Art contemporain, art brut, art textile… art d’aujourd’hui… expositions et artistes. Art city guide principalement à Paris. L’art est multiple -Panorama non exhaustif – un certain regard
Le Centre Pompidou présente une rétrospective méritée de Sheila Hicks avec son exposition Lignes de Vie, l’occasion de découvrir ses œuvres monumentales et minimales qui font vibrer la couleur.
Sheila Hicks est une artiste américaine vivant à Paris, depuis 1964, Elle a suivi un cursus artistique et a été l’élève de deux personnages clefs à l’université de Yale; le peintre abstrait Josef Albers (1888-1976) ancien membre du Bauhaus puis du Black Mountain College, et George Kubler, un historien de l’art spécialiste de l’art et des textiles précolombiens.
Après ses études artistiques aux Etats-Unis, elle a très vite choisi de travailler le textile et les œuvres monumentales.
Pionnière des installations textiles, elle poursuit ses recherches et réinvente sans cesse l’art textile dans l’espace.
C’est une artiste internationalement reconnue. Elle est exposée à New York, aux Etats-Unis, dans le cadre du programme public de la High Line, à Puebla, au Mexique, au musée Amparo.
Dans son travail, elle ne fait pas de distinction entre artisanat et art. Et, depuis 1955, elle travaille à partir de fils de couleur tissés, tressés, brodés, pendus, à plat ou en boule. Elle fait vibrer la couleur. Elle utilise le fil coloré et fait naître le volume.
Elle cherche a « exalter la matière, déployer la couleur dans l’espace, laisser une oeuvre vivre sous des formes différentes ».
Aujourd’hui âgée de 83 ans, elle investit nombre de lieux de ses installations tout comme elle l’a fait à Pompidou.
J’ai beaucoup aimé cette exposition riche en matières, couleurs. On y ressent de la chaleur avec ses formes rondes, c’est joyeux presque ludique on aimerait s’installer, plonger dans ses ballots de couleurs.
Une centaine d’études , des recherches qu’elle appelle » les minimes » sont présentées, tableaux textiles, chacun vous emporte quelque part….
« Elle en fait depuis 1956. Des petits tissages, avec des couleurs mélangées, parfois fendus comme des tableaux lacérés de Fontana ou entremêlés de coquillages, petits cailloux et bâtonnets. Ces Minimes forment une suite de variations sur les couleurs et les motifs, c’est sa « grammaire » personnelle où elle gribouillerait joliment des idées pour ses grandes installations. »
Les petits mondes, bulles de vie, sculptures singulières vous livrent leur secret à l’occasion de l’exposition Fady Ferhi / Chrismali à la Société des Poètes Français, 16 rue Monsieur Le Prince 75006 Paris.
Ce lieu, temple de la poésie m’a insufflé l’élan de réaliser un texte poétique pour chacune des œuvres ainsi qu’un livre d’artiste présentant dessins, textes et photos des œuvres.
Chaque « bulle de vie » a une histoire . Vous pourrez y inventer la votre, je vous livre la mienne.
Je vous présente également ici les textes que m’ont offerts mes amis artistes, amateurs de poésie et des « petits mondes ».
Henri Paul Pandaure fait parler les petits mondes!
Voyage en Chrismali
Plonge dans notre monde de bric et de broc.
Notre petit monde de fils reflète mille vies.
Il est un délice de fragments de pensées couchées, de petits riens, de bonheur, d’amertume.
Notre léger univers, clé de voyages intérieurs, réveille le nord.
Henry Paul PANDAURE
Les poèmes cartels des sculptures, bulles de vie
La grande volière
Le temps suspendu,
dans la grande volière perdurent les pirouettes,
arabesques des envolées fantastiques cristallisées.
Sous cloche,
la beauté mélodieuse des sifflements demeure,
ravive les sentiments.
Henry Paul PANDAURE
La-grande-volière- poème Henri Paul Pandaure, sculpture Chrismali – Photo Alain Dermejean
La porte du temps
Tic tac, le temps passe, inexorable,
Sur son passage, la vie chancelle,
l’humain se presse
la nature s’adapte,
Tic Tac le temps passe, inexorable,
L’argent ne se mange pas,
ne se respire pas.
Pourtant, il n’est de quête plus forte
que de le faire pousser!
Tic tac, le temps passe, inexorable.
Chrismali
la-porte-du-temps- Chrismali
Comme un escargot
Il est des temps anciens,
Il est des temps nouveaux.
Le climat, les guerres, nous portent,
nous emportent vers l’ailleurs.
Comme un escargot, ma maison sur le dos, je pars,
Vers un lieu où je pourrais planter mon arbre.
Chrismali
Comme un escargot Chrismali
La cité convoitée
Insurmontable demeure
De l’abîme les corps surgissent
la cité s’effrite, ouvre tes limites.
Sur mon tas d’argent, dans ma cage dorée,
j’appelle.
La solitude, le manque de sens sont devenus mon lot quotidien.
Il n’est de plus grande richesse que celle du coeur,
Si elle ne peut sortir, s’épandre et toucher les autres, tout est vain.
L’oiseau de pierre – sculpture chrismali – texte Evelyne Smolarski
L’homme qui marche sur le temps
Pressé, toujours pressé,
il marche sur le temps.
Il court sur sa vie, bousculant,
détruisant ce qu’il a eu tant de mal à faire..
Sans repères de vie, il presse le pas
vers un futur qu’il n’imagine pas.
Chrismali
L’homme-pressé – sculpture et texte Chrismali
Le manège de la vie
La vie, comme un manège.
Ça vous emporte, vous chamboule.
Très haut, très bas,
la tête à l’envers, les pieds sur terre.
Faut s’accrocher, ne pas tomber.
Chrismali
Le manège de la vie – Sculpture et texte Chrismali
Princesse pacotille
Vêtue de sa robe papier,
Elle aime la vie, les couleurs
L’odeur des dunes
Chrismali
Princesse pacotille – sculpture et texte Chrismali
Les 2 ilôts
Chacuns sur son île
Semblables éloignés
Sans pont pour se retrouver
Chrismali
Les 2 îlots – sculpture et texte Chrismali
L’attente
Seule dans sa bulle
Elle attend
Tic Tac le temps passe
Trop tard
Chrismali
L’attente – sculpture et texte Chrismali
En scène
Ils dansent leur vie
En rythme et mouvement
Au gré des jours qui passent
Chrismali
En scène – sculpture et texte Chrismali
Un rien lui suffit
Un abri de fortune
Oiseaux oiselles à ses cotés
La vie en nature
Chrismali
Un rien lui suffit – sculpture et texte Chrismali – Photo Anne Marie Boudet
Face au vent
Elle résiste de tout son être
Tient le cap
Attend l’accalmie
Chrismali
Face au vent-Sculpture et texte Chrismali
Vogue la vie
Va, vis, deviens
Va ton chemin,
évite les écueils,
saute les montagnes.
Vis à plein poumons,
embrasse la vie..
Deviens ambassadeur de l’univers,
cueilleur de rosée,
citoyen du monde.
Vogue ta vie, vers l’infini des possibles
Chrismali
Vogue la vie – sculpture et texte Chrismali
Le marchand
Pour le plaisir des badauds
Il présente ses trésors
Conquêtes passées
Chrismali
Le marchand – Sculpture et texte Chrismali – photo Iso Bastier
L’élégant
Fier tête haute
Désinvolte il porte
Ses parures
Chrismali
L’élégant–sculpture et texte Chrismali
Lourd fardeau
Sur ses épaules trop de poids,
Il ploie sous son ballot de plumes.
Courbé, il avance
Incertain de sa route
Chrismali
Lourd fardeau – sculpture et texte Chrismali
Homme du désert
L’homme bleu,
Perle des sables dévalant les toboggans ocres,
il poursuit sa marche démesurée humblement.
Initié à la voute étoilée,
il rallie les cardinaux sans superflus.
Homme du désert – Sculpture Chrismali – texte Henri Paul Pandaure
Le jeune homme bleu
Il a la fougue de la jeunesse,
l’enthousiasme de l’innocence.
Il va sautillant,
là ou le porte son coeur.
Chrismali
Le jeune homme bleu – sculpture et texte Chrismali
A deux
Côte à côte,
Face à face,
Dos a dos,
Ensemble, c’est mieux
Chrismali
A deux – Sculpture et texte Chrismali
Je remercie Evelyne Smolarski, Iso Bastier, Sylvie Beyssen et Henry Paul Pandaure qui m’ont accompagnée dans cette aventure d’écriture.
Exposition à la Société des Poètes Français
Fady Ferhi, peintre intuitiste a peuplé l’espace de ces peintures abstraites, chaudes, colorées, vibrantes d’énergie, elles vous emportent vers d’autres univers du plus petit au plus grand.
Les petits mondes – bulles de vie accompagnés de leur histoire apportent calme, poésie et retour sur terre.
C’est un heureux accord et de belles harmonies que nous proposons dans cette exposition.
Je vous laisse découvrir par un diaporama et quelques photos l’exposition avec les peintures de Fady Ferhi aux côtés des « petits mondes – bulles de vie »!
Merci également à Michel Benard, galeriste de l’espace culturel de l’association des Poètes Français, Lauréat de l’Académie française, chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres, Poète, peintre abstrait, essayiste, rédacteur de nombreuses revues… pour ses présentations oniriques et sensibles de nos travaux, également pour son enthousiasme et ses nombreux partages.
Je vous livre ci-après la présentation de Chrismali faite par Michel Benard lors du vernissage de l’exposition
Chrismali – sculpteur de rêves
Chrismali est une artiste presque inclassable, que nous pourrions dire « singulière » que nous présenterons ici comme sculpteur et orfèvre du rêve.
En découvrant les diverses pièces de son exposition, il me sembla me trouver dans un cabinet de curiosités.
Pour son exposition chez les Poètes, Chrismali a réalisé un livre d’artiste. Je vous invite à le feuilleter, il restitue l’esprit créateur de notre amie.
Ce petit livre d’artiste se veut très précieux, se situe entre la volonté graphique et le soutien du verbe.
Chez Chrismali tout est champ des possibles où le beau est partout.
Prenez le temps de découvrir une à une ses œuvres qui nous font songer à de délicieux petits jardins zen où tout est méditation et contemplation.
Ses œuvres portent l’écho d’une haute sérénité, sorte d’état pacifié.
Chez Chrismali le miracle des mains insuffle une seconde vie, offre du désir et délie l’espoir.
Le savoir-faire est suspendu, il donne la note de pureté espérée et toute sa résonance à la beauté précieuse.
C’est le souffle léger de Chrismali qui passe et nous transporte, ici je vous invite à prendre la main de l’homme qui marche sur le temps et de vous envoler avec ses oiseaux de pierre.
Et n’oublions pas que les mains du sculpteur symbolisent l’homme dans son intégralité, elles contiennent en mémoire l’histoire du passé et érigent les perspectives d’un futur possible.
Les mains du sculpteur sont des miracles de la création.
Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française.
Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.
Poeta Honoris Causa.
C’est jusqu’au 16 février 2018 14h-20h sauf dimanche et lundi. Au plaisir de vous y rencontrer….
Le musée du Quai Branly nous offre une remarquable immersion dans l’art et les traditions des peuples d’Afrique équatoriale atlantique.
L’exposition nous démontre, au travers d’un parcours géographique dans cette zone de forêts chaudes humides avec ces méandres fluviaux, l’aspect traditionnel et cultuel des objets présentés; plus de 325 masques et figures de reliquaires tous différents provenant principalement de 4 peuples d’origine bantoue sur des périodes allant du 17 ièm siècle au début du 20 ièm siècle.
Cette vaste région s’etend du Sud du Cameroun, à l’Est la République de Guinée équatoriale, à l’Ouest de la République du Congo et au sud la République gabonaise.
Cette région a connu de nombreux mouvements migratoires d’origines bantoue et possède une grande tradition sculpturale liée au culte des ancêtres et aux masques d’esprit.
L’exposition présente les principaux styles et la production artistique des nombreux groupes . Elle révèle la créativité et l’originalité exceptionnelle des arts de chacun des peuples de la forêt équatoriale atlantique.
Les Fang et les Kwele, peuples du Nord de l’Afrique,
Les Fang
Ils sont reconnaissables avec leurs statues, gardiens de reliquaires représentant l’ancêtre qui protége leur bien si précieux, les ossements, les reliques familiales contenus dans des boîtes d’écorces cousues.
Les statues Fang ont une tête bien ronde, un ventre gonflé, des grands yeux ouverts, des bras et jambes fléchies, elles ressemblent a des enfants avec des muscles et chevelure d’adulte
Le corps de la statue de bois initialement blanc a été plongé dans un bain de vase et de plantes, teinture végétale lui donnant sa couleur presque noire. Le bois était enduit avec un mélange contenant de l’huile lors des cérémonies. C’est pourquoi, il donne l’impression de transpirer sous l’effet de la chaleur.
Au Nord, leurs masques anthropozoomorphes représentent les forces magiques des ancêtres et esprits qui symbolisent également les animaux de la chasse ; gorille, éléphant, gazelle.
Kwele
Les Kota, peuple de l’Est
Le culte des ançêtres ressemble à celui des Fang mais les gardiens de reliquaires ont une apparence particulière, une forme graphique, une apparence stylisée, pour la grande majorité. Les statues sont recouvertes en partie ou totalement par des lamelles de cuivre et laiton Les statues veillaient sur les ossements des ancêtres.
Il est impressionnant de voir les variations de styles des 150 reliquaires quotas présentés.
KotaKota
Les Aduma et Galwa, Nzebi peuples du Centre
Les masques sont très différents; grands, colorés, accompagnés de fibres végétales parfois.
Ils étaient destinés à être portés lors de cérémonies rythmant la vie du village.
Ils se caractérisent par un jeu d’aplats de couleurs ocre, blanc et noir opposés.
Aduma GalwaAduma Galwa
Les Punu, peuples du Sud
Les Punu ont des masques très facilement identifiables.
Ils sont recouverts de kaolin( terre blanche, couleur de la mort).
Le visage présente des formes géométriques, scarifications représentant leur village d’origine , les cheveux ont de belles coiffures bien dessinées, les yeux sont étirés voir bridés – ce qui a donné à penser longtemps à une influence japonaise.
Ils sculptent des masques qui évoquent la première femme Mukaukila.
Chrismali participe au salon Art et Liberté et expose 2 sculptures « La grande volière » et « Comme un escargot »
Ce salon est un tour d’horizon de la création locale
et régionale dans sa diversité. Peintures, sculptures, photographies, techniques mixtes, gravures,
dessins…
Les invités d’honneur sont Benoit Gilardoni et Véronique LAFONT, 2 artistes dont les oeuvres abstraites se font poétiques dans
la sensualité de la matière, le rapport subtil entre graphisme et couleur.
du jeudi 20 au dimanche 23 décembre 2018 -14h-19h30
Art ticket – bijoux chambre à air . ChrismaliEsprit vélo – avec chambre à air Chrismali
collection-bijoux–tickets metro Chrismali
C’est la saison des cadeaux et des marchés de Noel, les tableaux miniatures et les bijoux s’exposent…
– Maisons-Alfort, le dimanche 25 novembre
– Paris 20, les vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre
Portes ouvertes de Montreuil les 13 et 14 octobre 2018
Montreuil devient artistique, gai, coloré, ouvert. Chez Francoise Darras, atelier 82, je présente les zigotos (papiers découpés, tickets) , des tableaux tickets – des tous petits et des grands, des sculptures bois sculptés et techniques mixtes et des bijoux « nature et tous matériaux ».
Avec plein de petits riens, on peut faire beaucoup!
Vernissage le samedi 13 octobre à partir de 18h.
Au 40 rue Marceau, vous découvrirez ou retrouverez les drôles d’animaux de Françoise Darras, sculptrice, dame de fer à l’humour décapant et les photos de Sylvie Borrel
Participation à la vente aux enchères au profit de ATD Quart-Monde le 28 Mai
L’oeuvre sur tickets de métro » Du rouge au noir, rébus de vie » a été adjugée!
Vente aux enchères Drouot – Chrismali
Exposition du 28 avril au 27 mai avec le Cercle des Artistes de Paris au Parc Floral de Paris
C’est la 5ième participation de Chrismali à cette manifestation.
J’aime y venir le matin, l’après-midi.. En cette saison le parc est magique, odeurs et couleurs sont des cadeaux…
J’aime la rencontre avec le public, tout public des enfants, centres aérés, promeneurs, amateurs d’art de tout âge.
J’aime les échanges avec les autres artistes.
J’aime la convivialité, la bienveillance que l’association Cercle des artistes de Paris crée et entretient.
Vous aimerez aussi….
Je présente un thème « Enchevêtrement » – oeuvres sur tickets de métro pour lequel j’ai obtenu le « Prix spécial du Jury » du Cercle des Artistes de paris
Participation de Chrismali à l’expo du Cercle des Artistes de ParisUnivers Chrismali Expo du Cercle des Artistes de Paris au Parc Floral
Exposition à la Société des Poètes Français
En ce début d’année, j’ai eu la grande joie de faire une exposition de mes sculptures à l’espace culturel de La société des Poètes Français qui est la plus ancienne des associations poétiques et peut-être même, sinon la plus ancienne, du moins l’une des plus anciennes associations loi 1901 !
Elle a connu de grands présidents : Jules Romain, de l’Académie française, Edmond Haraucourt, auteur du célèbre « Partir c’est mourir un peu… » Pascal Bonetti qui domina la Société de sa haute stature pendant vingt ans et à qui l’on doit « Le jardin des poètes » à Auteuil.
Tous les grands noms de la Poésie française en ont fait partie : Paul Valéry, Jean Cocteau, Léopold Sedar-Senghor, Marie-Noël, Maurice Carême, Emile Ripert …
J’étais au côté de Fady Ferhi, peintre de l’abstrait qui vous emporte vers des univers vibratoires chargés de couleurs et d’émotions.
Des amis et poètes se sont penchées sur mes oeuvres et m’ont offert des poèmes qui les accompagnent.
Janvier , février ,esseimage de toiles .
Salon de Charenton Arts et Liberté
A l’occasion du 65 èm salon de Charenton, j’expose une de mes oeuvres tickets de métro « corps violets » au 65 ième salon de Charenton
Conservatoire de Créteil
Au conservatoire de Créteil du 9 au 24 janvier, 3 toiles inspirées par les oeuvres de Klimt sont présentées.
Expo Chrismali Reflets d’or Conservatoire de Créteil
Association des Grands voisins
Un projet avec l’association des Grands voisins et le troc-shop, dont la monnaie est le ticket de métro non usagé cette fois, prendra place prochainement à l’occasion de la réouverture du site.
Création autour du ticket de métro avec atelier participatif et exposition…
BIJOUX
Et toujours des nouveaux bijoux…que vous pouvez découvrir dans ma boutique Chrismali
LE BLOG
En 2018, mes articles vous raconteront mes découvertes de bonnes idées, d’artistes et d’expositions artistiques.
Retrouvez un article sur la très belle exposition maintenan
Pour être informé et recevoir mes articles, je vous propose de vous abonner, vous recevrez ainsi pour chaque article un mail vous donnant accès à celui-ci- environ 2 par mois .
Le blog compte aujourd’hui 170 articles – principalement autour de l’art….
Il vous suffit d’entrer votre adresse mail et de confirmer ensuite votre inscription .
Merci de faire connaitre le blog autour de vous …
A bientôt!
Que vive 2018 au mieux pour tous!
2018 année poétique, humaniste, solidaire .
Que la joie soit autour de vous et en vous, que le meilleur de chacun se révèle et nous emporte vers plus d’ humanisme, que fleurissent les initiatives pour construire demain pour tous.
Une exposition joyeuse sur une période pleine d’espoirs, d’envie de danse, musique, émancipation !
« Le bonheur est avec le monde », aimait à dire celui pour qui la photographie été, comme la vie, une aventure altruiste au jour le jour. Propos d’André Magnin, commissaire de l’exposition.
Un an après la disparition de l’artiste, la Fondation Cartier rend hommage à Malik Sidibé et présente « Mali Twist », une grande exposition rétrospective qui réunit ses photographies les plus exceptionnelles et emblématiques ; des tirages d’époque réalisés par lui-même de 1960 à 1980 ; prises de vue de soirées et ensemble de portraits inédits.
C’est une plongée dans les années 1960, Malik Sidibé surnommé « l’oeil de Bamako » a su saisir la vitalité de la jeunesse bamakoise et imposer son style unique, reconnu.
Malick Sidibé est un célèbre photographe malien. Il travaille essentiellement le noir et blanc, ses photos captent des portraits vivants et des scènes de fête.
Ses œuvres les plus célèbres présentent la culture pop et la vie nocturne de la capitale malienne en plein essor, montrant des jeunes gens en tenue élégante poser pour des portraits de studio sur un fond dont les motifs vont de pair avec leurs vêtements et leurs poses ou sont délibérément en totale contradiction.
« Le visage de quelqu’un, c’est un monde », déclare-t-il. « Quand j’en capte un, je vois le futur du monde ». Né en 1935 ou 1936 à Soloba au Mali dans une famille de paysans, il grandit en aidant son père berger et entre à l’école à l’âge de 10 ans. Remarqué pour son talent artistique, Sidibé est choisi pour étudier à l’École des artisans soudanais puis travaille comme apprenti au studio Photo Service de Gérard Guillat-Guignard où il développe ses compétences et son intérêt pour la photographie.
Il ouvre le Studio Malick en 1962 dans le quartier de Bagadadji, au cœur de Bamako. Il s’implique dans la vie culturelle et sociale de la capitale, en pleine effervescence depuis l’Indépendance. Devenue une figure incontournable très appréciée par la jeunesse, Malick Sidibé est présent dans toutes les soirées où les jeunes découvrent les danses venues d’Europe et de Cuba, s’habillent à la mode occidentale et rivalisent d’élégance. En 1957 il est le seul reporter de Bamako à couvrir tous les événements, fêtes et surprises-parties. Le samedi, ces soirées durent jusqu’à l’aube et se poursuivent le lendemain au bord du fleuve Niger.
Il est reconnu à l’international, des expos solo lui sont consacrées, entre autres, au musée d’art contemporain de Chicago, au Stedelijk Museum d’Amsterdam et au Logis Pincé d’Angers. Il reçoit le Lion d’Or pour Lifetime Acheivement lors de la Biennale de Venise en 2007. Il meurt en 2016 à l’âge de 80 ans.
On en repart content avec l’envie de se faire beau/belle et d’aller danser!
Si vous ne connaissez pas l’art textile, vous le découvrirez , en voyant le travail de Simone Pheulpin.
Simone Pheulpin, artiste textile, crée des sculptures textiles depuis plus de 30 ans. Elle réinvente un tissu, toujours le même le calicot blanc écru non décati, celui-là même qu’elle côtoyait enfant dans sa région de Nancy, il était alors utilisé dans la fabrication de pneu automobile.
Elle crée des bandes de tissu qu’elle empile, enroule, serre, plie, pique donnant à ses sculptures des formes abstraites.
L’abstraction, c’est la liberté des formes, des volumes, des jeux d’ombres, des cassures.
Dans ces détails, on imagine la nature, le minéral, la pierre, les écorces, des falaises, un monde miniature vu au microscope!
Ces sculptures denses et complexes intègrent des milliers d’épingles.
L’exposition présente 20 années de création au travers une trentaine de ces oeuvres réparties entre la nef , la sacristie et la crypte.
La plus grande de ses oeuvres le nid – éclosion a demandé 9 mois de travail ( 3 à 4 h par jour) et a été crée pour l’exposition.
Le lieu, la chapelle expiatoire est un formidable écrin pour ces structures, sculptures, un dialogue se crée dans ce lieu chargé d’histoire.
J’y vais , j’y vais pas ? C’est la question que je me suis posée.
Comment résumer le Moma en 200 oeuvres – Comment ont-elles été choisies ?
A ces 2 questions, je réponds -impossible et je ne sais pas.
Cependant, j’y suis allée! Je ne le regrette pas.
Il y a toujours à prendre, comprendre et découvrir des expositions.
J’ai aimé découvrir l’origine du Moma, ces investigateurs, précurseurs de la modernité, prêts à de nombreux bouleversements.
Créé en 1929 en plein krach boursier, j’ai aimé les choix premiers – une orientation européenne obligée- très tôt présence de la photo, la video, le graphisme, le design, des ateliers pour enfants, l’exposition Machine Art de 1934.
Il fallu cependant attendre 1970 pour qu’une oeuvre d’une artiste noire Romare Bearden pénètre le Moma. Un vieux film muet avec des acteurs fro américains par un est présent parmi les premières oeuvres.
Il est intéressant de comprendre le fonctionnement différent du Moma – il achète et revend des oeuvres , fait tourner son portefeuille d’oeuvres et reverse une partie de la plus value aux artistes lors des reventes.
Le Moma a beaucoup soutenu ses artistes vivants et ceux-ci lui ont rendu par de nombreux dons.
Les premières salles sont très intéressantes, elles détaillent la vie du Moma et de ses grandes expositions.
La période contemporaine après 1980 est décevante, les oeuvres des artistes présentées ne sont pas toutes représentatives de leurs oeuvres et tant d’artistes ne figurent pas dans cette sélection…
Je vous laisse découvrir cette exposition au travers des photos qui ne sont pas non plus exhaustives… Il manque les artistes affichistes russes, la video du Potemkim (top!), les artistes du pop art tels que Roy Lichtenstein, Andy Warhol et plein d’autres…
expo Moma Fondation Louis Vuittonexpo Moma Fondation Louis Vuittonexpo Moma Fondation Louis VuittonDe Kooning, Rotko, Pollockexpo Moma Fondation Louis Vuitton
MEDUSA porte un regard contemporain sur des objets à mi-chemin entre parures et sculptures. L’exposition réunit plus de 400 bijoux .
J’ai sélectionné les extravagantes, une centaine de pièces attestant de la variété du rôle des bijoux et de ces différentes facettes.
Nul besoin de vous dire que j’ai adoré cette exposition qui bouscule les codes du bijou, vous fait sourire, vous plonge dans l’histoire dans un parcours agréable et lisible.
Courrez-y! C’est jusqu’au 5 novembre.
Le parcours est divisé en quatre parties correspondant aux thèmes de l’identité, de la valeur, du corps et du rite.
Des créations d’artistes ou d’artisans et professionnels reconnus auxquelles se mêlent, refusant la hiérarchisation traditionnelle, des pièces d’amateurs, des bijoux fantaisie, des parures ethniques, médiévales, ou préhistoriques…
Bref Medusa , c’est le grand Mix. on y trouve donc des bijoux qui s’apparentent à des sculptures réalisés par Meret Oppenheim, à Man Ray, Calder, Dali, Picasso, à Fabrice Gygi, Thomas Hirschhorn, ou Danny McDonald), des pièces de designers (de Rene Lalique, Anni Albers, Line Vautrin, Tony Duquette, Bless), mais aussi des pièces de bijoutiers contemporains (de Gijs Bakker, Karl Fristch, Sophie Hanagarth…), de maisons de haute-joaillerie, ainsi que des pièces anciennes (des bijoux antiques, amérindiens) et même des bijoux d’anonymes (punk, rap, SM), des bijoux fantaisie, des bijoux fonctionnels allant de l’étoile de chérif aux médailles militaires, en passant par une ceinture de chasteté.
Ce grand mélange inclut aussi le collier bonbon et la couronne en papier. Beaucoup de très belles photos présentent les bijoux en situation.
L’exposition adopte un angle transversal pour explorer en profondeur la nature ambiguë du bijou qui est à la fois un des moyens les plus anciens et universels d’expression artistique et un objet rarement reconnu comme œuvre d’art. En explorant les innombrables formes, valeurs, statuts et usages que revêt et a revêtus le bijou, l’exposition révèle sa richesse autant que les tabous qui l’entourent. L’exposition rappelle que le bijou fut également longtemps élément d’apparat masculin attestant d’un pouvoir, d’une fonction.
Enfin, une vingtaine d’installations d’artistes contemporains dialoguent avec les bijoux, au fil des différents thèmes abordés par l’exposition. Ces œuvres de Leonor Antunes, Mike Kelley, Jean-Marie Appriou ou encore Liz Craft questionne l’influence du bijou, son rapport au corps et au monde.
Voir la vidéo de Paris Musée et l’interview d’Anne Dressen- commissaire de l’exposition à qui l’on devait la très belle exposition Décorum sur les tapis au Mam
Une rétrospective sur près de 60 ans du travail de David Hockney, artiste vivant, est présenté à Beaubourg, musée Pompidou, jusqu’au 23 octobre.L’exposition présente environ 160 oeuvres, peintures, gravure, photos et arts visuels.
Dépechez-vous!
L’exposition
C’est une très intéressante exposition qui donne à voir des facettes méconnues de l’artiste.
Je connaissais ces gigantesques paysages de l’Ouest américain haut en couleur et ces peintures avec comme thématique les piscines et la trasperence de l’eau.
J’ai beaucoup aimé d’autres approches de son oeuvre.Tout particulièrement ces oeuvres de jeunesse ces peintures, collages et ses gravures du cycle « A rake Progress, réalisés entre 21 et 24 ans.
Egalement son utilisation du polaroid, ses montages photos , la destructuration de certains éléments ainsi que son l’installation visuelle multi-écrans des » 4 saisons ».
Cela m’a plu beaucoup !
On ne pouvait pas prendre de photos, j’en ai glané dans les livres et sur internet pour vous faire rentrer dans son monde!
Anglais, peintre dandy, artiste insolent, s’inspirant de ses aînés tels que Picasso, Van Gogh, Matisse…Ses expérimentations et ses différentes périodes de travail font de lui un artiste protéiforme ; un peintre de la couleur, des grands formats, des collages et de la photo, un artiste des arts visuels utilisant des techniques ultramodernes.
Dès l’enfance, il avait la volonté d’être artiste, il a suivi un cursus artistique au Royal College of Art de Londres.
Sa vie personnelle amoureuse et son cercle familial et amical ont beaucoup nourri ces sujets de peinture.
« Avec l’iPad, vous vous payez le luxe d’ignorer le marché en envoyant vos œuvres par mail à vos amis.
Quand je pense que Le Cri, de Munch, s’est vendu 120 millions de dollars, je me dis que le marché est devenu fou. Sans doute lorsqu’on a beaucoup d’argent veut-on acquérir de beaux objets. Ce qui est fou, c’est aussi qu’on soit prêt à mettre des sommes colossales pour des contemporains dont rien ne dit que l’œuvre survivra. Remarquez, certains films hollywoodiens coûtent autant, et ils disparaissent sans laisser de traces. Pour ma part, je n’ai jamais alimenté le marché. Certaines de mes toiles se vendent très cher, mais je réinvestis immédiatement cette somme dans mon travail, dans mes films, par exemple, qui ne rapportent rien. L’important, c’est de pouvoir continuer à faire ce qui me plaît. »
Quand on aime, on recommence. Je vous invite les 13, 14 et 15 au 40 rue Marceau à Montreuil.
L’année dernière, pour les portes ouvertes des ateliers d’artistes de Montreuil, j’étais l’invitée de Françoise Darras, au côté d’Ybah. C’était bien.
Vous êtes venus nombreux découvrir notre travail et on a eu tous de beaux échanges. J’ai été stupéfaite de voir la transformation qui s’opère quand l’art investit le jardin et l’atelier.
Le soir surtout avec les projecteurs et les ombres, le lieu prend une force particulière, les statues se démultiplient.
Cette année, on prend les mêmes et on recommence- pas tout à fait notre trio de sculpteurs sera aux côtés de Jean-Pierre – dit « Au-Painting ».
Au-painting
Peintre montreuillois autodidacte, Au-Painting peint, dessine des formes géométriques, ses traits inventent des personnages , des êtres qui dégagent une force évidente. Il travaille soit en noir et blanc, utilisant ses 2 couleurs comme un langage qui questionne sur la dualité de notre monde et de son époque. Il réalise également des séries en couleurs, les couleurs représentent l’énergie, celles de tous les, êtres, de la terre, de l’univers… Un vaste programme à découvrir…
Au-paintingAu-painting
Françoise Darras
Françoise , notre hôte installe son bestiaire à la fois drôle et sensible dans le jardin, ce sont des animaux en fer et objets détournés en métal.
Elle a d’abord travaillé la chaudronnerie et aujourd’hui, elle détourne des objets qui ont un certain vécu et les intègre dans ses œuvres. Elle applique les techniques de la dinanderie dans son travail. Elle tape, soude, courbe, elle dresse le métal pour en faire sortir une ménagerie de tout bord!
barbaragirafe-et-girafon-darras
Ybah
Vous découvrirez ou retrouverez les bronzes et résines des hommes et femmes d’Ybah qui modèle la terre en recherchant à présenter l’humanité de chacun sans souci premier d’esthétisme , à la recherche du vrai de chacune.
Je vous ai déjà présenté Ybah, elle travaille la terre et réalise des sculptures expressives et sensibles en bronze et en résine de ses modèles dont elle sait capter l’humanité;voir article dédié.
Cette année, Ybah a été sollicitée pour réaliser le buste bronze de Marcel Proust. Il est installé dans les jardins de sa ville d’Illiers Combray – ou il a écrit « A la recherche du temps perdu »!
Ybah-buste-Marcel-Proust
Chrismali
Pour ses portes ouvertes, je serais à nouveau installée dans l’atelier de François, un lieu ou il fait bon être.
Je vous présenterai un large éventail de mon travail et mettrai l’accent sur la mixité, c’est le fil conducteur de l’ensemble de mon travail; mixité des techniques, des projets, des matériaux.
Le second point commun évident celui de conter la vie, la différence et le vivre ensemble.