Art contemporain, art brut, art textile… art d’aujourd’hui… expositions et artistes. Art city guide principalement à Paris. L’art est multiple -Panorama non exhaustif – un certain regard
Lee Ungno (1904-1989) est à l’honneur au Musée Cernuschi. C’est une très exposition qui vous fait voyager dans la Corée et le Japon puis vous emporte vers la modernité et l’abstrait en passant par un langage des signes développé par l’artiste.
Artiste coréen, publicitaire, graphiste avant l’heure, voyageur, engagé pour la paix et la réunification des 2 Corées, il est un trait d’union entre l’Orient et l’occident. Il a fait évoluer la peinture à l’encre. Peintre des bambous, du renouveau du paysage, il a appartenu à l’avant-garde parisienne aux côtés de Hartung, de Soulages , de Zao Wou -ki, ou de Foujita,
Son exploration des relations entre calligraphie et abstraction dans les années 1970 donne naissance à un thème emblématique de son œuvre : les Foules.
Cette exposition Lee Ungno » l’homme des foules » fait référence à la période de sa peinture ou ses oeuvres ont une dimension politique réalisant parfois des slogans pacifistes avec une écriture « patte de mouche » composée de nombreux personnages en mouvement, « les Foules « ; Elles constituent le symbole de la démocratie naissante en Corée du Sud.
Musée Cernuschi
Le musée Cernuschi, musée des arts d’Asie de la ville de Paris, a accueilli depuis 1971 l’académie de peinture orientale fondée par Lee Ungno, et celui-ci intervenait pour réaliser des démonstrations et transmettre ses techniques de peinture à l’encre. Son enseignement de la peinture à l’encre inspirera toute une génération d’artistes.
L’exposition présente son parcours . Vous pourrez y découvrir 82 oeuvres réalisées des années 1950 jusqu ’à sa mort en 1989; peintures à l’encre, collages, sculptures et gravures.
La galerie Univer présente Marinette Cueco et Claude Marchat, 2 artistes singuliers très en lien avec la nature.
Dans ce vaste lieu de l’est parisien, vous pourrez découvrir ou redécouvrir Marinette Cueco et Claude Marchat
Marinette Cueco
Le thème de son exposition est « Pelotes et entrelacs »- des brins de nature installés à la galerie Univer.
Elle réalise des œuvres fragiles, délicates. Elle cueille des herbes, des feuilles; elle les cherche, choisit, prélève , d’une façon discrète préservant l’environnement tout en y apportant des traces légères.
Marinette , la tresseuse d’herbes, tel qu’on la surnomme, tresse, tisse, enroule ses herbes. Elle joue avec le vide et le plein, les ombres et les entrelacs.
Elle parle herbe, végétaux et nous donne à voir la nature autrement.
Pour découvrir sa précédente exposition monographique – cliquez ici
Exposition A fleur de peau, le papier devient peau , écorce…
Claude Marchat travaille le papier, le transformant, lui donnant bien souvent l’apparence d’écorce, de matières organiques. Ces œuvres sont denses, d’apparence vivante, les couleurs sont profondes . Il collectionne tous les papiers, bruts ou délicat, il les colle, les abîme, les travaille, les déchire, les enduit de brou de noix ou d’encres, les cires.
Il pratique collage et techniques mixtes dans une gamme colorée qui semble tout droit sortie des sous-bois et de la terre
Claude MarchatClaude-Marchat–Galerie-Univer-Claude-Marchat–Galerie-Univer-
Exposition à la Galerie Univer du 14 juin au 29 juillet 2017.
Il crée ses premières grandes installations dès le début des années 1970.
Ses images uniques de nature recomposée font aujourd’hui référence dans le domaine de la photographie contemporaine.Il réalise des installations aux quatre coins du monde. Nils-Udo interagit sur le paysage de manière éphémère . Du Connemara à la Réunion, de l’île de Vassivière à Central Park, il conçoit chaque intervention guidé par le lieu et les matériaux disponibles,collectables sur place. IL y apporte sa vision transformée, souvent poétique qu’il capture en photo au parfait moment avant que ces installations ne disparaissent..
Ses compositions peuvent être minuscules ou gigantesques.
Il recherche un équilibre, une lumière qu’il saisit dans ses photos avant que l’oeuvre ne s’évanouisse. la photographie fige pour l’éternité son oeuvre .
Ses peintures d’une grande harmonie vous plonge dans une nature enveloppante.
La mise en lumière des peintures est absolument parfaite et nous fait entrer dans son univers.
GALERIE PIERRE-ALAIN CHALLIER
8, rue Debelleyme
75003 Paris
Jusqu’au 17 juin
Pour voir d’autres images et réalisations – ici dont le nid – oeuvre majeure, de nombreuses fois réinventées et dont voici une photo d’un de ces préparation.
Voici l’édition des « petits mondes présentés à l’exposition du Cercle des Artistes de Paris.
Depuis quelques années, les « petits mondes » se multiplient, évoluent, sont mis en scène.
Avec ces « petits mondes », art singulier, je mets en avant la fragilité de la vie, l’éphémère. Je travaille sur la mixité des techniques et des composants. Je prélève des éléments dans la nature et le quotidien. L’art est multiple, tout peut être transformé et peut avoir sa place artistique. Il suffit de le voir, le faire et le montrer…
Tout part du personnage, il est façonné avec une tige en fil de fer, une tête en argile vernis puis vêtu souvent de peu, papier découpé coloré, cousu,, déchiré complété de fil, terre, perle , petits bouts de nature…
Ensuite le décors, mise en scène se créent, elle suggère une histoire, à peine dévoilée afin que vous puissiez l’imaginez à votre manière.
Les cloches protectrices symbolisent des bulles, elles représentent nos familles, nos cercles, réseau , pays – tous différents…
De nombreuses histoires sont ainsi racontées.
Le guetteur en version petit monde 8 cm et en grande échelle 50 cm
La grande volière de la volière avec ces êtres mi-oiseaux mi-homme qui cherchent à voler dans la bulle de verre.
L’homme et sa maison – comme un escargot, il transporte sa vie et tout son nécessaire avec lui.
La princesse coquillage
La femme aux doudous et l’homme aux doudous
Le couple bienheureux
Le manège de la vie qui vous chamboule et vous secoue.
Les déshérités , seuls en terre hostile
La dame aux fruits
Chrismali-l’homme aux doudous —photo-Anne-Marie BoudetChrismali-la-grande-volière—photo-Alain-DemerjeanChrismali Pêle- mêle petits mondes photo Iso BastierChrismali- les déshéritésChrismali les petits mondes expo du cercle des artistes de ParisChrismali -, L’homme et sa maison, comme un escargot -expo du cercle des artistes de ParisChrismali- la dame aux fruits- expo du cercle des artistes de ParisChrismali- les bienheureux- expo du cercle des artistes de Paris
Chrismali -la princesse coquillage – expo du cercle des artistes de ParisChrismali les petits mondes expo du cercle des artistes de ParisChrismali les petits mondes expo du cercle des artistes de Paris
Pour en savoir plus sur l’exposition récente du @cercles des Artistes de Paris , c’est ici
Je remercie Iso Bastier, Alain Dermejean et Anne Marie Boudet pour leurs photos spontanées des « petits mondes »
Week-end à Rome… Cerise sur le gateau. une expo Basquiat!
Au printemps, il ne fait pas encore trop chaud, les promenades sont agréables, la ville est belle et riche de nombreux sites, églises et découvertes.
Au détour d’une petite rue, le Chiostro del Bramante présente Jean-Michel Basquiat, figure emblématique et controversé de la culture newyorkaise des années 80.
C’est toujours une grande joie de retrouver les peintures, la fougue, les mots, les crayonnés de Basquiat. Il peint et s’exprime sur tout support, sans limite.
Plus de 100 œuvres sont exposées : huiles, acryliques, dessins, des collaborations importantes avec des gravures et céramiques d’écran d’Andy Warhol . Elles ont été sélectionnées parmi la Collection Mugrabi, l’une des plus grandes collections mondiales d’art contemporain .
Créées entre 1981 et 1987 elles sont parmi les plus représentatives de sa production, période où presque toute la vie et la carrière turbulentes et angoissantes de Basquiat se sont déroulées. Basquiat est mort dans son studio d’art d’une overdose d’héroïne en 1988, à l’âge de 27 ans.
Chiostro del Bramante, Via Arco della Pace 5, 00186 Rome, Italie.
Comme si vous y étiez- c’est encore possible, c’est jusqu’au 2 juillet. Rome est si agréable lorsque l’on sort des grands axes.
Cyril Boissier Edcha Olvier Cardin Vincent Warwrzyniak Celine Achour Turzo Ybah Iso Chrismali
Une expo, un lieu pas comme les autres!
Le cadre magique du parc floral, l’équipe bienveillante et joyeuse des membres du Cercle des Artistes de Paris, les permanences libres et les échanges spontanés avec les autres artistes , les rencontres avec un public de toutes sortes (enfants avec leur classe, promeneurs, amateurs d’arts …), 5 semaines de présence font de cette exposition, un événement riche de toutes ses rencontres et porteur de projet.
Le public le perçoit et la plupart des visiteurs sont enchantés et laissent de beaux messages dans le livre d’or.
Pour cette 15 ième édition, le Cercle des artistes de Paris présente une centaine d’artistes dans les domaines de la peinture , sculpture et photo.
C’est comme à son habitude une exposition grand public pour tous. Les artistes choisis représentent l’éventail de l’art actuel et pas seulement celui des grandes galeries et musées où les choix des artistes sont guidés par le côté novateur des œuvres, le potentiel de devenir de l’artiste et son appartenance à une mouvance actuelle apte à rejoindre les courants des grandes collections privées qui font l’art d’aujourd’hui.
Je remarque pour être présente assez souvent, qu’aujourd’hui les gens franchissent facilement la porte, ils sont déjà venus ou sont désormais habitués à vivre avec l’art.
Je ne connais pas d’autre lieu (Paris et banlieue) ou l’art soit si présent dans la ville, nous comptons un nombre incroyable de galeries, musées, expositions, lieux éphémères dédiés à la création.
100 artistes , c’est beaucoup! Si vous le pouvez et en avez envie, vous pourrez revenir l’expo dure jusqu’au 5 juin.
C’est aussi très difficile de vous les présenter. Cette année, j’ai choisi de vous faire part de mes courtes publications facebook journalières, ces informations instantanées que vous apercevez ou non dans votre long fil d’actualité. Je regroupe et fige dans cet article la spontanéité facebook.
Lorsque j’ai commencé cet article et les publications facebook, je ne pensais pouvoir vous présenter tous les artistes. Je me suis prise au jeu. Voici donc l’édition façon journal facebook de l’exposition et des artistes.
Je publie avec ma page personnelle Marie-Christine Lionnard et professionnelle Chrismali.
Pour découvrir l’univers Chrismali des petits mondes exposés- cliquez ici
Le journal facebook
Episode 1
L’installation nécessite environ une semaine, bénévoles et membres du bureau s’y activecap 1
Iso et KrewissPhoto Anne Marie Boudet, K’TYFrançoise Darras, Frederique Chabin-Rivière, Ybah, Franceleine DebellefontaineCeline Achour, Jeroem Royer, Sandra EncaouaAlain Galvez, Martine DiotaleviEdcha, Olivier Cardin, Franck TurzoLes petits mondes de Chrismali aux cotés d’une photo Nature urbaine de Cyril Boissiercap baliko ledroit berland
Episode 2
Expo Depoux Bergues CavalliniExpo Cap Raffi Djendoyean Ybah Soyer Gruzka CouvignouExpo Cap Boudet Lorenzo Tarin DedryverExpo Cap Vincent Wawrzyniak Monika AndrenExpo Cap Raffi Djendoyan ,Annie Eliot, Cam LinhSophie Desage, Lucas, MilcarJean-Claude Jouvin, Ixia, Cazaentre, Chrismali
Le Final
Mission accomplie !
70 peintres
22 sculpteurs
15 photographes
Pour vous donner envie de nous retrouver
au parc Floral de Paris pavillon 18 – Bois de Vincennes,14-19h en semaine et 10h-19h week-end et jours fériés jusqu’au 5 juin,
Pour revoir les précédentes éditions de l’expo 2016 et 2015 – ici 2015 – ici 2016
Michel Nedjar, artiste plasticien, est issu d’une famille de Juifs algériens établis à Paris, son père est maître tailleur, sa mère est d’origine polonaise. Lorsqu’il naît en 1947, la plupart des membres de sa famille ont été victimes de l’extermination nazie
Dès son enfance, il est attiré par les tissus. Adolescent, il apprend le métier de tailleur.
Entre 1970 et 1975il voyage au Maroc, au Mexique, en Asie. Il découvre les fonctions magiques et symboliques de l’art mortuaire et des poupées.
Dès son retour à Paris, en 1976, il entame la création de ses premières poupées, avec des chiffons récoltés dans la rue, il les assemble et les retravaille avec de la boue, du sang.
Il travaille avec des matériaux de récupération qu’il déniche dans des poubelles, et explique « Sale, c’est vivant ».
Parallèlement, il constitue, avec Madeleine Lommel et Claire Teller, une collection d’art brut qui, sous le nom de L’ Aracine, finira par être la plus importante de son genre en France et sera intégrée au Lam.
L’exposition est aujourd’hui terminée. Voici donc des photos de celle-ci . Pour poursuivre la découverte , je vous invite à vous rendre au Lam de Metz qui présente une exposition très complète sur l’oeuvre de l’artiste. Voir info en bas d’article.
Au Lam , jusqu’au 4 juin
Au LaM, à Villeneuve d’Ascq, l’exposition « Michel Nedjar, introspective » propose donc d’explorer toutes les facettes de l’œuvre de l’artiste : poupées bien sûr, mais aussi sculptures, dessins, peintures et films expérimentaux, de 1960 à 2016, ainsi que les thèmes qui sous-tendent l’ensemble de son travail : l’enfance et le primitivisme, la vie et la mort, la magie et le voyage.
LaM, 1 allée du Musée
59650 Villeneuve d’Ascq
France
Introspective-consacree-Michel-Nedjar-LaM-Villeneuve-Ascq peinture sur ticket de train
A découvrir ou retrouver, William Kentdrige est en ce moment dans 2 expositions à Paris.
Williama Kentdrige, l’artiste et homme engagé.
Fils d’avocat, né en Afrique du Sud, acteur, directeur artistique, artiste et homme engagé, il a longtemps résisté à l’apartheid et refusé que ses œuvres représentent l’Afrique du Sud.Il vit et travaille à Johannesburg.
Il est aujourd’hui présent dans le monde entier avec ses installations animées, ses dessins, collages, sculptures et jeux d’optiques.
Travail principalement en noir et blanc , encre sur papier et collage. Il s’agit de très grands formats dessinés sur de nombreuses feuilles exécutées d’après les dernières peintures florales de Manet, ainsi que dix nouveaux portraits de personnalités historiques célèbres dont celui d’un artiste, d’une poétesse, d’un psychiatre et d’un béhavioriste.
Au sous-sol une installation vidéo de William Kentdrige « o Sentimental machine », on y retrouve ses portes voix, projection sur écrans multiples et scénographie adaptée pour pénétrer l’ambiance de la vidéo. Il y reprend des éléments d’un discours éloquent de Trotski, riche de formules aux accents passionnés, telles que : « Ceux qui croient à la parole des politiciens ne sont que des idiots sans espoir » . Selon Trotski, les hommes sont des « machines sentimentales mais programmables ».
O sentimental machinePavlov’s Patient (Malva Pudding), 2017
Le salon Afriques Capitales présente » More sweetly play the dance «
Vous pourrez retrouver William Kentdrige avec une magnifique installation vidéo sa « danse macabre » réalisée en 2015″ More sweetly play the dance « à l’expo Afriques capitales en ce moment et jusqu’au 28 mai 2017 à la Grande Halle de la Villette- métro Porte de Pantin.
William-Kentridge—Afriques-capitales- More sweetly play the danseWilliam-Kentridge—Afriques-capitales- More sweetly play the danseWilliam-Kentridge—Afriques-capitales- More sweetly play the danseWilliam-Kentridge—Afriques-capitales- More sweetly play the danseWilliam-Kentridge—Afriques-capitales- More sweetly play the danse
dupereEn ce moment à Paris, des tas d’expo super intéressantes, de jeunes artistes vivants…. Allez les voir ou découvrez les ici.
Première expo de la revue artistique Hey
Pour célébrer la sortie de son 29ème numéro, la revue HEY!, s’expose à la galerie Arts Factory dans une expo-vente riche, éclectique et séduisante. Les ouvres des artistes sont proches plastiquement de celles de l’art brut pour certaines.
On parle en réalité de « lowbrow art » .
Voici la définition de Wikipedia
» bandes dessinées, la publicité, le graffiti, le dessin animé et tout ce qui n’est pas considéré comme appartenant au monde des « beaux-arts » classiques. Il est considéré comme faisant partie de la « pop surréaliste ».
Le lowbrow art est souvent humoristique, tantôt joyeux, parfois espiègle et, d’autres fois, sarcastique. »
Vous aviez peut -être déjà vu les 3 expositions organisées à la Halle Saint-Pierre.
Cette fois, c’est une exposition vente d’une trentaine d’artistes de tout horizon qui est organisée à la Art Factory Gallery de la rue de Charonne 75011
HEY ! GALLERY SHOW#1
Exposition du 17 mars au 22 avril 2017 Galerie Arts Factory
27, rue de Charonne – 75011 Paris
du lundi au samedi de 12h30 à 19h30 / métro : ledru rollin / bastille
37 artistes de 13 pays et plus de 200 oeuvres
Commissariat de Anne & Julien / HEY!
Les artistes:
MURIELLE BELIN / STÉPHANE BLANQUET / VAUGHN BODÉ / HERVÉ BOHNERT / DAVE COOPER / MIKE DAVIS / DANIEL MARTIN DIAZ / ERDEVEN DJESS / EL GATO CHIMNEY / ROLAND GRABKOWSKY / HORST HAACK / MASAYOSHI HANAWA / HANDIEDAN / SOPHIE HERNIOU / RYAN HESHKA / MÄRT INFANGER / ELIAS KAFOUROS / JEAN LABOURDETTE AKA TURF ONE / LOïC LUCAS / STÉPHANIE LUCAS / GABRIEL MACHéTA / MADMEG / STAN MANOUKIAN / TAGAMI MASAKATSU / EUDES MENICHETTI / CHRISTOPH MUELLER / SEAN NORVET / MIKAEL DE POISSY / PIETRO SEDDA /GILBERT SHELTON / JIM SKULL / ALEKSANDAR TODOROVIC / PAUL TOUPET / ANTON VILL / DAVOR VRANKIĆ / MARTIN WITTFOOTH / DANA WYSE
La galerie Hober présente Jérome Zonder et son exposition « Garance, dernier volet ».
Jerome Zonder est un incroyable artiste du dessin. Il travaille en autre la poudre de fusain au doigt et réalise des portraits, des scènes réalistes empreintes souvent d’une force violente.
J’ai découvert Jérome Zonder lors de la magnifique exposition « fatum » que lui avait consacré la Maison Rouge.
C’est jusqu’au 22 avril
35/37 rue Chapon
75003 Paris
jerome-Zonderjerome-Zonder
Juliette Andrea Elie à la Galerie Lebon
Dans cette petite galerie proche de l’école Duperré, j’ai découvert les oeuvres papier et volumes de Juliette Andrea Elie. « mondes invisibles, visibles. »
D’abord photographe, mettant en scène ses sculptures , il réalise aujourd’hui une oeuvre peinte, sculptée et photographiée. Son univers particulier est empli de formes irréelles aux mouvements naturels…
C’est au 5 rue Chapon, 75003 Paris – jusq’au 22 avril
L’exposition de Gilbert Peyre à la Halle Saint Pierre est une immersion dans son univers artistique, créatif, ludique, poétique ….. un monde de mécaniques joueuses et poétiques.
Une expo pour petits et grands enfants, bricoleurs inventifs et amateurs d’art en tout genre…
Voici une présentation du monde de Gilbert Peyre qui je l’espère vous donnera envie d’en savoir plus encore.
Aujourd’hui reconnu artiste plasticien, il est proche des hommes du cirque. Il a longtemps eu la casquette de génial bricoleur. Autodidacte, il a cherché des solutions pour animer son monde, le rendre drôle, animé, poétique, musical, racontant des histoires… Il s’est ainsi formé à de multiples techniques, cap de soudeur en poche, il s’est formé à l’électricité, la mécanique, l’informatique…
Gilbert Peyre se définit comme un électromécanomaniaque. « Maniaque, parce que, j’ai le souci du détail », explique t-il. Il réalise ses créatures et petits mondes dans son atelier d’Aubervilliers.
Il redonne vie à des objets délaissés, il crée des personnages animés fabriqués à partir de ferraille, de mécanique, de pneumatique et d’électronique. Gilbert Peyre fait danser jupe et pantalon sur un air de rock, invente un automate haltérophile, anime des animaux, des ours en peluche, nous invite a une dispute d’un couple qui jette la vaisselle…
« Gilbert Peyre est né en 1947 dans les Alpes de Haute-Provence. Très vite, il préfère construire ses propres jouets. A 16 ans, il passe son CAP de serrurier. Métier qu’il n’exerce que 6 mois. A 22 ans, il est garçon de café à Paris et réalise ses premières sculptures figuratives.
À trente ans, il franchit une étape importante : il fabrique des jouets à roulettes à base de boites de conserve récupérées, qu’il vend aux puces de Clignancourt. À la fin des années 1970, il s’installe dans une petite boutique à Montmartre, où il présente d’étranges sculptures-jouets articulées. Le public commence à trouver à sa création une valeur artistique.
Dès 1987, ses sculptures animées sont montrées à la Halle Saint Pierre puis à la galerie Mostini et à la galerie Duval-Dunner. Dans les années 1980 et 1990, il participe à de nombreuses expositions collectives (Fiac, Fondation Cartier, Musée Bourdelle, Galeries Le Chanjour, Lara Vincy…). Au cours des années 1990, il s’initie à l’électromécanique. La technologie lui permet d’envisager des mises en scène ambitieuses. Au début des années 90, ses œuvres montent sur scène, dans des spectacles chorégraphiques qu’il intitule « sculpturOpéra ». Le cinéma fait également appelle à son génie. Ses automates sont les vedettes de « Micmacs à tire-larigot », un film de Jean-Pierre Jeunet sorti en 2009. »