Art contemporain, art brut, art textile… art d’aujourd’hui… expositions et artistes. Art city guide principalement à Paris. L’art est multiple -Panorama non exhaustif – un certain regard
La galerie Obadia présente des tapisseries du grand artiste catalan Josep Grau-Garriga. Elles ont été réalisées entre 1970 et 2011, année de sa disparition.
Pionnier de de la tapisserie contemporaine – présenté récemment en 2013 au Musée d’Art Moderne de Paris dans la très belle exposition « Decorum« , Josep Grau-Garrigau,
tout au long de sa vie artistique s’est attaché à créer et inventer des tapisseries murales, véritables « sculptures textiles ».
Il utilise des matériaux comme le chanvre, ficelle, jute, sisal, vieux sacs, corde, chutes de laine… Il y intègre des éléments comme vêtements, bobines…
Ces magnifiques pièces riches en couleurs vous sont présentés rue Saint- Merri jusqu’au 29 octobre.
Prenez le temps de découvrir les autres facettes de son travail eu travers des livres disponibles à la galerie, vous percevrez ainsi l’étendu de son art!
J’ai découvert l’artiste Soyeon Cho à la galerie H- anciennement Galerie Sisso.
Soyeon Cho détourne les matériaux du quotidien les plus inattendus et les plus triviaux, tels que cotons-tige, fourchettes en plastique, animaux en plastique pour enfants, tapis nattes de paille, papiers divers, câbles, et autres petits objets et éléments prélevés dans la nature afin de créer des univers à multiples histoires.
Elle multiplie et construit de petits mondes,entre l’infiniment petit et de l’infiniment grand.
Elle présente également et pour la première fois ses peintures ( acryliques, fusain, crayon et feuille d’or) et aquarelles
Présentation de l’artiste par la Galerie H
» Soyeon Cho a développé le talent d’employer et de détourner les matériaux du quotidien les plus inattendus et les plus triviaux, tels que cotons-tige, fourchettes en plastique ou, dans le cas de cette exposition, animaux en plastique pour enfants ou nattes de paille, afin de les transcender et de produire, par leur assemblage, des univers magiques et étonnants.
Elle multiplie et construit de petits mondes, à la limite de l’infiniment petit et de l’infiniment grand, à la frontière des beaux-arts et de l’architecture, dans la veine d’une artiste issue de la même école new-yorkaise, Sara Sze. Ses installations, où les jeux de lumière ajoutent une grande poésie, renvoient le visiteur au monde de l’enfance, des rêves, lorsque tout était possible et imaginable, surtout le meilleur… Soyeon Cho nous permet de jeter un regard nouveau sur les objets qui nous entourent et nous réapprend à voir… Dans ce monde parfois si noir et si effrayant, elle nous enseigne que la beauté et la légèreté peuvent réapparaître au coin de nos rues, de nos appartements et jusque dans nos tiroirs de cuisines. Elle nous rappelle que la beauté réside dans la décision de l’artiste mais aussi et surtout, dans l’œil du regardeur…
Les œuvres de Soyeon Cho se lisent en plusieurs étapes : de la sensation de beauté pure à la nécessité d’un décryptage sensible de la perception…
Loin d’être seulement des visions idéales, elles suggèrent que, au-delà de la séduction, grondent de façon sous-jacente, les défis présents et futurs auxquels sont confrontés les êtres humains, tant sur le plan environnemental que sécuritaire. Le glacier perturbant qui est réalisé in-situ par l’artiste pour cette exposition inaugurale et qui s’élève vers le plafond de la galerie, se situe entre la vague du tsunami et la montagne de neige. Il fait écho autant à la fatalité de la fonte des glaces qu’à la boucherie puritaine de notre XXIe siècle. De même, son tapis volant passe de l’enchantement des Mille et Une Nuits à un cauchemar de plantes carnivores, entre le sublime et le mal être. Il est une pierre tombale, une dernière ode à la forêt avant sa disparition, un monument célébrant la perte… Pourtant, l’élévation, le vol, l’humour et l’apparente joliesse qui traversent chaque détail conservent l’espoir vivant et le désir de s’échapper, intact…
Ses peintures dévoilent des grilles et des montagnes qui apparaissent ou disparaissent sous le travail de la brosse, du crayon gras qui raye la peinture et des touches évanescentes de feuilles d’or. Elles suggèrent les prisons plus ou moins dorées dont nous nous entourons et n’ont pas la naïveté qu’on pourrait leur prêter : entre le noir et le blanc, elles oscillent entre le dessin et la peinture, entre le paradis et le paradis perdu… Envers et contre tout, l’essence de la démarche de Soyeon Cho est que reste vivace la possibilité inaltérable de réinventer notre univers, nos vies, de les recréer sans cesse.
Notre monde a-t-il vraiment plus besoin de prises de conscience plutôt que de retrouver sa capacité à rêver, à imaginer le meilleur et le plus beau, à transformer l’anodin en signifiant, le rien en tout, le laid en beauté, l’objet en œuvre, l’outil en art, le dur en doux et l’ironie en rire enfantin? Ce sont les questions que posent aujourd’hui les œuvres de Soyeon Cho sous leur apparente candeur… »
Ses installations ainsi que dessins et peintures m’ont touchée. Son travail de plasticienne travaillant avec des matériaux simples du quotidien font échos à mon travail plastique . Ses préoccupations sociétales et ses histoires sont à multiples lectures et interprétations. Ses dessins légers reposent et font entrer dans un monde calme et d’une autre dimension hors des contingences matérielles , au delà des nuages….
Exposition jusqu’au 15 octobre 2016
H GALLERY
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h.
J’ai découvert la 15 èm Biennale d’architecture de Venise récemment. Il y a tant à faire et à voir à Venise que j’ai hésité . Il se serait agit de la biennale d’art, j’y serais allée sans questionnement.
Cette présentation » reporting from the front » m’a donné plein d’espoirs. J’en suis sortie ravie et même heureuse.
L’architecture est présenté comme l’art le plus politique et social de tous les arts.
Je côtoie nombre de jeunes qui s’engagent dans des études d’architectures, je connais la situation de certains architectes et reconnais le caractère précaire de l’obtention des marchés et des projets.
Il faut être nombreux pour penser et faire demain.. Alors même si ce sont des voies difficiles… elles sont belles et nécessaires… sociales et politiques …
Alejandro Aravena, commissaire de l’exposition
Conçue sous la direction de l’architecte chilien Alejandro Aravena, lauréat du Pritzker Prize 2016 et commissaire de la manifestation, . C’est un architecte engagé, reconnu sur la scène internationale, il agit en faveur des populations locales défavorisées, lançant des programmes de maisons évolutives, étendant son action aux infrastructures, aux espaces et équipements publics, avec un objectif : ramener de l’équité dans les villes
L’exposition
la 15e Biennale de Venise a pour thème « Reporting from the front » (« Nouvelles du front »). « Jour après jour, explique Alejandro Aravena, de plus en plus de personnes sur la planète cherchent un lieu décent dans lequel pouvoir vivre; mais, d’heure en heure, les conditions pour atteindre cet objectif se font de plus en plus ardues »..
J’ai adoré cette présentation. J’y ai appris beaucoup. J’y ai vu nombre des grandes problématiques actuelles relatives au vivre ensemble et des réflexions, propositions pour notre monde de demain, incertain, fort peuplé, emprunt d’inégalités et aux ressources contingentés.
La Biennale 2016 présente des réponses pertinentes à quelques-uns des maux de la société comme « les inégalités, le gaspillage, la pollution, la ségrégation, les catastrophes naturelles ».
J’y ai vu aussi des propositions d’habitat « moins cher », moins fini, collaboratif, co-locatif, mobile, intégrant des agora mobiles, des vélo-maison…
En 2050, 2/3 de la population vivra dans des villes.
Au total, 62 pays participent à la manifestation du 28 mai au 27 novembre 2016, exposant leurs « nouvelles du front » dans les Giardini, l’Arsenal et un peu partout dans la ville. Fermée le lundi.
Une journée entière est nécessaire pour les jardins et l’arsenal. Si vous ne pouvez y consacrer autant de temps, vous pouvez privilégier les installations hors les murs qui fleurissent aux 4 coins de la ville, j’ai tout particulièrement aimé l’installation de l’Islande avec ces ilots suspendus.
Je vous présente ci-après quelques photos prises sous un angle « artistique », souvent à la recherche d’un détail. J’espère qu’elles vous donneront envie d’en savoir plus, sur le net, dans les livres ou bien sûr à Venise!
L’Académie nationale de la peinture de Chine (CNAP) organise, au Palais Brongniart à Paris, l’exposition Résonance chinoise. Elle présente les peintures à l’huile d’artistes chinois vivants et montre un panorama de la richesse et diversité de la création picturale tout en mettant en évidence les sujets artistiques actuelles des peintres de l :Académie ; ce sont pour la plupart des portraits principalement très réalistes, des scènes de vie populaires (agriculture, pêche, des paysages .
62 artistes chinois de renom, membres de l’Académie sont présentés. Cette manifestation est soutenue par le ministère de la Culture de Chine, elle réunit 150 œuvres sélectionnées .
L’Académie nationale de la peinture de Chine (CNAP) est une institution nationale sous l’égide du ministère de la Culture chinois. Au sein de l’Académie se retrouvent les meilleurs artistes dans différentes sections, qui recouvrent tous les domaines des pratiques artistiques dans les arts visuels, (peinture chinoise, peinture à l’huile, sculpture, gravure, etc.)
Les artistes, membres de l’Académie, sont impliqués dans la vie culturelle en Chine par le marché de l’art mais aussi en dirigeant les musées, en dirigeant les écoles des Beaux-Arts ou en y enseignant, en dirigeant les associations nationales et régionales ou en y participant.
Cette exposition démontre l’engouement des artistes pour la peinture à l’huile qui est entrée dans leur pratique au début du XX èm siècle seulement.
Sont exposés 45 peintres de l’Académie nationale de la peinture de Chine :
靳尚谊 JIN Shangyi 詹建俊 ZHAN Jianjun 闻立鹏 WEN Lipeng
钟 涵 ZHONG Han 全山石 QUAN Shanshi 张祖英 ZHANG Zuying
尚 扬 SHANG Yang 雷 波 LEI Bo 王怀庆 WANG Huaiqing
闫振铎 YAN Zhenduo 杨飞云 YANG Feiyun 朝 戈 CHAO Ge
王沂东 WANG Xidong 刘小东 LIU Xiaodong 闫 平 YAN Ping
王玉平 WANG Yuping 白羽平 BAI Yuping 喻 红 YU Hong
段正渠 DUAN Zhengqu 谢东明 XIE Dongming 许 江 XU Jiang
陈钧德 CHEN Junde 俞晓夫 YU Xiaofu 周长江 ZHOU Changjiang
韦尔申 WEI Ershen 刘仁杰 LIU Renjie 郭润文 GUO Runwen
林永康 LIN Yongkang 杨参军 YANG Canjun 罗中立 LUO Zhongli
郭北平 GUO Beiping 冷 军 LENG Jun 尹 齐 YIN Qi
赵开坤 ZHAO Kaikun 曹新林 CAO Xinlin 吴云华 WU Yunhua
刘大明 LIU Daming 申 玲 SHEN Ling 王克举 WANG Keju
任传文 REN Chuanwen 庞茂琨 PANG Maokun 马 琳 MA Lin
何红舟 HE Hongzhou 赵培智 ZHAO Peizhi 忻东旺 XI Dongwang
Et 15 peintres sélectionnés hors l’Académie :
妥木斯 TUO Musi 洪 凌 HONG Ling 沈行工 SHEN Hanggong
陈文骥 CHEN Wenji 曹吉冈 CAO Jigang 金 田 JIN Tian
顾黎明 GU Liming 祁海平 QI Haiping 王羽天 WANG Yutian
马树青 MA Shuqing 张立平 ZHANG Liping 张新权 ZHANG Xiquan
黄 鸣 HUANG Ming 王喆音 WANG Jiyin 曹 力 CAO Li
L’exposition se tient jusqu’au 27 juillet inclus – 10h30 – 18h – Entrée libre
Cela fait presque 10 ans que le site Galerie Continua dédié à la création contemporaine a été inauguré en France.
C’est le 3èm site de la Galleria Continua qui en compte aujourd’hui 4. Installée à l’origine à San Gimignano (Toscane) en 1990 par trois amis : Mario Cristiani, Lorenzo Fiaschi and Maurizio Rigillo, Galleria Continua s’est construit une identité forte grâce à ses rencontres et à ses expériences et est résolument tournée vers l’art contemporain actuel avec des artistes vivants.
Son choix d’artistes est guidé non seulement par son travail mais également par sa démarche et personnalité. Ce sont les relations humaines qui prévalent au premier plan.
Le 21 octobre 2007, Galleria Continua a inauguré son 3èm site d’un genre particulier, dans la campagne à 70 km de Paris.
Le site inauguré en 2007, ancien Moulin à blé (14e siècle), fut ensuite un moulin papetier à partir du 19e siècle, une fabrique d’objets en plastique (années 1950) puis une menuiserie (années 1970). Plusieurs fois par an des projets et des expositions d’oeuvres d’art monumentales et installations d’ artistes des cinq continents sont présentés.
Proche de la rivière, la galerie est installée dans l’ ancienne usine rénovée de 10.000 m2, elle accueille tout public et un grand nombre de visiteurs internationaux. Immense terrain de ferraille, de ciment et de verdure, elle a déjà vu passer Ai Weiwei, Anish Kapoor, Buren ou Antony Gormley.
En ce moment et jusqu’au 25 septembre, sont exposés Anish Kapoor, Buren, Chen Zen, Leila Alaoui, Atelier Tayou, Moatar Nasr, Pistoletto et bien d’autres encore.
J’ai particulièrement aimé Leila Alaoui, Moatar Basr pour leur art fort et engagé, ravie de déambuler dans les raies de lumières de Buren et de faire des exercices vocaux avec celles d’Anish Kapoor et surtout j’ai adoré le lieu gigantesque ou la trace du temps, la végétation, les vestiges industriels cohabitent si bien avec l’art contemporain.
Cette galerie privée rare par sa qualité est un lieu d’exception à découvrir….
Galleria continua / le moulin 46, rue de la Ferté Gaucher 77169BOISSY LE CHATEL
Tel. +33(0)1 64.20 39 50
lemoulin@galleriacontinua.fr
Ouvert du mercredi au dimanche , 12 – 18h et sur rendez-vous
Et pour vous allécher…. quelques photos! et en savoir plus encore ! Article Time out
Au Parc Floral en ce moment, vous pouvez découvrir l’Ikebana Sogetsu, art végétal japonais sous forme d’installation.
Ikebana un peu d’histoire
« Ikebana vient de ikeru vivre ou faire vivre et de hana ou bana la fleur.
L’Ikebana est l’art de faire vivre les fleurs; de leur donner une seconde vie.
L’Ikebana constitue une forme raffinée d’arrangement floral dont l’origine remonte au 7ème siècle, époque où fut introduite au Japon la coutume, venue de Chine par la Corée, d’offrir des fleurs au Bouddha Sâkyamuni. Aussi, l’influence du bouddhisme permet-elle d’expliquer la dimension spirituelle que revêt cet art. A la base, on trouve l’idée résumée dans la formule : « le ciel, l’homme, le terre », d’une fusion complète avec l’univers. De nos jours sont représentées plusieurs écoles dont les plus importantes sont celles de Ikebono, Ohara et Sogetsu. » Extrait de http://www.ikebana-sogetsu.fr/
Au Parc Floral en ce moment, vous pouvez découvrir l’Ikébana sous forme d’installations réalisées par 3 artistes.
C’est à l’occasion de l’exposition du Cercle des Artistes de Paris qui se tient jusqu’à dimanche 5 juin au pavillon 18 que j’ai croisé les artistes et vu les œuvres progressées.
Je les ai vu réalisées et aujourd’hui, de très belles installations et sculptures principalement en bambous jalonnent le Parc Floral.
Dans cet écrin de verdure, vert avec ces arbres de toutes espèces et rose,rouge, orange, avec ces bosquets de rhododendrons, vous pourrez découvrir de nombreuses installations.
Trois artistes, Odile Carton, Yumié Sasaki et Rica Araï, les ont réalisées pour le plaisir de tous, elles ont utilisé les bambous et racines du parc. Elles ont apporté leur cordage rouge, peinture bleu, bouteilles plastiques …
Et voilà le résultat, un bel exemple d’Ikebana de belle taille!
Comme dans tout projet, il y a la naissance de l’idée, la validation du projet, la recherche de partenaire de toutes sortes, artistes, commissaires priseurs, lieu, chargé de communication, bénévoles…et j’en oublie.
Aujourd’hui, l’humanitaire a besoin de trouver de nouvelles sources de moyens, les causes sont innombrables et la générosité a besoin de support!
Secours populaire est en lien depuis longtemps avec les artistes; concerts et ventes aux enchères ont déjà été mis en place.
La première vente aux enchères « Recto-Verso » a eu lieu l’année dernière, elle a bénéficié du soutien d’artistes émergents du monde entier et de la Fondation Louis Vuitton.
120 artistes principalement français et de tout horizon ont répondu présent à l’appel du Secours Populaire.
Comment cela se passe au niveau des œuvres et des artistes
Pour ma part, j’ai confié à l’association pour vente sans prix de réserve une sculpture
, buste de femme, réalisée en papier exclusivement assis sur un socle en bois Les papiers ont été peints et déchirées puis tordus, collés et parfois emmaillotés de fils de couture. Le buste composé est assis sur du bois brut et le tout est posé sur un socle bois noir. Cette sculpture » femme bien assise » est là pour résister aux temps présents et demeurer, forte de ses convictions!
J’ai donné pour cette oeuvre un prix indicatif de 250 euros.
Le commissaire priseur a décidé d’indiquer une fourchette de prix de 250 à 400 euros dans le catalogue de l’exposition.
Et une vidéo de l’événement et des œuvres avec un interview de Abdelsem Ghazi, son secrétaire général.
Comment faire pour participer?
Vous pouvez participer à cette vente sans être présent? Il suffit d’indiquer votre ordre d’achat par téléphone, mail en contactant le Secours Populaire tel 01 53 41 39 39 poste 124 ou enfants.des.arts@spf75.org
Autrement, vous pouvez lors des présentations au public faire connaître votre intention et prix ou également le faire lors du jour de l’adjudication.
Dans le cadre de cette opération caritative, les fonds levés permettront de financer des projets en faveur des enfants et des jeunes dans une dizaine de pays en développement,
il n’y aura pas de frais additionnels.
Et voici un pêle-mêle de quelques œuvres qui m’ont touchées .
Pour sa 14 ème édition, le Cercle des Artistes de Paris présente une centaine d’artistes de tout horizon, de différentes techniques et sensibilités des domaines de la peinture, sculpture,gravure et photographie.
L’installation des œuvres présentées est haute en couleur et déborde le cadre du Pavillon 18 puisque les autruches de Philippe Tallis sont installées à plusieurs endroits du parc et que les sphères et totem de Philippe Roy annoncent l’exposition du pavillon
La particularité du salon est bien sûr son emplacement exceptionnel dans l’écrin qu’est le Parc Floral de Paris (situé dans l’est parisien – métro Château de Vincennes) mais surtout son choix de présenter un art tout public – composé des talents abordant un grand éventail des pratiques artistiques actuelles.
Cela va de la peinture contemporaine à la peinture figurative, la peinture en volume, la caricature, l’aquarelle classique et celle mêlée à des collages, les pastels, la laque, les photos de tout sujet; de la photo studio à celle réalisée par I-phone, composée par ordinateur, les sculptures allant du très petit au très grand, du bronze en passant par le verre, le plexiglass, la terre , le bois aux matériaux simples du quotidien, intégrant des plantes .
Nombre d’artistes sont chaque jour présents et ravis de vous présenter leurs œuvres, celles des autres artistes et de vous parler de leur technique et sensibilité.
Le public du parc est un public tout aussi varié que la somme des pièces présentées et ce salon est placé sous le signe du sourire et de la détente que favorisent le lieu, l’art et les artistes heureux de se rencontrer et échanger. L’année passée , environ 14000 visiteurs sont venus – voici pour mémoire et info l’édition 2015!
Les œuvres sont disponibles à la vente . C’est un art abordable et direct, la mise en relation avec l’artiste se fait facilement.
Vous pouvez ainsi découvrir l’art muli-formes actuel. Si vous le souhaitez un catalogue présentant une oeuvre de chaque artiste et ses coordonnées vous sera remis (dans la limite du stock disponible…).
C’est la 3ème participation de Chrismali à ce salon. J’y expose mes « petits mondes en végétal vrai et faux » dans le cadre d’une installation placée devant la bambouseraie. Voir article spécifique sur les petits mondes .
Les petits mondes sont à l’honneur et ravis d’être dans ce cadre magique, verdoyant haut de plafond et d’une belle lumière.
Pour ma part, j’apprécie tout particulièrement en dehors du lieu, l’ atmosphère chaleureuse qui règne entre les participants, les organisateurs et le public! J’y fais chaque fois de belles rencontres.
Voici un échantillon des oeuvres présentées – je présente bien sûr ma sensibilité . En cliquent sur la photo, vous arrivez au site de l’artiste.
Pour cette 3ème exposition avec le Cercle des Artistes de Paris, je présente Les « petits mondes, en végétation vrai et faux ».
Les « petits mondes » c’est un projet que je poursuis depuis plusieurs années, ils représentent la vie d’aujourd’hui, cloisonnée, chacun sur son îlot, des groupes isolés.
La nature y est toujours présente car elle est liée à l’homme, elle était auparavant imaginée, faite de fils de fer papier, parfois mousse et comme cela ne suffisait pas, pour une exposition je préparais des violettes et des graines germées pour figurer la vie et la couleur .
Aujourd’hui, dans certaines œuvres, une végétation vivante est présente. J’utilise des succulentes, ces cactées sans épines qui nécessitent peu d’entretien et ont une croissance modeste.
L’exposition présente, installée devant une très belle bambouseraie, une douzaine de pièces qui raconte des histoires sur notre société et notre monde .
Il y a:
« Il court, il court » -l’homme qui court toujours, toujours …après quoi?
« La cité isolée » – qui se protège sur son éperon rocheux avec ceux qui tentent de pénétrer cette cité idéale
« L’oiseau de pierre » – un monde factice
« les 2 îlots » – 2 groupes proches mais cependant isolés sur leur terre.
« la roue tourne » – un paysage d’abandon ou la végétation se fait rare et ou la terre est brûlée, aride
– « Les 4 danseuses « – tourbillon de vie et mouvement
– « L’arbre à vie » avec ces curieux occupants, une liberté enchaînée…
– « Palabres » – refaire le monde en paroles
-« Sur mon arbre perché, je domine » – c’est un guetteur, une sentinelle ….
Des trios- composition de plusieurs pièces sus verres ou non, avec ou sans végétation, petit cabinet de curiosité ….
Les petits mondes sont faits de tout et de petits riens. Les objets simples du quotidien sont une source inépuisable de création…
Situé au coeur du Parc Floral, le Jardin Insolite a été créé en 1989. Ce jardinet recèle plein de curiosités, des plantes au nom étrange, aux odeurs particulières, au toucher surprenant ou aux saveurs nouvelles…A la fois jardin potager, jardin de senteurs, jardin ornemental, son entretien respecte les règles de la nature.
Il est ouvert pendant la belle saison, de mi-mars à mi-octobre, de 13h à 16h, les dimanches et jours fériés (sous réserve les jours de mauvais temps). Une occasion de rencontrer les jardiniers qui sont là pour répondre à vos questions.
Se promener
Aménagé en 1969, à l’occasion des Troisièmes Floralies Internationales, le Parc Floral de Paris est un paysage sans cesse en mouvement, un lieu unique d’observation, mais surtout de détente pour les amateurs d’art floral et de promenade au vert. Depuis 1998, le parc Floral est l’un des quatre jardins, avec le parc de Bagatelle, l’Ecole Du Breuil et le jardin des Serres d’Auteuil, qui forme le Jardin botanique de Paris, sous le label de » Jardin botanique de France et des pays francophones « .
Certaines collections du Parc Floral sont d’intérêt national ou internationale (iris, camélias, rhododendrons…). Une série de jardins à thème dévoile ces merveilles botaniques. Près du théâtre pour enfants, 200 variétés de tulipes éclosent au printemps, tandis qu’en automne, le jardin des dahlias explose de mille couleurs. De magnifiques fougères poussent à l’ombre d’une pinède majestueuse.
A l’orée du bois, le » Jardin des quatre saisons » possède 1 200 variétés de vivaces à découvrir tout au long de l’année : ibéris, pivoines, oeillets, asters…Dans la Vallée des Fleurs, le miroir d’eau laisse affleurer une multitude de plantes aquatiques.
Sur le promontoire qui s’y jette, des compositions florales évoquent chaque année un thème différent. De l’autre côté du miroir, sur le Mur Vivant, s’accrochent des végétaux fertilisés par hydroculture. Si le soleil n’est pas de la partie, vous pourrez néanmoins déambuler dans le parc Floral, pour y découvrir ses 28 patios et pavillons d’expositions.
Des micro-climats permettent au » Jardin des bonsaï « , au » Jardin des plantes méditerranéennes « , au » Jardin des lierres « , au » Jardin des plantes médicinales « … de s’épanouir.
Le chemin de l’évolution
Découvrez près de 600 espèces de plantes de la Région Ile-de-France, depuis leur origine jusqu’à nos jours en suivant le circuit fléché du chemin de l’évolution. 50% de la biodiversité locale a été classée génétiquement, étiquetée et est entretenue quotidiennement de manière totalement écologique.
Le circuit commence à l’entrée du parc, côté Château de Vincennes, avec les toutes premières plantes qui peuplèrent notre planète. Fougères, mousses, algues…de plusieurs millions d’années. En longeant le circuit fléché (chaque mètre parcouru correspond à 1 million d’années) on peut reconnaître toutes les espèces sauvages de nos prairies et forêts. Elles sont entretenues de manière totalement écologique, par milieux, sans engrais chimiques (seulement du broyat végétal) et sans pesticides.
Ici et là, des mares artificielles ont été aménagées pour créer des zones humides. Elles ont été rapidement adoptées par la faune. On peut y voir des libellules, une poule d’eau y a même élu domicile. Des abeilles, papillons, insectes pollinisateurs butinent les fleurs sauvages réhabilitées au coeur de la ville. La difficulté majeure pour les jardiniers est de limiter la prolifération des espèces envahissantes et
de veiller à renouveler les semis des plantes annuelles.
Se distraire
Les ressources du parc sont inépuisables. Que vous soyez petits ou grands, vous trouverez de quoi satisfaire toutes vos envies. Parmi les jeux gratuits, vous pourrez profiter d’un nouveau jeu (tour amazone) qui propose une grande glissade avec un départ situé à 6m de haut, d’un parcours de santé, des tables de ping-pong, d’une structure à grimper impressionnante de dix mètres de haut, de balançoires, de tunnels et d’autres cachettes qui raviront les petits.
Les attractions payantes (tarifs/horaires : 01.49.57.24.81) donneront quelques frissons aux enfants. Ils pourront se promener sur le circuit des Tacots, pratiquer un mini-golf pour traverser Paris et ses monuments les plus prestigieux. Les plus paresseux pourront se laisser emporter par le train (indisponible pour le moment)) pour découvrir le parc Floral sans se fatiguer, à moins qu’ils ne préfèrent partir au volant des célèbres Rosalies ou faire un parcours acrobatique dans les arbres avec plusieurs niveaux de difficultés (renseignements : www.evasion-verte.fr). Les trésors du Parc « la balade insolite » est la nouvelle aventure qui propose une découverte pédagogique du parc Floral sous forme de chasse aux trésors.
Trois structures initient les petits comme les grands aux secrets de la nature. La biblio-ludothèque vous fait découvrir près de 6000 ouvrages pour tous à consulter sur place sur l’écologie, les richesses de la nature et l’environnement de la capitale ainsi qu’une centaine de jeux pour les enfants dès 4 ans. La Maison du Parc et du Bois vous informe sur l’histoire et la biodiversité des deux bois. Le Jardin des Papillons (40 espèces) orchestre, à la belle saison des ballets silencieux.
Chaque année, le parc accueille la troupe du Théâtre Astral. Elle propose des spectacles pour les enfants de 3 à 8 ans (entrée payante). Retrouvez aussi Guignol, Gnafron et Polichinelle tous les samedis (entrée libre), sous le patio situé en face du restaurant « le Bosquet ». Enfin, les Pestacles proposent aux enfants des spectacles variés mêlant la chanson et le théâtre.
De mai à septembre, le » Delta « , un espace de 1 500 places assises, présente le mercredi, aux enfants de 3 à 10 ans, plus de 20 spectacles gratuits de théâtre, de musique, de chansons, de marionnettes, de magie, de cirque… L’été, les plus grands pourront se laisser bercer tous les week-end, par les notes de musique du Paris Jazz Festival et du Festival Classique au Vert, des concerts au succès grandissant, sous le Delta, en pleine Vallée des Fleurs.
Les manifestations et expositions
Le très célèbre salon Bio Marjolaine se tient au PArc Floral depuis maintenant 40 ans en novembre.
A mon avis , le plus bel espace vert proche de Paris 995 hectares. Il a en effet la « chance de ne pas être lieu de forte circulation automobiles comme l’est le bois de Boulogne, 846 hectares. Moins bitumé, c’et un havre de paix pour petits et grands, lieu pour se ressourcer et faire du sport.
Depuis peu existe dans le bois, un circuit guidé par les sculptures sur troncs d’arbres de Frêne qui surprend les promeneurs aux détours des chemins. Voilà le parcoursEt pour en savoir plus sur ce mystérieux sculpteur , Stéphane dont l’atelier est à Montreuil . Certaine oeuvres ont été réalisées conjointement avec Florian – bucheron de la ville ( pour les maisons, abris pour oiseau sculptés).
Le jardin d’agronomie tropicale inauguré en 1907, il abrite encore aujourd’hui des vestiges de l’exposition coloniale de 1907 (serres tropicales, monuments, ponts asiatiques…)
Le palais de la Porte Doré, aujourd’hui Musée de l’immigration , il abrite également un aquarium tropical!
Le GR 14
Deux sentiers balisés de grande randonnée traversent le Bois : le GR14 et le GR14A
Le Grand circuit (GR14) : boucle de 11 kilomètres- Balisage : jaune/rouge.
Le petit circuit (GR14A) : boucle de 7 kilomètres Balisage : blanc/rouge
