Atul Didiya à la galerie Templon

Atul Didiya à la galerie Templon, exposition  « the fragrance of a paper  rose »

 

La Galerie Templon présente l’ un des pionniers de l’art contemporain indien Atul Dodiya, encore peu exposé en France.

3 thématiques sont présentées

1. »L’artiste a conçu une exposition inédite autour du peintre Morandi, célébration de la beauté d’un monde hanté par la peur de la perte, réunissant de nouvelles œuvres hybrides – peintures, installation et cabinets de curiosité. Un dialogue du film de Federico Fellini La Dolce Vita est le point de départ de l’exposition : lors d’une réception, face à un tableau de Morandi, le héros exprime sa fascination pour le calme et la beauté de la composition du peintre, avant de révéler son angoisse devant cette sérénité apparente : ‘la paix me fait peur, peut-être plus que tout. J’ai l’impression qu’il ne s’agit que d’une façade qui cache le visage de l’enfer’.

…. Vingt peintures directement puisées du film inaugurent le parcours.

2 La galerie présente également une série de peintures inspirées par les fresques italiennes de la Renaissance. La colonne de Brancusi y devient un motif abstrait récurrent. Atul Dodiya mêle les références autant qu’il marie les techniques (peinture à l’huile, mastic, stratifié) pour offrir à sa peinture une matérialité inédite.

3 Une installation « the fragrance of a paper rose »

 »  celle-ci nous montre, à la manière d’un grand cabinet de curiosités et  aux travers  trois grandes vitrines des  « objets trouvés » et photographies d’Atul Dodiya rappelant  l’œuvre de Morandi.

 

Atul Dodiya est  né en 1959, vit et travaille à Mumbai en Inde. Il  a été le premier à jeter des ponts entre art indien et occidental. L’expérience d’une année de formation à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris au début des années 1990 a été fondatrice. De la même génération que Subodh Gupta, Bharti Kher ou Sudarshan Shetty, il a emergé sur la scène internationale en même temps qu’eux dans les années 2010.

Son œuvre fait voisiner culture populaire et références au cinéma ou à la littérature. Derrière l’humour et la poésie, la politique reste un de ses sujets de prédilection.

Il est représenté dans les collections de nombreuses institutions internationales, dont celle du Mnam-Centre Pompidou. Il a pris part à la plupart des grandes expositions sur l’art indien organisées aux Etats-Unis, en Europe et en Asie ces dernières années.

Pour en savoir plus – Voir ci après l’ article de Siegfried Forster pour RFI (Radio France Internationale, radio et web) du 5 octobre 2012

« Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou

Vous avez peut-être vu ses célèbres icônes de Mahatma Gandhi à Delhi, Hong Kong ou New York, admiré ses époustouflants rideaux métalliques peints au Centre Pompidou, visité l’actuelle grande exposition de ses œuvres à Copenhague ou acheté un tableau à la galerie parisienne Daniel Templon qui organisait en automne sa première exposition personnelle en France. C’est à Paris, au début des années 1990, qu’Atul Dodiya a appris la grande liberté artistique qui caractérise son œuvre : « Cela a totalement changé ma manière de regarder la vie, l’art et mon environnement. J’habitais à quelques minutes du musée Picasso. Picasso pouvait tout faire, il n’avait jamais peur. Alors je me suis dit : je suis un tout petit artiste, pourquoi moi devrais-je avoir peur ? » Depuis, il s’autorise des sauts incroyables dans son style et ses supports : de la peinture à l’huile sur toile jusqu’aux rideaux métalliques. De Mondrian à Malevitch jusqu’à Mumbai et la culture populaire indienne du Bollywood. C’était lui le pionnier dans ce mélange d’influences et références entre l’histoire de l’art occidental et indien ou oriental. « Quand j’étais étudiant à Bombay, je me suis beaucoup intéressé aux réalisateurs français comme Truffaut, Chabrol, Bresson… mais c’était surtout Godard qui m’avait profondément touché. Dans ses films, il y a souvent plusieurs choses qui se passent au même moment. Les références et les citations que vous pouvez trouver dans mon travail prennent leurs racines quelque part aussi dans le travail de Godard. » La toute dernière œuvre d’Atul Dodiya a recours à l’actualité brûlante des destructions à Tombouctou. Le saccage des mosquées et l’histoire des scribes de Tombouctou l’ont profondément bouleversé. « Les scribes ont gardé un respect très profond pour la tradition Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou, au Mali. et leurs fameux manuscrits du temps où Tombouctou était une des capitales du savoir, au XII ème siècle. Un aspect important de mon travail, c’est l’usage de la langue. Et la langue officielle du Mali, c’est le français. Quand j’ai pensé à écrire quelque chose dans mes tableaux, j’ai pensé que le français serait la langue idéale. » Les peintures aussi lumineuses que hantées qui en résultent laissent apparaître des visages défigurés et des squelettes. Sur un fond sombre, presque noir, s’affichent des citations, héritage de sa fascination pour des écrivains et poètes français comme Baudelaire, Sartre, Camus, Gide ou Claude Royet-Journoud. Le français, une langue qu’il aime tant, mais qu’il ne maîtrise pas. « J’ai utilisé l’un des meilleurs livres sur la poésie française du XX ème siècle, c’est une édition bilingue, confie Dodiya. Je l’ai d’abord lu en anglais. Après je me suis dit, il serait mieux de l’écrire en français. Chaque mot a une signification très précise que chaque poète a minutieusement choisie. En conséquence, hors de France, les gens doivent chercher la signification, ils doivent faire des efforts, demander à des gens, surfer sur Internet, consulter des livres. C’est quelque chose qui me plaît. »

RFI- Siegfried FORSTER

 

Atul Dodiya
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Atul dodiya
Atul Dodiya l’Inde, la France et les scribes de Tombouctou

Arts et AI. Un tableau réalisé par Intelligence artificielle vendu 432500 dollars

Arts et AI. Un tableau réalisé par Intelligence artificielle vendu 432500 dollars

Le tableau « Edmond de Belamy » fruit du travail du collectif français Obvious a été adjugée chez Christie’s à New York le 23/10/2018 pour 432 500 dollars.

Cette info glanée dans le  journal m’a incité à en savoir plus!

L’Ai et les algorithmes sont partout —- Origines de nouveaux pouvoirs et de richesses, ils sont également présents dans les arts!

« Edmond de Belamy » est le premier portrait « peint » par une intelligence artificielle proposé par Christie’s, la célèbre maison de ventes aux enchères. Derrière cette œuvre, il y a le collectif français Obvious. Rencontre.

C’est une étrange inscription qui figure à la place de la signature, en bas du tableau « Edmond de Belamy ». Il y est écrit « Min (G) max (D) Ex [log (D(x))] + Ez [log(1-D(G(z)))] ». Une équation qui va à coup sûr intriguer le public qui assistera à la vente de ce portrait au siège de Christie’s à New York, jeudi 25 octobre. La toile est la première réalisée par une intelligence artificielle (IA) que le célèbre établissement proposera aux enchères.

Une création française, qui plus est. « Edmond de Belamy » a été conçu sans pinceau, mais avec un ordinateur et des algorithmes, dans un appartement à deux pas de la gare du Nord à Paris. Le tableau est le fruit de la collaboration, depuis plus d’un an entre Gauthier Vernier, Pierre Fautrel et Hugo Caselles-Dupré – trois amis de longue date – et la machine.

Ils ont donné à un logiciel 15 000 portraits d’artistes et d’époques divers.

Pour le collectif, l’artiste n’est  pas ici uniquement l’intelligence artificielle. Il s’agit d’une collaboration homme – machine.

Christie’s a mis le portrait d’Edmond de Belamy en vente, c’est un moyen de tester un éventuel marché, le prix estimé était proche des 11 000  euros. Il s’est adjugé 432500 dollars.

Un collectionneur a déjà acheté l’un des portraits fabriqués par Obvious,

Pour le  groupe Obvious, c’est l’obligation aussi de financer ce travail de recherche en créativité, qui nécessite de  très gros moyens en puissance de calcul.

Le collectif Obvious n’est pas le seul à travailler création, algorithme, je peux citer Claire Malrieux voir article de 2015 sur  Claire Malrieux, artiste chercheuse en quête d’une modélisation du dessin aléatoire  – Exposition A dessin  voici l’article présentant son travail

J’avais eu le plaisir de retrouver son travail en 2016 à la Biennale de Venise dans l’un des pavillons annexes.

Quand l’AI s’immisce jusque dans les arts avec une telle reconnaissance …. cela fait froid dans le dos!

Qu’en pensez-vous?

Arts et AI – Obvious
Arts et AI -Obvious
Arts et AI -Obvious
Arts et AI -Claire Malrieux
Arts et AI -Claire Malrieux

Toi emoi – Artistes à la Bastille

Toi émoi – Artistes à la Bastille

C’est la nouvelle exposition de l’association des Artistes à la Bastille.

Elle se déroule dans le très beau lieu qu’est l’Espace Commines .

L'exposition présente le travail de 69 artistes réunis en une exposition autour d’une interrogation sur l’altérité, résumée par son titre : « TOI ÉMOI ».

« « TOI », c’est l’autre, différent de moi, proche ou lointain, qu’il soit humain, animal,végétal ou même … robotique.

« ÉMOI », car la rencontre est toujours interrogation, curiosité, bouleversement ; rêves ou cauchemars, histoires d’amour, de haine, rarement d’indifférence !

A l’heure où les sociétés sont prises du vertige de se refermer sur elles-mêmes, il est réconfortant de sentir, devant toutes ces créations, les désirs de partage se bousculer dans la tête des artistes. »

J’ai sélectionné quelques oeuvres qui j’espère vous donneront envie d’aller voir l’exposition, suivre ce collectif – allez voir le site de l’association.

du 15 au 18novembre 2018
à l’Espace Commines
17 rue Commines 75003 Paris

Bonne visite!

Mirella Rosner -May Chan Wai Mui
May Chan Wai Mui
Artistes à la Bastille- Regine De Forge de Parny
Artistes à la Bastille- Pascale Lefebvre
Artistes à la Bastille- Pascal Mathé
Artistes à la Bastille -Mirella Rosner- Elli Drouilleau
Artistes à la Bastille- Elisabeth Baillon
Artistes à la Bastille- Colette Rabeuthe
Artistes à la Bastille – Nathalie d’Alessandro
Artistes à la Bastille – macha Volodina Winterstein
Artistes à la Bastille – Loic Lortsch
Artistes à la Bastille – Elisabeth Lerolle
Artistes à la Bastille – Elisabeth Lerolle
Toi émoi- Artistes à la Bastille

 

 

Immmobilité fluide – sculptures – Verog et Nataliya Domina

Immmobilité fluide – sculptures – Verog et Nataliya Domina

Je connais le travail de Verog depuis des années et j’ai été heureuse de voir l’ensemble du travail présenté. Elle oeuvre sur le thème de l’emmaillotement et du cocon depuis longtemps utilisant utilisant de nombreux matériaux avec une prédilection pour le textile

J’ai par la même découvert Nataliya Domina et ses œuvres remarquables. Leurs univers se répondent et s’enrichissent par leur présence associée.

Dans la galerie, on pénètre dans un monde qui vous coupe de l’extérieur et du réel. On se retrouve dans un espace où organique, minéral, végétal,  animal cohabitent.

J’ai eu  l’impression de déliquescence, temps suspendu, obsolescence des corps.

La scénographie est admirable

Ces  sculptrices occupent une place particulière dans le vaste univers de la sculpture. Elles travaillent avec des matières peu communes et donnent naissance à des objets chargés d’émotions, interrogations.

Extrait du site de Verog

Présentation de Véronique George (Verog ) et Nataliya Domina tentent de créer une poésie organique a partir de matériaux dits « pauvres « .
Elles essaient de traduire le passage du temps en explorant les tensions , la déformation de l’objet et l’Informe ; ainsi solidité et fragilité cohabitent. 

A découvrir!

C’est jusqu’au 11 novembre à la galerie du Génie de la Bastille au  126 rue de Charonne 75011 Paris

Verog
Verog
Verog
Verog
Nataliya-Domina
Nataliya-Domina
Nataliya-Domina
Nataliya-Domina
Nataliya-Domina
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Verog
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