures dévoilent des grilles et des montagnes qui apparaissent ou disparaissent sous le travail de la brosse, du crayon gras qui raye la peinture et des touches évanescentes de feuilles d’or. Elles suggèrent les prisons plus ou moins dorées dont nous nous entourons et n’ont pas la naïveté qu’on pourrait leur prêter : entre le noir et le blanc, elles oscillent entre le dessin et la peinture, entre le paradis et le paradis perdu… Envers et contre tout, l’essence de la démarche de Soyeon Cho est que reste vivace la possibilité inaltérable de réinventer notre univers, nos vies, de les recréer sans cesse.
Notre monde a-t-il vraiment plus besoin de prises de conscience plutôt que de retrouver sa capacité à rêver, à imaginer le meilleur et le plus beau, à transformer l’anodin en signifiant, le rien en tout, le laid en beauté, l’objet en œuvre, l’outil en art, le dur en doux et l’ironie en rire enfantin? Ce sont les questions que posent aujourd’hui les œuvres de Soyeon Cho sous leur apparente candeur… »
Ses installations ainsi que dessins et peintures m’ont touchée. Son travail de plasticienne travaillant avec des matériaux simples du quotidien font échos à mon travail plastique . Ses préoccupations sociétales et ses histoires sont à multiples lectures et interprétations. Ses dessins légers reposent et font entrer dans un monde calme et d’une autre dimension hors des contingences matérielles , au delà des nuages….
Exposition jusqu’au 15 octobre 2016
H GALLERY
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h.
Vous connaissez le slogan » On trouve tout à la Samaritaine ».
Un jour vous le réentendrez sûrement.
Crée en 1870, la Samaritaine est un batiment Art nouveau et Art déco admirable, inscrit au titre des monuments historiques.
Elle tire son nom d’une pompe construite au début du 17 ième siècle sous le Pont-Neuf. Cette pompe était destinée à alimenter en eau les parisiens de plus en plus nombreux. Elle était décorée d’une sculpture comportant la scène biblique de la Samaritaine offrant de l’eau au Christ .
La Samaritaine a subi de nombreuses transformations et a été fermée en 2005.
La Samaritaine a débuté en 2013 l’un des projets de rénovation architecturaux les plus emblématiques de Paris
Ce projet de grande envergure vise à préserver la beauté de l’édifice et de son existant tout en remodelant les volumes, intégrant les techniques actuelles d’économie, d’énérgie et d’écosystème. La réouverture n’est pas prévue avant 2016
L’exposition « Perle Rare » aux Ateliers de Paris,
C’est l’occasion de découvrir Chrismali et les artistes, artisans sélectionnés pour l’exposition principalement membres de l’association des Perliers d’Art de France.
Après l’exposition » Bijoux en résidence », les Ateliers de Paris vous invitent à « Perle Rare » qui met en scène des pièces d’exception, des sculptures et des bijoux.
« Perle Rare » vous propose;
– De découvrir 11 artistes contemporains,
– De voir des pièces d’exceptions,
– De rencontrer des verriers, maître d’art, artisans, plasticiens et bijoutiers,
d’échanger avec eux et découvrir leurs techniques. Ils vous y accueillent les samedis de 13h à 19h.
– De découvrir la magnifique galerie des Ateliers de Paris.
Merci Monsieur Jean-Paul Gautier pour le sol magique composé de mosaiques et de béton qui ne cesse d’enchanter tous les visiteurs.
– Et bien sûr d’encourager la création, les artistes et les artisans,
la municipalité et tous ceux qui soutiennent et oeuvrent pour ce lieu qui met en lumière les Métiers d’Art, du Design et la Mode
Collier crocheté éléments anciens insérés et rajoutés
médaillon fer patiné labradorite turquoise amethyste bois corail
mMédaillon bronze lien noir quartz et perle
Coordonnées
L’exposition Perle Rare est installée dans la galerie des Ateliers de Paris, 30 rue du Faubourg Saint-Antoine 75012 Paris
Du 28 novembre au 18 janvier 2014
Mardi au vendredi : 10h-13h & 14h-19h
Samedi : 13h-19h dont 4 samedis expo-vente les 07, 14 , 21 déc. et le 11 janvier
Fermée le lundi
Entrée Libre
La galerie sera fermée du 24 décembre au 1er janvier 2014