Art contemporain, art brut, art textile… art d’aujourd’hui… expositions et artistes. Art city guide principalement à Paris. L’art est multiple -Panorama non exhaustif – un certain regard
La 10 ème édition du salon Miniartextile de Montrouge est superbe.
L’exposition a d’abord été présentée à Come en Italie, il s’agit là-bas de leur 23èm édition. Elle est parrainée par l’association Arte&Arte. C’est un événement international de grande qualité, comprenant des artistes majeurs déjà connus et une sélection d’oeuvres choisies d’artistes de tout horizon tant géographique que technique, le point commun étant le fil .
Les principaux artistes sont;
Le londonien Yinka Shonibare présente un tableau sculptural composite et haut en couleur inspiré de tableaux de Fragonnard
L’argentin Manuel Ameztoy nous emmène dans une forêt rouge luxuriante
L’américainMandy Greer présente une impressionnante installation textile située au centre de la salle.
La française Mai Tabakian avec son univers coloré faits de drôles de champignons
La sud-africaineFiona Kirkwood qui travaille sur la chevelure
La chinoise Beili Liu nous enchante avec un parterre de disques rouges mouvants symbolisant la vie des enfants qui naissent.
Les japonais Kumi Yamashita, Noriko Narahira, Keiichi Nagasawa et Takaaki Tanaka.
Les artistes bénéficient des efforts et aménagements de la ville de Montrouge, un magnifique batiment rénové, vaste, haut de plafond aux multiples possibilités, une scénographie très réussie avec des éclairages qui mettent en relief toutes les oeuvres.
C’est jusqu’au 23 mars, tous les jours de 10h à 19h.
Le Beffroi, 2 place Emile Cresp, 92 Montrouge.
L’italien Giuseppe Cocco qui présente très belle installation mélant vidéo, peinture, mots
L’installation « Les passages » s’est posée à l’Abbaye, 10 quai Beaubourg à Saint-Maur 94100
L’abbaye est une maison de retraite pas comme les autres, dont le slogan est
« Conjuguer vie privée et vie sociale » et qui n’a de cesse de cultiver l’intergénérationnel ( crèche et centre de formation) , les arts (nombreuses expositions, théatre dans le ‘établissement) et d’ouvrir son lieu et son parc aux autres (marche de Noel, brocante, spectacles dans le théatre…).
Chaque mois est l’occasion de proposer activités, animations qui réunit les pensionnaires et les amateurs d’autres lieux.
L’installation a trouvé pour un temps sa place dans l’atrium, un magnifique endroit, aéré, lumineux, haut de plafond, lieu de vie et d’animation…
Voici quelques photos….dommage, il y avait du soleil…………………………….
L’installation étant voyageuse, toute proposition pour un déplacement futur vers un lieu abrité, lumineux, aéré et passant…. serait la bienvenue.
Hall d’immeuble, d’entreprise, boutique, … lieux de PASSAGES
les Passages à l’Abbaye Saint Maurles Passages à l’Abbaye Saint Maurles Passages à l’Abbaye Saint Maur
les Passages à l’Abbaye Saint Maur
Du 4 au 10 avril, Chrismali participe à l’exposition « Paris en couleur » de l’association Aliz’Art
C’est au 148 rue Paul Vaillant Couturier à Alfortville, dans la belle et vaste salle de la ville d’Alfortville dédiée aux expositions temporaires.
Aliz’Art fête ses 10 ans.
Aliz’Art , c’est tout d’abord un groupe d’amis animé par la passion de la peinture et des arts au sens large.
La peinture sur porcelaine et le cartonnage ont également enrichi la pallette des activités des membres.
Chaque année Aliz’Art présente un thème d’exposition ou un invité d’honneur
Cette année, c’est « Paris en couleur » – le thème invité d’honneur.
Par le passé, Aliz’Art a eu le plaisir d’accueillir et de vous présenter de nombreux artistes principalement aquarellistes.
Le surréalisme et l’objet – une très belle exposition du Centre Pompidou
Le surréalisme occupe une place essentielle dans l’histoire de l’art et des idées pour la première moitié du 20e siècle. Lors de sa fondation, en 1924, il affirme son ambition subversive, réinventer la création en mettant en avant l’inconscient et le rêve. Cette première phase du surréalisme est connue, celle qui suit beaucoup moins. En 1927, une partie de ses membres, parmi les plus influents, s’engage au Parti Communiste Français et, pour rendre compatible art et matérialisme dialectique, cherche de nouvelles pratiques pour bouleverser le réel.
Je suis allée voir cette exposition par hasard – en sortant de celle de Cartier Bresson, personne ne m’en avait parlé. Superbe hasard car jusqu’ici, je n’avais qu’une vision limitée principalement aux toiles célèbres de Dali, aux photos de Man Ray et objets de Duchamp.
L’exposition dans son ensemble, plus de 200 œuvres sont présentées, des premiers ready-made de Marcel Duchamp aux sculptures de Miró de la fin des années 1960 apporte un éclairage particulier sur ce grand mouvement artistique et particulièrement engagé, en continuelle recherche.
Il est évident que les orientations contemporaines actuelles sont dans la logique des préoccupations, des tentatives et orientations du mouvement surréaliste dès son origine. On peut regretter qu’il n’y est qu’une femme artiste présentée Dora Maar, les mannequins féminins d’Hans Bellmer étant eux très largement présents. L’exposition vous invite à découvrir des oeuvres qui interrogent, pleines de drôlerie, résolument actuelles pour certaines, le tout dans une atmosphère étrange ou lumières et sons donnent au lieu un caractère intimiste. Avis de Télérama
La Galerie Karsten Greve présente Il mondo di Fausto Melotti, une très belle rétrospective de l’oeuvre de Melotti.
Fausto Melotti, grand artiste italien est né avec le 20èm siècle, il a suivi une formation initiale d’ingénieur, puis s’est tourné vers la musique et par la suite vers la sculpture. Contemporain et proche de Luciano Fontana et de Fortunato Depero, il appartient au courant abstrait milanais. Ses premières œuvres traduisent un certain dépouillement dans lequel on lui reconnait une référence rythmique et musicale. La critique italienne le considère comme un précurseur du minimalisme et de l’arte povera. Ses œuvres ultérieures acquièrent un caractère plus théâtral et narratif par l’ajout de figurines et de petits objets.
La reconnaissance de son oeuvre intervient dès 1967 lors d’une exposition à Milan, il obtient de nombreux prix et réalise de nombreuses expostions en Italie et en Europe.
Melotti est décédé en 1986.
L’exposition présentée couvre toute son oeuvre avec des peintures et sculptures mélants métal, plâtre et textiles, terre et petits objets.
Cette magnifique rétrospective se termine le 26 avril. Amateurs d’art contemporain et tout particulièrement de sculptures, ne la laissez pas passer…
Le Palais de Tokyo, un musée toujours aussi surprenant et déroutant présente l’exposition « l’état du ciel »
Il y a des lieux rares comme celui-ci ou l’on va en se disant – que va t’il se passer?
Est ce que je vais comprendre, aimer, détester, être indifférent, être furieux?
Est ce que je vais apprendre quelque chose.
« L’état du ciel « au Palais de Tokyo donne a voir des propositions de l’attention active des artistes à l’état du réel, l’artiste étant le témoin de son époque; des données physiques, morales, économiques et politiques…
Un projet ambitieux en 3 parties – Le volet 1 a débuté le 14 février.
Une petit anecdote et des photos, c’est ainsi que je vais vous donner ma perception de cette exposition.
Le Palais de Tokyo, c’est grand et parfois on passe même des salles gigantesques. C’est ainsi que vers la fin de la visite, j’ai eu envie de refaire des photos des grandes peintures tags et que j’ai découvert un espace ou je n’étais pas allée.
La partie « Des choses en moins , des choses en plus ». (14 février -2 mars)
Vu de loin, des personnes qui déambulent dans un grand espace quasi vide et parmi elles, 2 vélos qui roulent…
Insolite! En regardant mieux, je vois une femme seule nue qui elle aussi marche, s’arrête, prend des mesures de son corps avec un mètre ruban, les annonce à haute voix, les inscrits au sol, les additionne ou les multilplie.
A bien y regarder il y a également des dessins au mur et sur les vitres de corps et de leurs mesures.
C’est clair, une performance est en train de se passer sans bruit – sans presque personne, devant mes yeux.
Je visite tout l’espace , il y également comme une cabine préfabriquée trouée d’ou on a une perception différente des choses. un objet marqué « essayer moi », un kit de présentation, modulable pour exposition ou autre qui tiend dans une sorte de grande malle. et des visiteurs qui se promènent intrigués.
En repartant, je croise un groupe et les entend parler.
» Tu as vu la femme nue dans l’espace? »
Un autre renchérit » Tu as vu les vélos? »
Et un 3èm qui questionne « Nus aussi? »
Cela m’a fait rire , sourire et j’espère que vous aussi.
Il est des lieux comme celui-ci qui vous font modifier la perception des choses – qui vous surprennent, banalisent et vous ouvrent … Ce n’est pas la 1ère fois que cette sensation curieuse se produit au Palais de Tokyo.
John GiornoJohn GiornoJohn GiornoJohn Giorno
La partie « Nouvelles histoire de fantômes » -(14 février- 7 septembre)
Il s’agit ici d’une grande installation vidéo qui vous immerge dans une réflexion – proposition sur la perte des êtres qui vous entourent. C’est traité comme un mur des lamentations qui s’installe aussi au sol…
On peut survoler ou y passer des heures à tout décoder, tenter de comprendre ou seulement regarder ces images seules ou composées qui créent un univers calme et impressionnant. Une oeuvre qui ne vous laisse pas indifférent.
Hélène Aziza présente chez elle au 19 rue Paul Fort une exposition de pièces choisies « Autour du Japon ».
Elle vous accueille dans le cadre très privé de sa maison, vaste lieu, dédié le temps des expositions à l’art, elle reçoit cette fois et juqu’au 13 février des artistes contemporains japonais ou travaillant en lien avec le Japon.
Pour ce quatrième opus de « Autour du Japon », j’ai eu le plaisir de découvrir ou revoir
Le talentueux céramiste japonais Shozo Michikawa dont certaines pièces semblent sortir d’un volcan – et paraissent comme des roches volcaniques ayant subi torsion et déchirure.
L’artiste travaille sur la friction des éléments et l’enchevêtrement des plaques.
L »artiste Koho Wada, maître en art floral qui met en scène la végétation, travaillant tout particulièrement le très petit
Marie-Hélène Guelton , créatrice textile présente ses kimonos et installations textiles; voilage, transparence et shibori.
Betty de Paris, artiste plasticienne renommée pour son expertise en teinture indigo, expose des pièces de tailles diverses sur des supports allant du papier au lin, avec des teintures naturelles indigo et garance.
Xavier Lambours, photographe, offre sa vision du Japon au travers des paysages et portraits en noir et blanc.
Le lieu pour l’occasion accueille également une série d’estampes japonaises anciennes et des mobiliers japonais.
L’ensemble admirablement mis en scène par Hélène Aziza sait créer une ambiance feutrée, propice à la réflexion et résolument contemporaine.
Betty de Paris
Amateur du Japon, d’art textile et de céramiques, ne laissez pas passer cette occasion de découvrir ces artistes et pièces d’exception dont certaines ont traversé les océans pour cette exposition.
Contactez Hélène Aziza par mail heleneaziza@19paulfort.com ou teléphone au 01 48 47 27 80 afin qu’elle vous accueille.
L’exposition Serge Poliakoff au Musée d’Art Moderne, c’est un bain dans les couleurs et les formes, dans la quiétude et le silence.
Serge Poliakoff est né en Russie en 1900. Il est originaire d’une famille de la grande bourgeoisie russe. Il quitte la Russie pendant la révolution d’octobre 1917. Il s’installe en France à Paris en 1923. Musicien pour subvenir à ses besoins, il se marit jeune et habite avec sa femme et son fils de longues années à l’hôtel du Vieux Colombier. Il appartient à l’avant garde abstraite d’après-guerre et a fait parti de la seconde école de Paris. Dès 1946, il est un artiste reconnu en France et sa renommée devient internationale à partir de 1953, prix Kandinski en 1947, biennale de Venise en 1962. Le peintre s’éteind à l’âge de 69 ans.
Sa passion de la peinture commencée tardivement après son arrivée en France l’a mené à l’abstrait – dont il donne comme définition -« ce qui ne peut être expliqué et rattaché à des représentations ».
L’exposition couvre 20 ans de peintures – la maturité du peintre , une recherche progressive avec des changements dans l’espace , les proportions , le rythme, les gammes colorées, transparences, épaisseurs, motifs et techniques de pose de la couleur.
L’exposition « Perle Rare » aux Ateliers de Paris,
C’est l’occasion de découvrir Chrismali et les artistes, artisans sélectionnés pour l’exposition principalement membres de l’association des Perliers d’Art de France.
Après l’exposition » Bijoux en résidence », les Ateliers de Paris vous invitent à « Perle Rare » qui met en scène des pièces d’exception, des sculptures et des bijoux.
« Perle Rare » vous propose;
– De découvrir 11 artistes contemporains,
– De voir des pièces d’exceptions,
– De rencontrer des verriers, maître d’art, artisans, plasticiens et bijoutiers,
d’échanger avec eux et découvrir leurs techniques. Ils vous y accueillent les samedis de 13h à 19h.
– De découvrir la magnifique galerie des Ateliers de Paris.
Merci Monsieur Jean-Paul Gautier pour le sol magique composé de mosaiques et de béton qui ne cesse d’enchanter tous les visiteurs.
– Et bien sûr d’encourager la création, les artistes et les artisans,
la municipalité et tous ceux qui soutiennent et oeuvrent pour ce lieu qui met en lumière les Métiers d’Art, du Design et la Mode
Collier crocheté éléments anciens insérés et rajoutés
médaillon fer patiné labradorite turquoise amethyste bois corail
mMédaillon bronze lien noir quartz et perle
Coordonnées
L’exposition Perle Rare est installée dans la galerie des Ateliers de Paris, 30 rue du Faubourg Saint-Antoine 75012 Paris
Du 28 novembre au 18 janvier 2014
Mardi au vendredi : 10h-13h & 14h-19h
Samedi : 13h-19h dont 4 samedis expo-vente les 07, 14 , 21 déc. et le 11 janvier
Fermée le lundi
Entrée Libre
La galerie sera fermée du 24 décembre au 1er janvier 2014
Décorum, des tapis comme vous n’en avez jamais vu!
Amateur d’art contemporain, arts textiles, art brut, de décoration , recyclage et de tapis… allez voir l’exposition Décorum.
On déambule avec plaisir et on découvre les mises en scène et en musique des differéntes pièces et objets , plus d’une centaine de tapis et tapisseries sont présentées.
Decorum, ce sont:
Des tapis de sol du monde entier.
Des tapis d’ époques très différents.
Des tapis tentures
Des tapis d’artistes ( Bacon, Brassai, Sonia Delaunay, Picasso…).
Des tapis de de toutes tailles.
Des tapis sculptures.
Des sculptures en tapis,
Des installations en tapis.
Des dessins et tableaux de tapis.
Un mobile de tapis.
Des tapis convertis en tissu d’ameublement.
Des tapis de laines, de fils, de pneus.
Le tapis est présenté comme un univers de création des possibles, mis en scène magnifiquement avec une scénographie d’ambiance musicale particulière dans certains espaces.
C’est une exposition bien actuelle inventive, scénographiée et mise en musique intégrant le travail d artisans, et artistes de tous horizons graphistes, musicologue, scénographe et bien d’ autres.
Bref cela vous donne envie de retrouver vos vieux tapis, de les empiler, faire des trous dedans, les traiter comme tissus d’ameublement, les mettre au mur …
Cela vous donne un autre regard sur les tapis.
Allez y, c est jusqu’au 9 février 2014 et c’est fermé lundi.
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
MUSEE D’ART MODERNE DE LA VILLE DE PARIS
11 avenue du Président Wilson – 75116 Paris
Tél : 01 53 67 40 00