Le ticket s’efface, reste sa trace

Une exposition présentée par Chrismali et Sigrine Genest à la Mairie du 20 ièm du 24/1/24 au 10/2/24

L’exposition

Le ticket de métro disparaît. Pour autant, il reste un objet de mémoire et un symbole de la vie de Paris . Sigrine Genest et Chrismali, deux artistes dont la collaboration s’est développée au sein des Artistes de Ménilmontant travaillent sur le ticket de métro et vous proposent l’ exposition  » le ticket s’éfface, reste sa trace ».

Quatre volets sont abordés; Rébus de vie, usure, perte de repères, effacement.

Rébus de vie

Le ticket conte la vie sous forme de rébus ; amalgames de personnages, végétations, paysages, écritures. Les dessins et peintures sont traités de manière graphique, figurative, stylisée, abstraite. Ils abordent les sujets de l’accumulation de l’écriture, du rythme, des foules. (Chrismali)

Usure

L’histoire du ticket est évoquée à partir des couleurs adoptées au fil du temps. Le croisement de ces couleurs produit par superposition, un nuancier. Vient ensuite la notion d’appropriation du ticket. Un même ticket est plié, trituré et imprimé jusqu’à disparition. (Sigrine Genest)

Perte de repères

Face à la disparition prochaine du ticket, les repères se perdent. Où est il ? Sur une carte, un téléphone, ou petit carton de 3×7 cm dans une poche. Le ticket présenté devient carré, plus grand, plus petit, il s’obscurcit. Reste son rythme qui persiste en traces d’écritures, de couleurs plus ou moins visibles. (Chrismali)

Effacement

Le dernier volet traite de la disparition du ticket et de la trace qu’il laisse, tant il aura marqué plus d’un siècle de vie parisienne. Le ticket, déchiqueté ou jeté au sol, laisse son empreinte. Il ne disparait jamais complètement des mémoires. (Sigrine Genest)

Le travail des 2 artistes

Les deux artistes travaillent sur des principes graphiques d’accumulation, d’effacement, de transformation.

Chrismali – le ticket s’efface, reste sa trace
Sigrine Genest -le ticket s’efface, reste sa trace

Elles manipulent les tickets de métro, les recouvrent,  graffitent, impriment…

Chrismali et Sigrine Genest ont 2 approches opposées et complémentaires.

L’une travaille directement sur le ticket, le « graffitie », le colorise (Chrismali), l’autre utilise des empreintes de ticket et des formes créées représentant le ticket (Sigrine Genest).

Chrismali emplit le ticket de signes et couleurs jusqu’à le faire disparaitre tandis que Sigrine Genest élimine progressivement toute couleur.

Chrismali  transforme le ticket carton en œuvre d’art miniature, en le multipliant, il devient  tableaux, volumes, installations, livres. le ticket de métro est l’un de ses medias depuis 9 ans. Pour en savoir plus .

Le travail de Sigrine Genest sur l’éffacement du ticket s’inscrit dans une démarche initiée par l’atelier Vicky Fischer au Ateliers Beaux-Arts de la Villede Paris (ABA). Elle présente ici les séries développées.

Chrismali, plasticienne, prélève dans la nature et le quotidien des petits bouts avec lesquels elle compose pour conter des histoires. Elle aborde de nombreux champs plastiques sans limites (sculptures techniques mixtes, taille directe, dessins, peintures, gravure). Elle mélange tout: «La mixité, c’est la vie».Le ticket de métro compose, se mêle à nombreuses de ses créations.

Pour voir plus de création tickets -voir la page Chrismali dédiée

Pour la poésie libre – le ticket poète- de Chrismali sur le ticket c’est ici

Sigrine Genest, diplomée ENSAD spécialité gravure et dessinatrice, utilise le dessin et la grande diversité des techniques de l’estampe pour construire des séries d’images puisant dans le répertoire des lieux communs contemporains. Son intervention sur le ticket de métro n’est qu’un volet de son travail. Pour en savoir plus .

MAIRIE DU 20 – Horaires et accès à l’exposition

Mairie du 20 , 6 Place Gambetta 75020

Du mercredi 24 janvier au samedi 10 février
📍 Salon d’honneur, mairie du 20e, 6 place Gambetta
🕒 Du lundi au vendredi : 8h30 à 17h, le jeudi de 12h à 19h30 et le samedi de 9h à 12h30

Chrismali sera présente les après-midi de 15h30 à 17h et le jeudi 1er février jusqu’à 19h30.

Site de la Mairie de Paris avec présentation de l’exposition

Une petite visite! Venez, je vous emmène

Un grand merci à la Mairie du 20èm de nous accueillir au sein de son très beau salon d’honneur.

Merci également au journal « l’Officiel des Spectacles » pour la diffusion de notre exposition

Signal – l’inéluctable disparition

Je vais vous conter l’histoire du « Signal », ce bâtiment, double barres de béton, emblématique d’une époque et de l’érosion côtière. Signal, ce paquebot posé sur la plage initialement à 200 mètres de la mer a aujourd’hui disparu.

Il était situé à la pointe du Médoc proche de l’estuaire de la Gironde à Soulac-Sur- Mer, une région, un lieu qui me tiennent à cœur..

Commençant par le projet artistique, cet article vous parlera également de son histoire et de celle  de sa région, la pointe du Médoc.

Signal – un batiment, un lieu, une histoire inspirante

A partir de gravures et techniques mixtes, j’ai réalisé des monotypes montrant le « Signal » face aux éléments; sable, mer et vent.

Le « Signal » atteste de ce que je ne sais nommer,  oscillant  entre de nombreux maux: Refus de mémoire, folie, inconscience collective, cupidité,  absence de plan prospectif à long terme de notre société et en corollaire des  politiques à court terme, à moins que ce ne soit une confiance totale en l’homme et les progrès qu’il a été capable d’engendrer et qu’il devrait être en mesure de réitérer. A chacun son interprétation.

Un  première série  d’estampes uniques a été faite à partir de la même plaque de cuivre avec la technique de la photogravure et travaillées ensuite différemment pour obtenir des atmosphères et situations particulières mettant en scène le « Signal « fièrement dressé sur la plage et côtoyant la mer avant et  pendant la tempête;  « orage annoncé »,  « l’emprise du temps »,  « disparition, apparition », « inéluctable », « Inconscience collective », « méduses, médusée…je m’amuse avec vous », « le temps gagne toujours ».

Certaines pièces jouent avec un collage de sérigraphies de méduses réalisées à Soulac avec Catherine Volk comme guide pour mes premières sérigraphies, d’autres comportent collage et gravure d’une autre plaque.

Neuf monotypes de la série  » Signal – orage annoncé » sont  présentés  à l’exposition du Cercle des Artistes de Paris – du 6 Mai au 29 Mai au Parc Floral de Paris.

D’autre séries verront  le jour – Signal tremblements, disparition – Grignotage du Signal – Signal, balcon abandonné sur la mer

La page gravures du site – chapitre Signal sera actualisé des différentes séries et créations.

Chrismali

Signal, vie et disparition

L’âge d’or

Il était une fois, une époque florissante, c’était l’après guerre, la croissance était au beau fixe.

Le futur était plein de promesses. Avec la 4èm semaine de congés payés en 1963, les vacances à la mer passent du rêve à la réalité pour nombreux, le tourisme de masse est en marche .

C’est dans ce contexte qu’est né le projet ambitieux pour l’époque d’installer sur la Côte aquitaine à la pointe du Médoc dans une petite ville d’environ  2000 habitants, Soulac-sur-Mer, un ensemble d’immeubles constitué de 14 bâtiments de 40 mètres de long et 4 étages à 200 mètres du trait de côte, la limite entre terre et mer.

Ce projet qui n’aurait pas du voir le jour compte-tenu de sa situation dans une zone à risque historiquement connue *- était sans nul doute voué à l’échec puisque le promoteur immobilier a fait fait faillite, seule la partie ( 2 bâtiments sur 14 ) déjà lancé du projet  du projet à été construite.

Le prospectus commercial de l’époque  ventait sa situation  » un balcon sur la mer », « merveilleusement sur la plage », « pour vos vieux jours ».

C’est ainsi qu’est né le Signal, il  porte bien son nom ! Il est le rappel de l’ambition et de la folie des hommes.  Il est un signal parmi tant d’autre de l’érosion côtière, de notre époque  » l’ anthropocène »,  de l’inéluctable de la terre et de l’univers.

La fin du Signal

Lors de la tempête Xynthia du 28/02/2010, le trait de côte s’est rapproché, il n’ était plus qu’à  10 mètres.  C’est le début de la fin pour le Signal. Entre 2010 et 2013 , la ville apporte du sable et tente de contrer l’avancement de la mer…

En janvier 2014,  après moultes tempêtes hivernales, la préfecture prend  un arrêté de péril et fait évacuer l’immeuble qui est  menacé par l’érosion côtière.

Principalement – immeubles de vacances, il semblerait que l’immeuble ait été vidé de ses habitants comme pour une évacuation forcée, sur un coup de semonce. Les habitants n’emportant rien, y laissant leurs affaires, leur traces de vie, leurs souvenirs. Pour retrouver une partie de l’ambiance du lieu , je vous propose le livre de Sophie Poirier  » le Signal ».

Après  une période de batailles juridiques pour déterminer les payeurs de la » « catastrophe »; indemnisation des propriétaires expulsés, frais de dépollution, de désamiantage et de destruction, puis au terme du temps nécessaire pour  faire exécuter les travaux préliminaires à la destruction, la fin du Signal est arrivé.

En février 2023, des bulldozers sont partis à l’attaque du Signal et à force de coups répétés,  par petits bouts, ils ont dépecé cette carcasse vide de béton violentée qui subsistait sur la plage.

Le re végétalisation de la zone devrait avoir lieu à l’automne 2023, la nature reprenant sa place face  au béton

La pointe du Médoc, une zone mouvante

La pointe du Médoc était une presqu’ile. Le site du phare de Cordouan était une ile. Soulac était situé sur l’estuaire. Des écrits anciens  attestent qu’en  580,  un cataclysme par effondrement du sol  à emporté dans la mer  villes et bourgades avoisinantes.

Dès le 7ième siècle, des dunes mouvantes recouvrent les terres du littoral et entrainent la désertification. 

Au 14 ième siècle, de violentes poussées de sable et la montée des  eaux obligent à des travaux d’exhaussement du sol de la basilique Notre Dame de la Fin des Terres de Soulac.

Au 16 ième siècle, les sables envahissent forêts et terres alentours.

Au 17 ième siècle, parallèlement à la désertification coté océan, sont décidés des travaux d’assèchement des marais girondins. Ce sont des ingénieurs hollandais qui viennent travailler sur la zone des marais et créent des polders.  Digues, fosses et chenaux  sont toujours en place aujourd’hui.

En 1741, face à l’invasion du sable, les habitants de Soulac-les-bains quittent leur ville et crée Soulac le Jeune .

Entre 1780 et 1810 , la Pointe de Grave recule de 1400 mètres

Vers 1830 la navigation devenant dangereuse dans l’estuaire, Le Verdon, petite ville de la pointe situé à 10 km au Nord, menaçant de devenir une île, des travaux  sont décidés; épis de bois et branchages.

En 1879, l’érosion est telle que le maire de Soulac, Charles Cellerier , alerte sur les dangers de la montée de la mer pour contrer l’ensablement inévitable . Le but est de  sauver Soulac, les terres arables des plaines du Bas-Médoc  et de  permettre la continuation de la navigation sur la Gironde  jusqu’à Bordeaux.

 Depuis cette période, la Pointe du Médoc a été le siège de nombreux travaux pour contrer la montée des eaux et les tempêtes . De nombreux ouvrages ont été mis en place; digues, épis, jetées, brise-mer,  casiers avec enrochement, revêtements divers.

Force est de constater, « Signal » à l’appui, l’impuissance des hommes face aux éléments.

Pour en savoir plus sur le sujet de la montée des eaux et de  l’érosion des côtes – un livre mêlant sciences et  humour  » Hé la mer monte- Chronique d’une vague annoncée » – de Eric Chaumillon , Mathieu Duméry et Guillaume Bouzard.

Une partie des informations sur Soulac et l’érosion marine vienne du livre « Erosion marine » – de Jean-Paul Lescorce – Il a également écrit plusieurs ouvrages sur la vie soulacaise et la forteresse des Arros.

Actualités Chrismali Mars

Féminin Pluriel – exposition collective Saint Maur 94

Exposition « Féminin Pluriel » aux Ateliers d’Arts de Saint Maur des Fossés

Une quinzaine d’artistes pour ce rendez-vous annuel. Cette année c’est « raconte moi une histoire ». Chrismali vous contera celle de « Jadis »

Le propos est de partir de trésors anciens, les mélanger à ce qu’on peut trouver – du tout et du rien, en sortir des histoires , personnages qui évoquent la vie d’aujourd’hui – au programme ticket de métro tableaux, sculptures, gravures et gravures et tickets de métro…

Du 6 au 19 mars 2023
De 14h à 18h du lundi au dimanche
5ter Avenue du Bac, 94210 La Varenne


Vernissage le lundi 6 mars 2023 à 18h30
Finissage le samedi 18 mars à partir de 19h avec un spectacle de danse par Fabienne HAUSTANT de Danse Les Yeux Fermés à partir de 20h
Une tombola sera proposée lors du vernissage le 6 mars, résultats lors du finissage le 18 mars à 19h

A bientôt vous pourrez m’y retrouver le lundi 6 mars à partir de 18h pour le vernissage – le mercredi 15 mars de 14h à 18h et le samedi 18 mars pour le finissage à partir de 18h , le spectacle de danse ayant lieu à 20h – et sur rendez-vous , n’hésitez pas à me contacter.

Aliz’Art – exposition collective Alfortville 94

Cette année est une année particulière pour Aliz’Art.

Une des membre fondatrice Marie ARRIARAN s’en est allée et nous lui rendrons hommage avec cette exposition. Une trentaine de ces tableaux seront présentée, Marie aimait la spontanéité et célébrait la joie, Ces tableaux lui ressemblent.

Chrismali exposera des gravures sur le thème aquatique -profondeurs inconnues – profondeurs rêvées ainsi qu’une série de sculptures.

Le vernissage aura lieu le samedi 25 mars à partir de 18h30

Gravure et tickets de métro

Cela fait maintenant 3 ans que je pratique la gravure et l’impression qui en découle.

J’y trouve une source de joie et de créativité immense. J’espère pouvoir vous la faire partagée.

Ne renonçant pas aux tickets de métro que j’ai un temps délaissés, j ai trouvé de nouvelles pistes. L’une concenne le lien entre gravure et tickets de métro – soit par impression sur ticket de métro, soit en utilisant des plancges de tickets de métro collés et travaillés pour obtenir des reliefs à interpréter.

Quelques exemples seront présentés dans les 2 expositions cités ci-avant et prochainement une page spécifique dédiée sur ce blog sera créée.

En avant première – voici quelques exemples de ponts établis entre tickets de métro et gravures.

Merci de me faire part de vos commentaires – de vive voix lors des expositions ou sur cet article ou par mail mcl@chrismali.com

Bonjour Automne, rentrée artistique

Voilà un bien bel automne qui démarre; expositions, portes ouvertes…le tout sous le soleil et avec une certaine douceur automnale. L’art est omni présent! Ouvrez les yeux!

Dans cet article, je vous présente mes derniers travaux estivales et automnales.

L’été 2022 marqué par les nombreux feux de forêts a été violent! La création s’en est imprégnée. L’eau et la mixité sont les thèmes forts qui m’ont animée; l’eau par sa force, son manque, sa maltraitance est au cœur de mes créations depuis de nombreuses années. Dans ce début d’automne , c’est la présence d’univers entre ciel et mer qui dominent.

Créations estivales

L’été pour Chrismali, c’est la possibilité de créer autrement avec d’autres matériaux et autant que se peut à l’extérieur – dans la nature.

Cela commence par une collecte de bois flottés de petits cailloux, végétaux qui accompagneront les papiers , fils , colles, petits bouts de tissus disponibles.

Cela se traduit par des sculptures mixtes, des dessins. Voici quelques créations – recherches, nouvelles pistes.

Gravures

J’ai démarré la gravure à l’automne 2020 et j’ai trouvé un outil de création qui m’enthousiasme, à la fois intuitif, mélange de matériaux et techniques possible, surprise, sérendipité et construction.

J’expérimente et finalement établis des ponts avec d’autres travaux en cours en jouant avec la mixité des composants, la présence de fil, le collage et les tickets de métro.

Dans cet article, je présente pour la première fois quelques gravures. Pour les découvrir en vrai, je vous invite aux portes ouvertes de Montreuil le week-end du 14,15 et 16 octobre, 67 rue de Paris 93100 Montreuil – métro Croix de Chavaux

Petite visite vidéo de l’atelier lors des portes ouvertes 2022

Un vernissage en musique aura lieu vendredi 14 octobre à partir de 14h30.

Si le coeur vous en dit, vous êtes les biens venus.

Voici quelques textes récents inspirés par l’été et l’eau!

Le Signal est un bâtiment construit dans les années 70 sur une plage de la côte aquitaine à Soulac sur Mer, il devait y avoir 7, il n’y a eu eu qu’un. Aujourd’hui abandonné pour cause de montée des eaux, il sera prochainement détruit. La plage et la dune vivront sans lui! La nature reprend ses droits. Le temps gagne toujours!

C’est l’été, 

Il fait chaud, il fait beau

Tout va bien

C’est l’été 

Il fait chaud, très chaud. 

Le ciel est bleu, je ne fais rien

Tout va bien

C’est l’été

Fait trop chaud, la forêt brûle, 

Un rien l’enflamme, la terre encaisse

Tout va bien

C’est l’été

La mer est glacée

Les courants marins nous jouent des tours

Tout va bien

Chrismali

Chrismali

Signal

Tu te dressais hier, fier sur la plage

Le premier d’une grande lignée, tu devais être

Tu as fait ton temps

Tu portes bien ton nom 

Tu vas bientôt disparaître 

L’océan a eu raison de toi

La nature reprend ses droits

Signal

Tes ruines nous  rappellent  

que le temps gagne toujours

Chrismali

Eau, qui es-tu?

Toi qui jaillis

Toi qui es la vie

Toi qui es nous

On te capte, on te salit

On te vend au plus offrant

Eau vivante inspirante

Tu es traitée comme un objet

une nature morte

Essentiel au vivant

Tu n’as pas de droits

Pourquoi?

Chrismali

Aqua

Aqua, source de vie,

Toi qui es l’origine,

Toi qui nourris tout le vivant,

Tu te raréfies.

Tu es captée, monnayée, polluée,

Consommée sans égard.

Notre planète bleue se transforme,

Se teinte de vert de gris.

Aqua, précieux trésor,

Il est grand temps de t’épargner,

Consommer moins et mieux,

Te rendre accessible à tous,

C’est choisir la VIE.

Chrismali

Exposition récente sur le thème de l’eau – Aqua mater de Sebatiao Salgado

article Chrismali 2019