Jérome Mesnager est partout, ses grands corps blancs « symbole de lumière, de force et de paix » qu’il peint depuis plus de 30 ans vous surprennent au détour de promenades parisiennes et pourquoi pas au détour de voyages lointains (Japon, Chine, Egypte, Mauritanie, Italie, L’Inde, NewYork…°
Artiste de l’Est prisien, il vit et travaille aujourd’hui à Montreuil. Pour le rencontrer, profitez des portes ouvertes des ateliers d’artistes de Montreuil mi-octobre, il vous reçoit dans sa maison bleue.
En 1995, il réalise une grande peinture murale rue de Ménilmontant, dans le XXe, C’est nous les gars de Ménilmontant (rue de Ménilmontant et rue Sorbier).
En 2009, il a carte blanche pour peindre les murs de l’hôpital Saint Antoine.C’est surement son lieu d’exposition permanent le plus important par le nombre.Il a ainsi apporté couleur et humour à l’hôpital utilisant les objets de cet espace public dans cet espace.
La majorité des photos présentées sont issues de photos prises à l’hôpital, 148 rue du Faubourg Saint-Antoine.
Entrez-libre……………………… Ne vous privez pas d’une visite, c’est dans le bâtiment moderne de l’hôpital.
Coiffeur dans le quartier Jourdain à Belleville…………
Elle occupe l’espace se situant à l’entrée de la galerie un beau lieu, traversant, propice à la convivialité qui accueille une vingtaine de créateurs.
J’aime les tissus africains et j’ai tout de suite été séduite par l’atmosphère chaleureuse, colorée et gaie que Myriam Maxo a installée. Il faut dire qu’elle fait très bon ménage avec sa voisine, la styliste Nash Prints It, qui travaille elle aussi à partir de pagnes africains et qui crée les chemises présentées.
Myriam a lancé sa marque après des études de design et de communication en Angleterre complétées par la suite par du design de jardin.
Aujourd’hui, elle travaille presque exclusivement avec des tissus africains. En discutant avec Myriam, j’ai pu percevoir ses multi facettes qui vont de l’espace extérieur avec des aménagements et des mobiliers à l’espace intérieur avec des petits tabourets déhoussables, des coussins, des pochettes et ses magnifiques doudous qui vous accueillent à votre entrée dans la galerie.
Myriam est heureuse car deux de ses sculptures monumentales textiles ayant demandées 7 mois de travail et exposées récemment au parc de Sarcelles viennent d’être achetées par l’organisme social OSICA.
Elle m’a montré de photos d’un projet sur lequel elle travaille actuellement « des panneaux de sols textiles » qui peuvent couvrir le sol dans sa totalité ou seulement une partie. SUPERBE!
Vous la découvrirez un jour ou l’autre…
Elle expose doudous, tabourets et coussins à la galerie Simone – jusqu’au 23 mars
Quatre artistes sont réunis pour cette exposition et inventent, filent, cousent, brodent, trouent et dessinent.
Vision de corps , de fisl, de jeu du fil,de transparence des tissus, de mots de fil…
Muriel Baumgartner, travaille sur le corps écorché et bestiaire, le fil devient organique et vivant.
FullMano brode sur tout support, sauf le tissu, il dessine avec le fil un univers, entre provocation et affirmation,
où les hommes et le point de croix font bon ménage.
Agnès Maitrejean fait ressurgir les souvenirs de l’enfance,
entre travaux d’aiguilles et imagerie populaire, elle mélange les temps, entre passé et à venir, rêve et réalité.
Magali Touvron, le fil devient tatouage, elle a traversé les mers pour nous rapporter de ses voyages
imaginaires d’étranges reliques et des fragments de tissu peau brodés.
Une bien jolie exposition ou sérieux et drôlerie se côtoient. C’est jusqu’au 21 mars.
La 10 ème édition du salon Miniartextile de Montrouge est superbe.
L’exposition a d’abord été présentée à Come en Italie, il s’agit là-bas de leur 23èm édition. Elle est parrainée par l’association Arte&Arte. C’est un événement international de grande qualité, comprenant des artistes majeurs déjà connus et une sélection d’oeuvres choisies d’artistes de tout horizon tant géographique que technique, le point commun étant le fil .
Les principaux artistes sont;
Le londonien Yinka Shonibare présente un tableau sculptural composite et haut en couleur inspiré de tableaux de Fragonnard
L’argentin Manuel Ameztoy nous emmène dans une forêt rouge luxuriante
L’américainMandy Greer présente une impressionnante installation textile située au centre de la salle.
La française Mai Tabakian avec son univers coloré faits de drôles de champignons
La sud-africaineFiona Kirkwood qui travaille sur la chevelure
La chinoise Beili Liu nous enchante avec un parterre de disques rouges mouvants symbolisant la vie des enfants qui naissent.
Les japonais Kumi Yamashita, Noriko Narahira, Keiichi Nagasawa et Takaaki Tanaka.
Les artistes bénéficient des efforts et aménagements de la ville de Montrouge, un magnifique batiment rénové, vaste, haut de plafond aux multiples possibilités, une scénographie très réussie avec des éclairages qui mettent en relief toutes les oeuvres.
C’est jusqu’au 23 mars, tous les jours de 10h à 19h.
Le Beffroi, 2 place Emile Cresp, 92 Montrouge.
L’italien Giuseppe Cocco qui présente très belle installation mélant vidéo, peinture, mots
Du 16 au28 mars 2013 Chrismali vous accueille chez les Mégères
les chrismaliens
Les chrismaliens
Chrismali vous réserve une suprise, une nouvelle collection « brut porcelaine » en préparation … des pièces légères et sensibles – bagues, collier, boucles d’oreille et bracelet. Cette toute première collection porcelaine comporte une vingtaine de pièces. Cobalt et oxyde doré alliés à la matière brut de la porcelaine fine font de ces pièces des bijoux à la fois simples et remarquables.
Du 4 au 10 avril 2014, Chrismali à l’ exposition annuelle Aliz’Art,
L’association Aliz’Art présente au « 148 » » à Alfortville, son exposition artistique annuelle intitulée « Paris en couleur » .
Aquarelles, peintures à l’huile àl’acrylique et collages, sculptures et porcelaines peintes…
Chrismali vous présentera ses grands tableaux collages sur Paris « Quai de la Villette, Paris Tour Eiffeil, Jaurès et sa rotonde et Travaux quai de l’Ourcq ainsi que « ses sculptures » les petits mondes » et la série des Totem.
En partenariat avec Culturamat, association de guide conférencières, le livre réalisé en collaboration avec l’association Aliz’Art sera présenté et dédicacé.
L’installation « Les passages » s’est posée à l’Abbaye, 10 quai Beaubourg à Saint-Maur 94100
L’abbaye est une maison de retraite pas comme les autres, dont le slogan est
« Conjuguer vie privée et vie sociale » et qui n’a de cesse de cultiver l’intergénérationnel ( crèche et centre de formation) , les arts (nombreuses expositions, théatre dans le ‘établissement) et d’ouvrir son lieu et son parc aux autres (marche de Noel, brocante, spectacles dans le théatre…).
Chaque mois est l’occasion de proposer activités, animations qui réunit les pensionnaires et les amateurs d’autres lieux.
L’installation a trouvé pour un temps sa place dans l’atrium, un magnifique endroit, aéré, lumineux, haut de plafond, lieu de vie et d’animation…
Voici quelques photos….dommage, il y avait du soleil…………………………….
L’installation étant voyageuse, toute proposition pour un déplacement futur vers un lieu abrité, lumineux, aéré et passant…. serait la bienvenue.
Hall d’immeuble, d’entreprise, boutique, … lieux de PASSAGES
Du 4 au 10 avril, Chrismali participe à l’exposition « Paris en couleur » de l’association Aliz’Art
C’est au 148 rue Paul Vaillant Couturier à Alfortville, dans la belle et vaste salle de la ville d’Alfortville dédiée aux expositions temporaires.
Aliz’Art fête ses 10 ans.
Aliz’Art , c’est tout d’abord un groupe d’amis animé par la passion de la peinture et des arts au sens large.
La peinture sur porcelaine et le cartonnage ont également enrichi la pallette des activités des membres.
Chaque année Aliz’Art présente un thème d’exposition ou un invité d’honneur
Cette année, c’est « Paris en couleur » – le thème invité d’honneur.
Par le passé, Aliz’Art a eu le plaisir d’accueillir et de vous présenter de nombreux artistes principalement aquarellistes.
Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou
Le surréalisme occupe une place essentielle dans l’histoire de l’art et des idées pour la première moitié du 20e siècle. Lors de sa fondation, en 1924, il affirme son ambition subversive, réinventer la création en mettant en avant l’inconscient et le rêve. Cette première phase du surréalisme est connue, celle qui suit beaucoup moins. En 1927, une partie de ses membres, parmi les plus influents, s’engage au Parti Communiste Français et, pour rendre compatible art et matérialisme dialectique, cherche de nouvelles pratiques pour bouleverser le réel.
Je suis allée voir cette exposition par hasard – en sortant de celle de Cartier Bresson, personne ne m’en avait parlé. Superbe hasard car jusqu’ici, je n’avais qu’une vision limitée principalement aux toiles célèbres de Dali, aux photos de Man Ray et objets de Duchamp.
L’exposition dans son ensemble, plus de 200 œuvres sont présentées, des premiers ready-made de Marcel Duchamp aux sculptures de Miró de la fin des années 1960 apporte un éclairage particulier sur ce grand mouvement artistique et particulièrement engagé, en continuelle recherche.
Il est évident que les orientations contemporaines actuelles sont dans la logique des préoccupations, des tentatives et orientations du mouvement surréaliste dès son origine. On peut regretter qu’il n’y est qu’une femme artiste présentée Dora Maar, les mannequins féminins d’Hans Bellmer étant eux très largement présents. L’exposition vous invite à découvrir des oeuvres qui interrogent, pleines de drôlerie, résolument actuelles pour certaines, le tout dans une atmosphère étrange ou lumières et sons donnent au lieu un caractère intimiste. Avis de Télérama
ULUP – Un Lieu Un Prétexte – le concepstore à géométrie variable version Chrismali et Des-Sacs
Des infos sur la première et prochaine édition d’ULUP du 13 au 26 mai, c’est ICI
ULUP, c’est le nom donné à la boutique nomade et éphémère de créateurs proposée par Chrismali et Des-sacs, revistée à chaque fois, en fonction des lieux, des moments de l’année, des créateurs présentés.Ulup vous propose des articles de créateurs choisis dans une ambiance conviviale, ludique et singulière.
Pourquoi le choix d’une boutique nomade et éphémère
Pas de boutique à plein temps.
De la liberté! Qui a dit « loué, c’est resté libre! »
Du temps pour créer
Rencontrer d’autres créateurs
S’implanter dans de nouveaux quartiers
Mutualiser les moyens et les énergies
Plus on est nombreux plus on est fort
Pour pouvoir échanger et apprendre les uns des autres
Ne pas se retrouver dans la solitude et les doutes du créateur isolé
Limiter les risque financiers
Faire des partenariats
….
L’originalité d’ULUP et l’origine de son nom
ULUP signifie Un Lieu Un Prétexte.
Son propos est dans ses 4 mots. ULUP – une boutique sur un moment choisi – autour d’un événement dans le quartier de l’événement.
Ulup propose de vous faire découvrir le quartier, ses voisins, ses particularités et anecdotes et bien sûr des créateurs et une ambiance chaque fois différente.
Pour découvrir les événements de la première et prochaine édition d’ULUP, c’est ICI
Les mots d’ordre d’Ulup sont découvertes, initiatives, aspect ludique, accueil personalisé et convivial.
Les créatrices et le collectif Happy Hour Shop ont crée à l’occasion de la nuit blanche dans le quartier du Marais,avec Judith Benichou, conférencière de Culturamat,une visite guidée nocturne « intitulée » Le Chat noir de la nuit blanche « .
Avec le photographe Malik Aourir, une cabine photographique a été installée dans la cabine d’essayage de la boutique de la rue Charlot. Un concours de la photo la plus drole a permis à la gahgante de réaliser un book photos avec le photographe Malik Aourir.
Avec la créatrice Matina Martz a été organisé un défilé de mode dans le haut Marais.
Une chorale a été invitée au moment de Noel sur la placette au croisement de la rue de Turenne et de la rue Charlot.
Pour la fête des mères, le photographe Romain Nicolas a réalisé de très belle photos des liens mères-enfants.
La Galerie Karsten Greve présente Il mondo di Fausto Melotti, une très belle rétrospective de l’oeuvre de Melotti.
Fausto Melotti, grand artiste italien est né avec le 20èm siècle, il a suivi une formation initiale d’ingénieur, puis s’est tourné vers la musique et par la suite vers la sculpture. Contemporain et proche de Luciano Fontana et de Fortunato Depero, il appartient au courant abstrait milanais. Ses premières œuvres traduisent un certain dépouillement dans lequel on lui reconnait une référence rythmique et musicale. La critique italienne le considère comme un précurseur du minimalisme et de l’arte povera. Ses œuvres ultérieures acquièrent un caractère plus théâtral et narratif par l’ajout de figurines et de petits objets.
La reconnaissance de son oeuvre intervient dès 1967 lors d’une exposition à Milan, il obtient de nombreux prix et réalise de nombreuses expostions en Italie et en Europe.
Melotti est décédé en 1986.
L’exposition présentée couvre toute son oeuvre avec des peintures et sculptures mélants métal, plâtre et textiles, terre et petits objets.
Cette magnifique rétrospective se termine le 26 avril. Amateurs d’art contemporain et tout particulièrement de sculptures, ne la laissez pas passer…
Le Palais de Tokyo, un musée toujours aussi surprenant et déroutant présente l’exposition « l’état du ciel »
Il y a des lieux rares comme celui-ci ou l’on va en se disant – que va t’il se passer?
Est ce que je vais comprendre, aimer, détester, être indifférent, être furieux?
Est ce que je vais apprendre quelque chose.
« L’état du ciel « au Palais de Tokyo donne a voir des propositions de l’attention active des artistes à l’état du réel, l’artiste étant le témoin de son époque; des données physiques, morales, économiques et politiques…
Un projet ambitieux en 3 parties – Le volet 1 a débuté le 14 février.
Une petit anecdote et des photos, c’est ainsi que je vais vous donner ma perception de cette exposition.
Le Palais de Tokyo, c’est grand et parfois on passe même des salles gigantesques. C’est ainsi que vers la fin de la visite, j’ai eu envie de refaire des photos des grandes peintures tags et que j’ai découvert un espace ou je n’étais pas allée.
La partie « Des choses en moins , des choses en plus ». (14 février -2 mars)
Vu de loin, des personnes qui déambulent dans un grand espace quasi vide et parmi elles, 2 vélos qui roulent…
Insolite! En regardant mieux, je vois une femme seule nue qui elle aussi marche, s’arrête, prend des mesures de son corps avec un mètre ruban, les annonce à haute voix, les inscrits au sol, les additionne ou les multilplie.
A bien y regarder il y a également des dessins au mur et sur les vitres de corps et de leurs mesures.
C’est clair, une performance est en train de se passer sans bruit – sans presque personne, devant mes yeux.
Je visite tout l’espace , il y également comme une cabine préfabriquée trouée d’ou on a une perception différente des choses. un objet marqué « essayer moi », un kit de présentation, modulable pour exposition ou autre qui tiend dans une sorte de grande malle. et des visiteurs qui se promènent intrigués.
En repartant, je croise un groupe et les entend parler.
» Tu as vu la femme nue dans l’espace? »
Un autre renchérit » Tu as vu les vélos? »
Et un 3èm qui questionne « Nus aussi? »
Cela m’a fait rire , sourire et j’espère que vous aussi.
Il est des lieux comme celui-ci qui vous font modifier la perception des choses – qui vous surprennent, banalisent et vous ouvrent … Ce n’est pas la 1ère fois que cette sensation curieuse se produit au Palais de Tokyo.
La partie « Nouvelles histoire de fantômes » -(14 février- 7 septembre)
Il s’agit ici d’une grande installation vidéo qui vous immerge dans une réflexion – proposition sur la perte des êtres qui vous entourent. C’est traité comme un mur des lamentations qui s’installe aussi au sol…
On peut survoler ou y passer des heures à tout décoder, tenter de comprendre ou seulement regarder ces images seules ou composées qui créent un univers calme et impressionnant. Une oeuvre qui ne vous laisse pas indifférent.