Ma deuxième exposition personnelle s’est déroulée à la galerie Espace Le Marais, petite galerie bleue située à la croisée de grands chemins, Musée Picasso, Musée Cognac Jay, Institut Finlandais, Le square Parc Royal.
Expo Fatras du 7 au 11 Octobre – Expo Paris métro – station Chaussée d’Antin du 15 au 28 septembre
Bonjour,
Je m’adresse à vous pour vous parler d’ art et de demain.
Dans cet aujourd’hui où je cherche le sens, où le temps qui passe est vital, il m’est difficile de communiquer sur l’art et la création. C’est pourquoi je me fais rare sur ce blog et dans les réseaux sociaux
Pourtant, non pas comme si rien ne se faisait – tout en cherchant le vrai, le simple, je continue à créer à partir de petits riens , de gestes intuitifs suivant mes axes et les affirmant:
La mixité, c’est la vie.
Avec peu, on peut faire beaucoup.
Tout est lié , tout est lien.
2 expositions décidées avant le confinement et le blocage de la vie culturelle vont avoir lieu en septembre et octobre.
Exposition Fatras – 7 au 11 octobre
Ma prochaine exposition personnelle s’intitule « Fatras »
Pour vous l’introduire, voici un poème:
« Dans ce fatras, ce grand n’importe quoi Je m’émerveille encore.
C’est le pouvoir de l’Art, Je puise ma force dans les petits riens du quotidien. Les feuilles des plantes, le Vert, un rayon de soleil, Des détails insolites, LA VIE tout autour, Cela me nourrit et je crée.
Eveil du regard et des consciences, Evasion et communion, L’Art est multiple. Présent en chacun de nous, Il ne demande qu’à éclore. Cultivons l’ art! » Chrismali
FExpo Fatras
L’exposition « Fatras » aura lieu Galerie – Espace le Marais- 15 rue Elzévir 75003
du 7 au 11 octobre- 5 jours seulement du mercredi au dimanche – de 13h à 19h
Je présenterai dessins, tableaux, sculptures. Le ticket de métro, médium de création sera à l’honneur. Je serais ravie de vous revoir et d’échanger avec vous.
Exposition Paris métro – Opéra – Station Chaussée d’Antin- ligne 9 du 15 au 28 septembre
Une oeuvre Chrismali » Le monde est fou- 1+1 =2+…. » sera exposée pendant 2 semaines à la station
» Chaussée d’Antin » – ligne 9 (direction Montreuil) .
Au coté de 500 oeuvres d’ artistes, vous pourrez voir cette oeuvre Chrismali reproduite dans un format 50*50 cm – tout proche de sa taille réelle .
Petite histoire du tableau réalisé avec des tickets de métro.
Le ticket de métro
Depuis 5 ans j’ai un intérêt pour le ticket de métro comme médium de création. Il symbolise le milieu urbain et représente ses connections, interactions, témoigne du beau et du sordide, du rythme de la vie d’aujourd’hui.
Ce petit carton très graphique me permet d’aborder de nombreux champs de création , il fait lien entre mes œuvres très diversifiées. Il est un élément essentiel dans mes peintures et s’intègrent dans mes sculptures et revues magazines transformées.
» 1+1=2+… », ce tableau se rattache à la thématique » le monde est fou .
Son propos est son titre et se situe dans l’expression « 1+1=2+… »
Toute somme de 2 actions porte en elle des conséquences qui apparaissent tôt ou tard.
La construction de ce tableau est née de la volonté de continuer à communiquer sur » la folie du monde d’aujourd’hui » d’une façon joueuse;
J’utilise la construction sous forme de puzzle – de jeux.
Le rythme est donné par la différence de tailles des dessins, leur placement, l es traits et écritures en noir sur fond blanc et sur tickets de métro
Une foultitude d’hommes sont représentés, stylisés de différentes manières, portraits, personnages entiers petits et grands, travestis, transformés.
Des animaux, hommes animaux, objets animent également cette fresque.
Le poème « La vie est belle, le monde est fou » fait écho à cette oeuvre.
« Le monde est fou presque partout. La vie est belle à qui sait la voir. Egarés sur les chemins des avoirs, nous en avons perdu nos êtres.
Tic-tac la roue tourne. L’immuable s’effrite, l’inexorable s’accélère.
Les yeux bandés, pieds et poings liés, comme des moutons, comme un seul homme, JE suis, TU es, NOUS sommes les parasites de la TERRE. Avides de toujours plus, destructeurs, sur consommateurs pas partageurs, nous avançons vers un avenir incertain connu non reconnu.
Alors quoi, la vie est belle, le monde est fou! Puisque rien ne change, vivons, aimons! Faisons de la poésie une arme d’expression massive qui parle d’amours, d’équilibres et de valeurs de vie.
Que les mots se disent, se chantent, s’envolent, de voix à voix, de pays en pays, d’un continent à l’autre. Qu’ils résonnent partout et soient entendus par tous.
Allez, vivons AUTREMENT, aimons, sourions à la vie! Nous sommes 7 milliards d’êtres concernés, ce n’est pas rien. Nous sommes ENORMES!
La vie est belle. Pour qu’elle le reste, soyons POETES ! » Chrismali
Oeuvre graphique à l’encre de Chine composée de 59 dessins et 3 mots/expression réalisés avec de l’encre de Chine sur 144 tickets de métro de Paris et région parisienne. Cette oeuvre de dimension 48*59 est présentée sur un papier 60*80.
Je salue mes amis artistes Catelain etNitrax qui participent également à cette manifestation artistique….
L’exposition- Faire son temps- Christian Boltanski
Le centre Pompidou présente une cinquantaine d’œuvres de Christian Boltanski. L’exposition conçue par Boltanski se présente comme une déambulation au travers ses nombreuses installations. L »exposition se nomme « faire son temps » il est ici question de temps. L’exposition nous accueille avec son panneau départ et nous laisse avec le panneau arrivée.
Encore une belle réussite du Palais de Tokyo qui nous plonge dans l’énergie créative, bouillonnante voir violente de 5 mégalopoles DACCA, LAGOS, MANILLE, MEXICO et TÉHÉRAN.
La Fondation Lafayette Anticipations, invite la designeuse Hella Jongerius et présente » Entrelacs »
L’exposition
Avec L’exposition Entrelacs, Hella Jongerius, HJ,nous fait entrer dans son processus de recherche et de création expérimentale autour du fil et du tissage.
Elle présente la création incertaine. HJ intègre les aléas du temps, de l’ espace, de l’erreur. Elle prend en compte le travail en cours perpétuel, la remise en question de règles, les possibilités quasi infinies de volumes sans coutures, l’ intégration de matière dans la matière. Elle pratique des expérimentations libres avec machine industrielle Jacquard.
L’exposition présente une monumentale installation- travail
encours ainsi que la réalisation de multiples objets, « choses »,
échantillons matières.
Le lieu
HJ a transformé le nouvel espace parisien du Marais dédié à l’art contemporain, – galerie Lafayette Anticipations en une grande fabrique de tissu ouverte au public. Les qualités performatives du bâtiment sont mises à contribution et les plateformes mobiles utilisées comme la structure d’un gigantesque métier à tisser en mutation constante.
Entrer dans l’exposition,, c’est comme entrer dans le studio d’un designer avec son équipe et les regarder travailler.
Un niveau de l’espace est donné aux Weavers Werkstatt. C’est une école de design industriel, où créateurs de textile et de mode, professeurs de tissage et HJ participent aux projets.
Hella Jongerius
La néerlandaise Hella Jongerius compte aujourd’hui parmi les figures les plus importantes du design international. Ella a pour spécialités des applications matières et textiles. Son travail repose et a toujours reposé sur l’application d’un processus industriel totalement défini et contrôlé ne laissant aucune place aux aléas.
Dès 2013, HJ a créé son propre studio « le Jongeriuslab » à Berlin. C’est un lieu ou l’expérimentation, le droit à l’erreur, le temps sont des facteurs d’une nouvelle création textile – libérée d’une partie des contraintes du monde industriel.
Au sein du Jongeriuslab, ses recherches théoriques et expérimentales portent principalement sur la signification des couleurs et des matériaux. Pour Lafayette Anticipations, elle a imaginé un projet autour du textile et du tissage.
Je vous conseille de participer à la visite guidée gratuite et forte intéressante. Elle dévoile le travail de la designeuse et présente le lieu qui a été conçu de manière très modulaire… Une galerie … fondation… à suivre.
C’est jusqu’au 8 septembre.
Lafayette Anticipations – Fondation d’entreprise Galeries Lafayette 9 rue du Plâtre 75004 Paris
A nouveau, Chrismali expose avec le Cercle des Artistes de Paris au Parc Floral de Paris, pavillon 18 , du 4 mai au 2 juin 2019.
Expo CAP 2019 Chrismali- Le monde est fou, la vie est belle
C’est l’occasion cette année de vous présenter une thématique sur laquelle repose nombre de mes créations actuelles. » La vie est belle, le monde est fou. »
Atul Didiya à la galerie Templon, exposition « the fragrance of a paper rose »
La Galerie Templon présente l’ un des pionniers de l’art contemporain indien Atul Dodiya, encore peu exposé en France.
3 thématiques sont présentées
1. »L’artiste a conçu une exposition inédite autour du peintre Morandi, célébration de la beauté d’un monde hanté par la peur de la perte, réunissant de nouvelles œuvres hybrides – peintures, installation et cabinets de curiosité. Un dialogue du film de Federico Fellini La Dolce Vita est le point de départ de l’exposition : lors d’une réception, face à un tableau de Morandi, le héros exprime sa fascination pour le calme et la beauté de la composition du peintre, avant de révéler son angoisse devant cette sérénité apparente : ‘la paix me fait peur, peut-être plus que tout. J’ai l’impression qu’il ne s’agit que d’une façade qui cache le visage de l’enfer’.
…. Vingt peintures directement puisées du film inaugurent le parcours.
2 La galerie présente également une série de peintures inspirées par les fresques italiennes de la Renaissance. La colonne de Brancusi y devient un motif abstrait récurrent. Atul Dodiya mêle les références autant qu’il marie les techniques (peinture à l’huile, mastic, stratifié) pour offrir à sa peinture une matérialité inédite.
3 Une installation « the fragrance of a paper rose »
» celle-ci nous montre, à la manière d’un grand cabinet de curiosités et aux travers trois grandes vitrines des « objets trouvés » et photographies d’Atul Dodiya rappelant l’œuvre de Morandi.
Atul Dodiya est né en 1959, vit et travaille à Mumbai en Inde. Il a été le premier à jeter des ponts entre art indien et occidental. L’expérience d’une année de formation à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris au début des années 1990 a été fondatrice. De la même génération que Subodh Gupta, Bharti Kher ou Sudarshan Shetty, il a emergé sur la scène internationale en même temps qu’eux dans les années 2010.
Son œuvre fait voisiner culture populaire et références au cinéma ou à la littérature. Derrière l’humour et la poésie, la politique reste un de ses sujets de prédilection.
Il est représenté dans les collections de nombreuses institutions internationales, dont celle du Mnam-Centre Pompidou. Il a pris part à la plupart des grandes expositions sur l’art indien organisées aux Etats-Unis, en Europe et en Asie ces dernières années.
Pour en savoir plus – Voir ci après l’ article de Siegfried Forster pour RFI (Radio France Internationale, radio et web) du 5 octobre 2012
« Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou
Vous avez peut-être vu ses célèbres icônes de Mahatma Gandhi à Delhi, Hong Kong ou New York, admiré ses époustouflants rideaux métalliques peints au Centre Pompidou, visité l’actuelle grande exposition de ses œuvres à Copenhague ou acheté un tableau à la galerie parisienne Daniel Templon qui organisait en automne sa première exposition personnelle en France. C’est à Paris, au début des années 1990, qu’Atul Dodiya a appris la grande liberté artistique qui caractérise son œuvre : « Cela a totalement changé ma manière de regarder la vie, l’art et mon environnement. J’habitais à quelques minutes du musée Picasso. Picasso pouvait tout faire, il n’avait jamais peur. Alors je me suis dit : je suis un tout petit artiste, pourquoi moi devrais-je avoir peur ? » Depuis, il s’autorise des sauts incroyables dans son style et ses supports : de la peinture à l’huile sur toile jusqu’aux rideaux métalliques. De Mondrian à Malevitch jusqu’à Mumbai et la culture populaire indienne du Bollywood. C’était lui le pionnier dans ce mélange d’influences et références entre l’histoire de l’art occidental et indien ou oriental. « Quand j’étais étudiant à Bombay, je me suis beaucoup intéressé aux réalisateurs français comme Truffaut, Chabrol, Bresson… mais c’était surtout Godard qui m’avait profondément touché. Dans ses films, il y a souvent plusieurs choses qui se passent au même moment. Les références et les citations que vous pouvez trouver dans mon travail prennent leurs racines quelque part aussi dans le travail de Godard. » La toute dernière œuvre d’Atul Dodiya a recours à l’actualité brûlante des destructions à Tombouctou. Le saccage des mosquées et l’histoire des scribes de Tombouctou l’ont profondément bouleversé. « Les scribes ont gardé un respect très profond pour la tradition Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou, au Mali. et leurs fameux manuscrits du temps où Tombouctou était une des capitales du savoir, au XII ème siècle. Un aspect important de mon travail, c’est l’usage de la langue. Et la langue officielle du Mali, c’est le français. Quand j’ai pensé à écrire quelque chose dans mes tableaux, j’ai pensé que le français serait la langue idéale. » Les peintures aussi lumineuses que hantées qui en résultent laissent apparaître des visages défigurés et des squelettes. Sur un fond sombre, presque noir, s’affichent des citations, héritage de sa fascination pour des écrivains et poètes français comme Baudelaire, Sartre, Camus, Gide ou Claude Royet-Journoud. Le français, une langue qu’il aime tant, mais qu’il ne maîtrise pas. « J’ai utilisé l’un des meilleurs livres sur la poésie française du XX ème siècle, c’est une édition bilingue, confie Dodiya. Je l’ai d’abord lu en anglais. Après je me suis dit, il serait mieux de l’écrire en français. Chaque mot a une signification très précise que chaque poète a minutieusement choisie. En conséquence, hors de France, les gens doivent chercher la signification, ils doivent faire des efforts, demander à des gens, surfer sur Internet, consulter des livres. C’est quelque chose qui me plaît. »
RFI- Siegfried FORSTER
Atul Dodiya
Atul Dodiya
Atul Dodiya
Atul Dodiya
Atul Dodiya
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Atul Dodiya l’Inde, la France et les scribes de Tombouctou