Art contemporain, art brut, art textile… art d’aujourd’hui… expositions et artistes. Art city guide principalement à Paris. L’art est multiple -Panorama non exhaustif – un certain regard
Je me suis intéressée d’abord à la femme, elle dégage une force de vie et une joie communicante. Puis j’ai découvert son travail et l’ai aimé.
Elle s’intéresse à l’humain, au vrai, à la différence, des points qui nous rassemblent.
J’ai eu envie de vous la faire découvrir.
Ybah est la contraction de son prénom et de son nom. Y pour Yvette.
Ybah sonne bien, un brin mystérieux et proche de la terre.
Il est vrai qu’elle sculpte la terre, l’argile et fait ensuite des bronzes, des résines.
Elle est sculpteur de moments d’intimité , elle choisit la vie, la complicité, le vrai de chacun, c’est flagrant dans la scène du hammam.
Elle capte l’âme de ses modèles et nous fait porter attention aux inclinaisons des visages, aux marques du temps jouent sur les corps, aux rondeurs qui expriment la vie et ne cache rien. Elle dévoile la personnalité par petites touches. Elle crée des moments d’intimité avec ses modèles qu’elle nous offre.
Elle vit entre Paris et le Perche ou elle travaille dans son atelier.
Elle a toujours été proche de l’intime des femmes et de leurs corps travaillant avec des femmes rondes et les guidant pour affirmer leur féminité.
J’ai envie de vous faire découvrir le Cercle des Artistes de Paris, une association qui organise depuis 13 ans son exposition. C’est ma deuxième participation et j’ai pu percevoir ainsi l’âme de ce salon ou règne complicité et bonne humeur. Le choix des oeuvre est éclectiques – « pour tout les goûts » comme dirait Emannuel Risser, son directeur artistique. Vous serez conquis par les rencontres avec les artistes, certaines créations et la magie du lieu.
La petite histoire
Voilà 13 ans qu’ a été créée l’association dans le but de réunir dans un cadre somptueux, le Parc Floral de Paris, des artistes de tous les horizons artistiques.
Le but est de promouvoir l’art et de présenter à un large public, un panel éclectique de la création artistique. Le Parc Floral Parc Floral de Paris s’est imposé comme un endroit idéal, compte-tenu de sa fréquentation et de ses activités touchant des personnes de tout âge n’ayant pas forcément accès à l’Art.
Voici un extrait du prologue de la présidente Annick Febvre qui trduit bien les motivations et état d’esprit de cette manifestation et des précédentes.
« Cette exposition….un institution tant elle recueille de visiteurs et d’admirateurs…nous avons souvent le plaisir de revoir des familles qui reviennent avec leurs enfants.
Nous tenons beaucoup à notre image de « manifestation populaire » ou chacun peut se projeter dans son propre imaginaire à travers les œuvres et trouver en un instant sa part de rêves.Beaucoup d’enfants et de parents sont heureux de venir à la rencontre des artistes présents et se découvrent souvent des sensibilités communes. Cette exposition est avant tout un lieu d’échanges, échanges entre les artistes, échanges avec nos visisteurs et sa richesse réside essentiellement dans cet idéal de culture… »
La structure est minimaliste, elle repose essentiellement sur un petit groupe d’artistes conquis par le côté « familial » de l’association et qui n’hésite pas à aider bénévolement et amicalement.
Le salon 2015
Depuis 2002 , c’est environ une centaine d’artistes peintres, graveurs, sculpteurs et photographes qui exposent chaque année dans le cadre idyllique du parc Floral et du pavillon 18.
Certains artistes sont des habitués et pour d’autres, cela peut être leur première exposition. Le choix des artistes repose sur la sélection du jury composé d’une dizaine de membres.
Je ne pouvais vous présenter tous les talents de cette édition.
J’ai capturé certaines oeuvres, rencontré certains artistes , voici donc en image une promenade au pavillon nymphéa. Seulement une trentaine des artistes sont présentés dans les photos. Venez vous aussi découvrir et nous faire part de votre ressenti. Un livre d’or est à votre disposition et le catalogue de l’exposition – livret avec une photo d’une oeuvre de chaque artiste ainsi que ces coordonnées vous sera offert si vous le voulez bien.
Mes coups de cœur vont à Monika Andren pour son abstrait mouvant , sa belle palette et sa transparence, François Agate pour ses sculptures pierre et verre, silhouette que l’on a envie de toucher, Ybah pour sa sculpture classique dans des situations de tous les jours empreintes d’émotion, Kapheine pour ses paysages collage, papier, fil, textile qui vont dans le sens de mes recherches actuelles et dont j’ai aimé la composition et la palette, Chantal Hemery pour ses femmes aux formes inventées et ses magnifiques patines, Josée Ricard pour son excellente mosaïque « petite culotte », RAF pour son tableau de signalisation avec ses petites voitures et le trésor caché, et Anne-Marie Boudet pour ses photos et sa série évanescence en noir et blanc qui sait suggérer l’invisible.
J’y expose « mes petits mondes » , sculptures miniatures dans une jolie vitrine adossée à la magnifique bambouseraie du parc. Pour les découvrir c’est ici.
Je vous souhaite une belle visite! Prenez votre temps, revenez!
C’est jusqu’au 14 juin.L’exposition est gratuite et le parc floral est libre d’accès en mai et juin – payant pour les journées « concert jazz » de juin ( en général le dimanche). Voir adresse en fin d’article.
Le salon de Montrouge 2015 – une très belle année, un grand crû!
J’ai beaucoup aimé le choix des artistes de cette année, la cohérence qu’il s’en dégage, le bon équilibre entre tous les médias présentés; beaucoup de vidéos, des mixtes médias au sein d’installations ou d’œuvres uniques,pas de vidéos longues. Le parcours est très agréable, on déambule et on découvre au détour des « allées », les oeuvres . Continuer la lecture de Le salon de Montrouge – lieu d’émergence de nouveaux talents fête ses 60 printemps
L’exposition à dessin (métis, récits et climats) présente les recherches et créations de Claire Malrieux et les dessins de Constantin Alexandrakis.
Claire Malrieux est une artiste chercheuse, inventive à la recherche de nouvelle forme de dessins assistés par ordinateur. Elle a conçu des programmes composés de nombreux algorithmes qui sont liés à des bases de données d’images recueillies auprès de chercheurs et intégrées sur le thème du temps qui passe et de l’histoire du monde , ou travaillées par elle sur le thème du climat. Elle nous offre à voir des dessins aux compositions infinies.
Elle présente deux axes de travail
Climat Général; les algorithmes puisent dans une base de données élaborées par ses propres dessins, elle introduit la couleur. Son objectif est de » produire une fabulation graphique à propos du mystère du temps, du soleil au dessus de la terre, de la couleur du ciel et des saisons, des variations sensibles et climatiques ».
Atlas du Temps présent; les algorithmes puisent dans une base de données alimentées par les dessins, symboles, codes, notes de la recherche scientifique actuelle qu’elle appelle les lignes primitives. Cette oeuvre est à la fois un dessin ( génération aléatoire d’un dessin par jour), une collection en cours et un objet inachevé.
L’Atlas du temps présent a un site internet dédié. Il a bénéficié du soutien de la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques (FNAGP).
Ce que je trouve très intéressant dans sa recherche et quête, c’est qu’une grande partie de sa création repose sur des données » scientifiques » et une fois que le programme est conçu , il s’agit d’un travail de liens entre la communauté artistique et scientifique . Il faut aller à la rencontre des chercheurs, les convaincre et extraire de leurs sigles, codes, des données exploitables dans le but qui est le sien – une cartographie du temps qui passe – si j’ai bien compris…. Un travail de fourmi qui crée du lien …
A ces côtés , le travail minutieux et répétitif de Constantin Alexandrakis présente des dessins minutieux réalisés au stylo bille à la base et complété pour certains de poska et aquarelle. Son travail pouvant être caractérisé de gribouillis mêle entrelacs et lignes.
Je me suis intéressée au nail-art grâce à ma rencontre avec Donatienne Lucas qui le pratique et a pris le temps de m’expliquer son histoire et particularités.
Pour se former, elle s’est rendue en Asie. Elle reconnait que le nail art n’est pas arrivé en France, la culture française n’étant pas encore ouverte à la parure des ongles. Pour le nail-art, chaque doigt doit enrichir le corpsAujourd’hui en France, le nail-art est associé à la personnalisation des ongles et il est pratiqué en grande majorité par des asiatiques à destination d’asiatiques, les femmes russes et d’Europe de l’Est ont recours également au nail art afin d’être » fatale jusqu’au bout des ongles ».
Seul le show-biz utilise le nail-art comme un art de la scène, les stars de la pop asiatique ont été précurseurs.
En Asie, il existe 2 types de nail art, le style japonais « Kawai » se caractérise par un esprit bon enfant et manga et le style coréen qui est plus glam.
Il existe également un style russe et Europe de l’Est qui prône le coté séduction.
De source wikipédia, le nail-art est est né au 13 ièm siècle chez les peuples Incas, hommes et femmes décoraient leurs ongles en hommage à leurs dieux, ou en y dessinant des animaux (par exemple, des aigles).
L’essor du Nail Art en Asie n’eut lieu au qu’xxe siècle, principalement dans les pays asiatiques, tels que le Japon ou la Corée pour lesquels la parure des ongles est un élément du paraître.
Pour wikipédia, le nail-art est ornemental et n’est pas un art.
Que dire alors du tatouage ? Et du fait qu’aujourd’hui, l’art est multiple. Il est vrai que les ambassadeurs du nail-art sont les stars de la scène et non les créateurs des dessins et parures d’ongles qui restent dans l’anonymat… pour l’instant
Les célébrités du nail-art sont Lady Gaga, Rihana, Katty Perry, Chung ainsi que nombreuses stars de la pop asiatique comme Ayumi Hamasaki.
Le nail-art intéresse les industriels et les chercheurs. Les découvertes et produits spécifiques sont incroyables.
« Les principaux ingrédients du Nail Art sont le vernis et la peinture acrylique, mais pas seulement. Certaines marques essaient d’innover en créant de nouvelles sortes de vernis, ayant des effets de plus en plus surprenants; vernis textures « caviar », ou encore velours ( vernis dont on peut modifier la couleur), vernis holographiques, vernis photochromiques ( changent de couleur selon l’exposition aux rayons Ultra Violets, de couleurs différentes à l’ombre ou au soleil), vernis thermochromiques (Vernis qui changent de couleur selon la température) …
Donatienne et Tzu Chian Chen
Donatienne s’est formée à Taiwan auprès de Tsu Chian Chen qui est membre du jury de plusieurs compétitions de nail art ( Sinail, TNA cup…).
Pour un nail-art de vos ongles ou une formation, vous pouvez contacter Dona au 06 19 13 47 57.
Je serais heureuse de vous présenter mes créations récentes sculptures et peintures lors de l’exposition annuelle d‘Aliz’Art qui se tiendra du 30 mars au 8 avril.
C’est au « 148 »
148 avenue Paul-Vaillant Couturier
94120 Alfortville
Le thème de l’année est Alfortville entre passé et présent.
Au programme aquarelle, encres, techniques mixtes et collage, sculptures et peintures sur porcelaine.
Le public ne s’y est pas trompé, je n’avais jamais vu autant de monde dans une galerie privée d’art moderne parisienne.
Cette exposition Chronochrome est une rétrospective de l’oeuvre de Jesus Rafael Soto, décédé en 2005 à l’age de 81 ans, pionnier du cinétisme, artiste de l’abstraction, de la lumière, du mouvement et des jeux d’optique.
Ses recherches graphiques, cinétiques et ludiques sont admirablement mis en scène dans la galerie.
Sont exposées une soixante d’oeuvre réalisées entre 1957 et 2003, des tableaux, tableaux mobiles, tableaux volume, sculpture au sol, sculptures au sol, au mur et au plafond et son installation déambulatoire « Pénétrable ».
Soto a vécu entre Paris et Caracas à partir de 1950. Il a cotoyé et travaillé sous l’influence de Pietr Mondrian et Lazlo Moholy-Nagy et a collaboré dès 1952 avec Alexander Calder, Fernand Léger, Antoine Pevsner, Henri Laurens, Hans Arp.
La ligne et le jeu d’optique sont partout présent.
Plaisir des yeux et des sens, c’est jusqu’au 28 février, allez y!
Jusqu’au 14 mars 2015 a lieu la très belle exposition de Marinette Cueco, artiste du végétal, qui tresse, tisse, noue, et compose des tentures et tableaux avec des fibres végétales, herbes, éléments naturels. Ces œuvres expriment la quiétude et sont un hymne au végétal. C’est à la Galerie Univer 6 cité de l’ameublement 75011.
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Marinette Cueco est la femme du peintre Henri Cueco. Plasticienne se consacrant au tissage et tressage d’herbes dès la fin des années 70, elle est attirée par le monde végétal et lui rend hommage dans ses oeuvres
Elle travaille aujourd’hui en prélevant des échantillons de la nature – pierre, végétaux. Elle compose des oeuvres et installations in situ ou dans le calme de son atelier.Ramasseuse de végétaux en tous genres (graines, pétales, feuilles, tiges, cailloux, terres rares et épluchures…) et géologue, elle réalise de minutieuses compositions de très grands ou très petits formats tout en préservant les couleurs naturels des éléments. Ces œuvres sont empreintes d’une grande sensibilité.
L’installation réalisée dans l’enceinte de la galerie ainsi que la trentaine de créations exposées m’ont ravi et je vous invite à la découvrir.
févrierOn peut noter également une belle connivence avec les peintures encres et aquarelles de Raphaëlle Pia exposées à la galerie jusqu’au 7 février.