Voeux et plus Kiefer, Kentridge

Des Voeux pour tous!

EN 2022, Soyons heureux! 

C’est bon pour la santé .

Et refusons la peur, 

C’est encore meilleur!

Chrismali

Pour commencer l’année, une bonne nouvelle!

Bonne nouvelle!

Le 2 décembre 2021, lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, il a été décidé que l’année 2022 serait « l’Année Internationale des sciences fondamentales pour le développement durable ». 

A l’heure où les équilibres se fissurent, les inégalités s’accroissent, les certitudes passées tombent, il est bon de savoir que des équipes de chercheurs de nombreux pays vont collaborer ensemble pour envisager toutes les solutions de vie possible à partir de modélisations scientifiques et de données connues. Cette terminologie  » sciences fondamentales pour le développement durable » inclut tout aussi bien les domaines attendus de la physique, chimie, santé, climatologie que les sciences sociales et bien d’autres.

« L’ONU considère que les applications des sciences fondamentales sont essentielles aux progrès de la médecine, de l’industrie, de l’agriculture, des ressources en eau, de la planification de l’énergie, de l’environnement, des communications et de la culture. « Ces sciences et les technologies émergentes pourvoient aux besoins de l’humanité, en donnant accès à l’information et en améliorant la santé et le bien-être des personnes, des communautés et des sociétés », souligne-t-elle.

L’Année internationale des sciences fondamentales pour le développement durable braquera ainsi les projecteurs sur les liens entre les sciences fondamentales et les Objectifs de développement durable. Elle sera un moment clé de mobilisation pour convaincre de leur importance les responsables économiques et politiques, ainsi que le grand public, explique le site dédié. »

source https://www.ecoco2.com/blog/annee-internationale-des-sciences-fondamentales-pour-le-developpement-durable/

Projets Chrismali

En 2022, je souhaite mettre en avant le bien commun, les oeuvres communes, le collectif.

Pour démarrer l’année et se retrouver, l’exposition collective de Charenton – le salon Art et Liberté – du 20/01 au 12/02.

Depuis la rentrée scolaire 2021, j’ai ressenti le besoin de me nourrir d’art, d’un certain type d’art – celui qui montre que l’art est multiple, que  l’art est dans le regard , le faire et les intentions, que l’art est message et que l’art est chemin.

Je vous présente ci-après 2 grands artistes vivants inspirants qui travaillent sur la notion de mémoire et qui interrogent sur le sens de la vie.

2 Grands artistes Kentridge et Kiefer

William Kentdridge

Exposition récente William Kentridge  – Finally Memory Yields- galerie Marian Goodman – Paris

L’exposition est centrée sur le mythe de la Sibylle de Cumes qui écrivait votre destin sur une feuille de chêne et plaçait la feuille à l’entrée de sa grotte, formant peu à peu un amas de feuilles. Mais, alors que vous allier récupérer la feuille vous correspondant, un vent se mettait à souffler et faisait tourbillonner les feuilles, de sorte que vous ne saviez jamais si vous obteniez votre destin ou celui d’un d’autres .

La vidéo « Sibyl » a été conçu pour son opéra de chambre « waiting for the sibyl »:

« Les phrases qui apparaissent dans l’opéra de chambre proviennent d’un large éventail de sources : de proverbes, de phrases trouvées dans des cahiers, de vers de poètes de Finlande, d’Israël, d’Afrique du Sud, d’Afrique du Nord, de différents endroits d’Amérique du Sud et de par le monde – qui sont soit utilisées telles quelles, soit adaptées ou modifiées, mais qui répondent en quelque sorte à la question : « Dans quel but ? »

Les pages tournantes de Sibyl. font allusion au mythe de la sibylle de Cumes,.On souhaite éviter son destin, mais on sait qu’on va droit vers lui. Il plane ici l’idée que notre Sibylle contemporaine est en réalité l’algorithme, qui connaît nos destins mieux que nous-mêmes. »

L’artiste

William Kentridge est né en 1955 à Johannesbourg en Afrique du Sud où il vit et travaille toujours. Son œuvre est  pluridisciplinaire; il travaille avec le dessin, le film, la gravure, la performance, la sculpture et la peinture.

Il a également réalisé de  nombreuses mises en scènes d’opéras et de productions théâtrales. Il a participé à un nombre significatif de manifestations et biennales internationales comme la Documenta X (I997), XI(2002), et XIII et la Biennale de Venise (1993, I999 et 2005). Kentridge a reçu de nombreux prix et distinction comme le Praemium Imperiale Award de peinture (2019). En septembre 202I il est nommé membre étranger associé à l’Académie des Beaux-Arts en France.

Précédentes expositions Kentridge

Video Sibyl – extrait

Anselm Kiefer

Kiefer c’est l’artiste du gigantisme, un artiste à déchiffrer car ces messages sont nombreux. je le suis depuis des années. Tout comme Kentdrige, il m’inspire et je l’admire. Je vais vous présenter sa dernière exposition au grand palais éphémère ,. espace monumental de 10 000m2 conçu par l’architecte Jean Michel Wilmotte. C’est dans un univers de type grand hangar pour avions que Kiefer a imaginé son exposition  » Hommage à Paul Celan » . C’est là qu’il a posé ses toiles, installations et qu’il a simulé une partie de son atelier en nous exposant une partie des composants de ses œuvres.

Quand on pénètre dans le Grand Palais éphémère, on est stoppé par l’obscurité du lieu. Un temps d’adaptation est nécessaire pour percevoir les couleurs, reliefs des œuvres. Celles-ci comportent majoritairement des textes en allemand. C’est une très grande exposition Kiefer, une taille à sa hauteur.

Dans les extraits de son journal rédigés pendant la préparation de l’exposition au Grand Palais Éphémère, Anselm Kiefer écrit :

« Celan ne se contente pas de contempler le néant, il l’a expérimenté́, vécu, traversé…La langue de Paul Celan vient de si loin, d’un autre monde auquel nous n’avons pas encore été confrontés, elle nous parvient comme celle d’un extraterrestre. Nous avons du mal à la comprendre. Nous en saisissons ça et là un fragment. Nous nous y accrochons sans jamais pouvoir cerner l’ensemble. J’ai humblement essayé, pendant soixante ans. Désormais, j’écris cette langue sur des toiles, une entreprise à laquelle on s’adonne comme à un rite.

Je dois avouer que j’ai été déçue de ne pas comprendre tous ses textes écrits, cet hommage! On ressent une inspiration forte , une obsession ! il y a bien sûr, ce qui se ressent, pour moi c’était la violence, l’explosion, le besoin de rappeler l’histoire. La muséographie ne rend pas le propos de l’exposition compréhensible; seuls les titres allemands des œuvres étaient traduits.

Si vous voyez cette exposition, partagez moi votre sentiment!

Je vais prochainement aller à Pantin chez Taddaeus Ropac voir son exposition qui démarre.

Pour retrouver ses précédentes expositions voici des liens;

Beaubourg , BNF, Ropac Pantin, Gagosian Le Bourget,Kiefer exposition Whalhalla à la White Cube de Londres White Cube Londres