Art contemporain, art brut, art textile… art d’aujourd’hui… expositions et artistes. Art city guide principalement à Paris. L’art est multiple -Panorama non exhaustif – un certain regard
L’exposition à dessin (métis, récits et climats) présente les recherches et créations de Claire Malrieux et les dessins de Constantin Alexandrakis.
Claire Malrieux est une artiste chercheuse, inventive à la recherche de nouvelle forme de dessins assistés par ordinateur. Elle a conçu des programmes composés de nombreux algorithmes qui sont liés à des bases de données d’images recueillies auprès de chercheurs et intégrées sur le thème du temps qui passe et de l’histoire du monde , ou travaillées par elle sur le thème du climat. Elle nous offre à voir des dessins aux compositions infinies.
Elle présente deux axes de travail
Climat Général; les algorithmes puisent dans une base de données élaborées par ses propres dessins, elle introduit la couleur. Son objectif est de » produire une fabulation graphique à propos du mystère du temps, du soleil au dessus de la terre, de la couleur du ciel et des saisons, des variations sensibles et climatiques ».
Atlas du Temps présent; les algorithmes puisent dans une base de données alimentées par les dessins, symboles, codes, notes de la recherche scientifique actuelle qu’elle appelle les lignes primitives. Cette oeuvre est à la fois un dessin ( génération aléatoire d’un dessin par jour), une collection en cours et un objet inachevé.
L’Atlas du temps présent a un site internet dédié. Il a bénéficié du soutien de la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques (FNAGP).
Ce que je trouve très intéressant dans sa recherche et quête, c’est qu’une grande partie de sa création repose sur des données » scientifiques » et une fois que le programme est conçu , il s’agit d’un travail de liens entre la communauté artistique et scientifique . Il faut aller à la rencontre des chercheurs, les convaincre et extraire de leurs sigles, codes, des données exploitables dans le but qui est le sien – une cartographie du temps qui passe – si j’ai bien compris…. Un travail de fourmi qui crée du lien …
A ces côtés , le travail minutieux et répétitif de Constantin Alexandrakis présente des dessins minutieux réalisés au stylo bille à la base et complété pour certains de poska et aquarelle. Son travail pouvant être caractérisé de gribouillis mêle entrelacs et lignes.
Je me suis intéressée au nail-art grâce à ma rencontre avec Donatienne Lucas qui le pratique et a pris le temps de m’expliquer son histoire et particularités.
Pour se former, elle s’est rendue en Asie. Elle reconnait que le nail art n’est pas arrivé en France, la culture française n’étant pas encore ouverte à la parure des ongles. Pour le nail-art, chaque doigt doit enrichir le corpsAujourd’hui en France, le nail-art est associé à la personnalisation des ongles et il est pratiqué en grande majorité par des asiatiques à destination d’asiatiques, les femmes russes et d’Europe de l’Est ont recours également au nail art afin d’être » fatale jusqu’au bout des ongles ».
Seul le show-biz utilise le nail-art comme un art de la scène, les stars de la pop asiatique ont été précurseurs.
En Asie, il existe 2 types de nail art, le style japonais « Kawai » se caractérise par un esprit bon enfant et manga et le style coréen qui est plus glam.
Il existe également un style russe et Europe de l’Est qui prône le coté séduction.
De source wikipédia, le nail-art est est né au 13 ièm siècle chez les peuples Incas, hommes et femmes décoraient leurs ongles en hommage à leurs dieux, ou en y dessinant des animaux (par exemple, des aigles).
L’essor du Nail Art en Asie n’eut lieu au qu’xxe siècle, principalement dans les pays asiatiques, tels que le Japon ou la Corée pour lesquels la parure des ongles est un élément du paraître.
Pour wikipédia, le nail-art est ornemental et n’est pas un art.
Que dire alors du tatouage ? Et du fait qu’aujourd’hui, l’art est multiple. Il est vrai que les ambassadeurs du nail-art sont les stars de la scène et non les créateurs des dessins et parures d’ongles qui restent dans l’anonymat… pour l’instant
Les célébrités du nail-art sont Lady Gaga, Rihana, Katty Perry, Chung ainsi que nombreuses stars de la pop asiatique comme Ayumi Hamasaki.
Le nail-art intéresse les industriels et les chercheurs. Les découvertes et produits spécifiques sont incroyables.
« Les principaux ingrédients du Nail Art sont le vernis et la peinture acrylique, mais pas seulement. Certaines marques essaient d’innover en créant de nouvelles sortes de vernis, ayant des effets de plus en plus surprenants; vernis textures « caviar », ou encore velours ( vernis dont on peut modifier la couleur), vernis holographiques, vernis photochromiques ( changent de couleur selon l’exposition aux rayons Ultra Violets, de couleurs différentes à l’ombre ou au soleil), vernis thermochromiques (Vernis qui changent de couleur selon la température) …
Donatienne et Tzu Chian Chen
Donatienne s’est formée à Taiwan auprès de Tsu Chian Chen qui est membre du jury de plusieurs compétitions de nail art ( Sinail, TNA cup…).
Pour un nail-art de vos ongles ou une formation, vous pouvez contacter Dona au 06 19 13 47 57.
Je serais heureuse de vous présenter mes créations récentes sculptures et peintures lors de l’exposition annuelle d‘Aliz’Art qui se tiendra du 30 mars au 8 avril.
C’est au « 148 »
148 avenue Paul-Vaillant Couturier
94120 Alfortville
Le thème de l’année est Alfortville entre passé et présent.
Au programme aquarelle, encres, techniques mixtes et collage, sculptures et peintures sur porcelaine.
Le public ne s’y est pas trompé, je n’avais jamais vu autant de monde dans une galerie privée d’art moderne parisienne.
Cette exposition Chronochrome est une rétrospective de l’oeuvre de Jesus Rafael Soto, décédé en 2005 à l’age de 81 ans, pionnier du cinétisme, artiste de l’abstraction, de la lumière, du mouvement et des jeux d’optique.
Ses recherches graphiques, cinétiques et ludiques sont admirablement mis en scène dans la galerie.
Sont exposées une soixante d’oeuvre réalisées entre 1957 et 2003, des tableaux, tableaux mobiles, tableaux volume, sculpture au sol, sculptures au sol, au mur et au plafond et son installation déambulatoire « Pénétrable ».
Soto a vécu entre Paris et Caracas à partir de 1950. Il a cotoyé et travaillé sous l’influence de Pietr Mondrian et Lazlo Moholy-Nagy et a collaboré dès 1952 avec Alexander Calder, Fernand Léger, Antoine Pevsner, Henri Laurens, Hans Arp.
La ligne et le jeu d’optique sont partout présent.
Plaisir des yeux et des sens, c’est jusqu’au 28 février, allez y!
Jusqu’au 14 mars 2015 a lieu la très belle exposition de Marinette Cueco, artiste du végétal, qui tresse, tisse, noue, et compose des tentures et tableaux avec des fibres végétales, herbes, éléments naturels. Ces œuvres expriment la quiétude et sont un hymne au végétal. C’est à la Galerie Univer 6 cité de l’ameublement 75011.
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Marinette Cueco est la femme du peintre Henri Cueco. Plasticienne se consacrant au tissage et tressage d’herbes dès la fin des années 70, elle est attirée par le monde végétal et lui rend hommage dans ses oeuvres
Elle travaille aujourd’hui en prélevant des échantillons de la nature – pierre, végétaux. Elle compose des oeuvres et installations in situ ou dans le calme de son atelier.Ramasseuse de végétaux en tous genres (graines, pétales, feuilles, tiges, cailloux, terres rares et épluchures…) et géologue, elle réalise de minutieuses compositions de très grands ou très petits formats tout en préservant les couleurs naturels des éléments. Ces œuvres sont empreintes d’une grande sensibilité.
L’installation réalisée dans l’enceinte de la galerie ainsi que la trentaine de créations exposées m’ont ravi et je vous invite à la découvrir.
févrierOn peut noter également une belle connivence avec les peintures encres et aquarelles de Raphaëlle Pia exposées à la galerie jusqu’au 7 février.
Le Centre Pompidou consacre une rétrospective complète à l’architecte américano-canadien Frank Owen Gehry, acteur majeur de la scène architecturale contemporaine. Cette exposition intervient en même temps que l’ouverture de la Fondation Louis Vuitton et le début de la construction de la Fondation Luma en Arles.
De sa maison de Santa Monica en Californie (1978) à la Fondation Louis Vuitton (2014), en passant par le Walt Disney Concert Hall (2003) ou encore le Musée Guggenheim de Bilbao (1997), cette exposition d’appréhender l’œuvre de Gehry dans sa globalité.
Vue de l’exposition « Frank Gehry »
Galerie sud, octobre 2014
60 projets, présentés par le biais de 225 dessins et de 67 maquettes d’étude sont ainsi regroupés selon un parcours thématique articulé en six pôles : « Elémentarisation-segmentation, 1965-1980 », « Composition-assemblage, 1980-1990 », « Fusion-interaction, 1990-2000 », « Tension-conflit, 1990-2000 », « Continuité-flux, 2000-2010 », « Singularité-unité, 2010-2015 ». Auxquels s’ajoutent deux pôles complémentaires : « urbanisme », qui met en évidence l’ancrage du langage de l’architecte dans une réflexion urbanistique visant à la requalification de quartiers désindustrialisés, et « computation », qui met l’accent sur l’outil informatique et son impact sur sa méthode de projet. Enfin, le parcours est enrichi de nombreux diaporamas et vidéos dont le film Esquisses de Frank Gehry, que le cinéaste Sidney Pollack lui a consacré en 2005.
Frank Gehry montre un goût sans cesse renouvelé pour l’expérimentation et la création d’une architecture en mouvement.
Coup de coeur
J’ai beaucoup aimé cette exposition.
Pour le coté intimiste et les vidéos qui nous révèlent la personnalité de l’artiste principalement celle réalisée par Sidney Pollack , ses très beaux desssins à main levée et peut être en un seul trait, 1eres esquisses griffonnées de ces projets et surtout de le voir monter ces maquettes progressivement manuellement bien qu’aider, la technique et les logiciels 3D intervenant ensuite.
Tout son processus créatif est décortiqué pour notre plaisir et grand intérêt.
Autres informations
Film de 199o de www.ted.com qui nous montre combien Franck Gerhy aime parler , vulgariser son travail – Video
Dossier de presse très complet de l’exposition réalisé par le centre Pompidou – DP– cliquez sur dossier de presse PDF – pour le télécharger
Latifa Echakhch – « l’air du temps «
L’exposition en salle 315 consiste en une installation, scénographie de Latifa Echakhch, jeune artiste et prix Marcel Duchamp 2013, Dans cette oeuvre, nous sommes acteurs et partons à la découverte comme un voyage de petits éléments côtoyant les nuages. Elle s’appelle » l’air du temps « , je la surnomme » les pieds dans les nuages »
Elle est à la fois poétique, douce et inquiétante par le jeu différent d’impression que suscite les 2 faces des nuages.
On peut y découvrir divers éléments d’histoires plus ou moins dérisoires; valise, flacon de parfum, livres, puzzle représentant des souvenirs d’enfance.
Pour en savoir plus sur Latifa Echakhch, je vous invite à consulter l’article du journal Artaissime (photo jointe) ou consulter l’article en ligne page 9
Incontournable à Paris lors des fêtes de Noel la zone Grands Magasins, place Vendome, Concorde, Champs Elysées et rue Saint Honoré et rue du Faubourg Saint Honoré. Les boutiques et la ville offrent des belles réalisations visuelles et artistiques.
Mon coup de cœur va à la vitrine de Colette, réalisée par l’artiste Duy Anh Nhan Duc, « plasticienne végétale ». L’oeuvre exposée se nomme » Voyage céleste ».
Cette artiste a travaillé avec des aigrettes, ces faisceaux de poils, ou de soies de certains akènes,
(la partie supérieure du calice porté par divers fruits et graines) que le vent et parfois le le souffle des petits et grands dispersent. Ici c’est l’ours Bibor qui essaime les aigrettes avec douceur.
Merci à Colette de nous faire découvrir l’univers magique de Duy Anh.
J’ai découvert et rencontré Fred Kapilo à Montrouge lors de la boutique Ulup de Montrouge.
Je suis tombée sur la porte de son ancien atelier peinte par lui au 42 rue Victor Hugo et de fil en aiguille l’ai trouvé.
Fred Kapilo vit depuis une quinzaine d’années à Montrouge, pour autant il n’a pas d’atelier.
Alors avec d’autres artistes, il investit des lieux délaissés et squatte – sous tolérance plus ou moins longue.
En ce moment, c’est à Bagnolet qu’il s’exprime au 91 rue Sadi Carnot, dans un lieu, une maison qui devrait prochainement faire l’objet, comme bien souvent, d’un beau projet immobilier.
Fred Kapilo est un artiste qui revendique son statut d’artiste à part entière et ce depuis qu’il a quitté l’école des Beaux Arts de Toulouse. De temps en temps, des petits boulots viennent l’aider à continuer son choix de vivre en tant qu’artiste.
Son nom lui a été donné par ses copains d’école – au départ appélé « Kapilo tracté » par ceux-ci – ce qui signifie « tiré par les cheveux, il a choisi finalement « Kapilo »
Dès la fin de ses études, il ouvre son 1er atelier en 1996 avec un collectif qui se nomme « Articulo Dégripam ». Depuis , de nombreuses vies collectives se sont succédées et des oeuvres ont été réalisées dans de nombreux coins de France, en Allemagne et autres pays.
Il a également fait parti du groupe des artistes du « 59 rue de Rivoli » à Paris.
Kapilo aime les actions collectives et travailler entouré d’artistes tout en partageant des projets.
Il revendique une reconnaissance du statut précaire de l’artiste et demande la mise en place d’une « rémunération minimale de l’artiste ».
Avec les collectifs dont il fait partie, il organise des actions, manifestations ou l’art sous toutes ses formes est un lien social, lieu de rencontres, d’expérimentation et d’échanges
Il définit sa peinture comme spontanée, s’articulant aujourd’hui principalement autour de personnages alphabet.
Il réalise une peinture « brute » – colorée – rempli de personnages, d’ êtres symboles – à lecture multiple.