Pierres , taille directe, expo Chrismali

Tout d’abord , merci.

Merci pour votre enthousiasthme votre soutien. Lorsque l’on présente un tout nouveau travail, le regard et l’échange avec les autres sont importants et j’apprécie nos rencontres.

Cela fait maintenant 4 ans que je me suis lancée dans la pratique de la taille directe, la sculpture sur pierre.

Taille directe

C’est un peu par hasard que j’y suis arrivée, je souhaitais travailler avec le bois flotté, un matériau que l’on rencontre souvent abandonné sur les plages et je suis allée dans un atelier de taille directe dont les membres faisaient de la pierre. Sans trouver cela facile, cela demande temps, techniques et efforts, je me suis surprise à suivre des courbes, trouver le mouvement. La thématique des « Pas finis » – mes êtres en évolution, ces « éphémères » par rapport à l’échelle du temps et à la certitude de la finitude humaine se sont vite imposés et une petite série est née, jamais encore exposée,

Mon besoin d’exploration et de mélange m’a conduit vers d’autres champs d’application; mélange de pierre, puis mélange de fer et et de pierre puis bois, pierre, bronze et sur des pièces plus petites céramiques, bois, métal, bijoux… mix media..

Les pierres travaillées manuellement sont des serpentines, albâtres, tuff, calcaires et opales (pierres métamorphiques du Zimbabwé).

Exposition Liens avec les AAB- Espace Commines – Marais -Paris

Prochainement, avec les Artistes à la Bastille, j’exposerai mes 2 dernères réalisations « pierre sur le thème » « Liens »*

* thème qui est le mien depuis 15 ans – j’ai démarré ma seconde vie « professionnelle » avec les chrismaliens- des bijoux de fils et d’argent, des liens fragiles et éphémères qu’il nous faut entretenir…). Aujourd’hui les bijoux sont accessoires et services.

Je présente 2 sculptures  » scénettes » en rapport avec les liens qui unissent tout le vivant – la terre, l’air et l’eau.

La 1ère petite installation est un arbre ( bois, fer et albâtre) accompagné de tous petits personnages  » les pas finis » et d’un grand personnage – relié, connecté, soutenu, dépendant de la terre, l’air et l’eau.

La seconde installation représente « mère nature » à la fois grotte où l’on se réfugie et où l’on puise ses resources et corps que l’on tente de dominer et d’exploiter, Mère nature est accompagnée de ses petits êtres pas finis dépendants qui ‘sy abrite et la dévore.

Espace Commines du 30/11 au 3/12 , 17 rue Commines 75003 Paris

Vernissage le jeudi 30 à partir de 18h30, ouverture jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 14hà 20h.

Je serais présente tous les jours et serais tavie de vous accueilir. Si vous le pouvez, prévenezmoi de votre visite. mcl@chrismali.com – sms 06 23 58 01 26

Vivants éphémères
Bienvenue sur la planète Terre
 
Enracinés, nourris, soutenus,
Sur terre, sous terre
Dans les mers, dans les airs.
 
Chantal, Rémy, pâquerette, crevette, gazelle
Moustique, papillon, herbes folles,
Dauphin, platane, cerisier, cassissier,
Pour tout le vivant
Même terre, même air, même eau
 
Tout est lié, tout est lien

Chrismali

Complétant les sculptures, j’exposerai 2 gravures en rapport avec la thématique de l’eau , la mer et de toutes ses vies inconnue.

Nouvelles du ticket

Mon travail avec les tickets de métro continue. Peut-être une belle exposition prochainemement.. Je vous tendrais au courant.

La période des cadeaux approchant, j’ai de nombreux mini tableaux – le tableau ticket unique ou petits cadres format 20-*20 facilement expédiables, à des tarifs cadeaux; 15 euros hors transport pour les touts petits et entre 35 et 50 pour les formats carrés 20*20. Ne prenant pas toujours le temps de poster sur ma boutique l’ensemble de mes créations, n’hésitez pas à me contacter, par mail mcl@chrismali.com ou par sms 06 23 58 01 26. Voici le site où vous pouvez voir les mini tableaux.

Site mavillemonshopping – boutique chrismali

Chagall au Centre Pompidou

Chagall au Centre Pompidou – jusqu’au 26/02/24

Marc Chagall (1787-1885)

L’exposition « Chagall à l’oeuvre » réunit un ensemble d’œuvres d’après g/uerre entrées dans la collection du muséee collection en 2022 et venus enrichir la collection du Centre Pompidou, l’une des plus représentatives e26/02/24t des plus importantes de l’œuvre de l’artiste, surtout pour les œuvres d’avant-guerre;   Cent-vingt-sept dessins, cinq céramiques et sept sculptures de Marc Chagall.

L’exposition  présente les dessins préparatoires aux costumes et rideaux de scène du ballet l’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky repris par le Ballet Theater de New York en 1945, les esquisses et maquettes pour la décoration du plafond de l’Opéra commandée à l’artiste en 1962, ainsi qu’un ensemble de céramiques, collages et sculptures réalisés des années 1950 à l’aube des années 1970.

Chagall nous emporte par son trait envolé , ses couleurs légères, son bestiaire anthropomorphe, ses ciels peuplés de personnages volants, ses allégories amoureuses dans un monde proche du rêve qui n’en aborde pas moins les thèses de la misère, la guerre et la violence.

Chagall artiste protéiforme,  peintre, dessinateur, illustrateur, sculpteur, céramiste, lithographe travailla sur de nombreux projets autour de la musique qu’il aimait tant et qui se retrouve continuellement dans son oeuvre.et également dans cette exposition

J’ai particulièrement aimé ces collages tardifs, ses céramiques et les maquettes pour le plafond de l’Opéra Garnier. On remarquera dans ses collages l’utilisation de tissus, dentelles et papiers de toutes sortes dont des timbres.

De Staël au MAM

Nicolas De Staël  (1914-1955), figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre est exposé au  Musée d’Art Moderne de Paris jusqu’au 21/01/2024.

« La rétrospective rassemble une sélection d’environ 200 œuvres venues de nombreuses collections publiques et privées d’Europe et des Etats-Unis dont une cinquantaine montrées pour la première fois dans un musée français.

Avant 1940

Organisée de manière chronologique -de 1934 à 1955, l’exposition retrace les évolutions successives de l’artiste, depuis ses premiers pas figuratifs et ses toiles sombres et très en matières  des années 1940, jusqu’à ses tableaux peints à la veille de sa mort prématurée en 1955. Si l’essentiel de son travail tient en une douzaine d’années, Staël ne cesse de se renouveler et d’explorer de nouvelles voies : son « inévitable besoin de tout casser quand la machine semble tourner trop rond » le conduit à produire une œuvre remarquablement riche et complexe, « sans esthétique a priori ». Insensible aux modes comme aux querelles de son temps, son travail bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, et apparaît comme la poursuite, menée dans l’urgence, d’un art toujours plus dense et concis : « c’est si triste sans tableaux la vie que je fonce tant que je peux », écrivait-il. La rétrospective permet de suivre pas à pas cette quête picturale d’une rare intensité, en commençant par ses voyages de jeunesse et ses premières années parisiennes, puis en évoquant son installation dans le Vaucluse, son fameux voyage en Sicile en 1953, et enfin ses derniers mois à Antibes, dans un atelier face à la mer.

La biographie de Staël a d’emblée créé un mythe autour de son art : de son exil après la Révolution russe jusqu’à son suicide tragique à l’âge de 41 ans, la vie du peintre n’a cessé d’influer sur la compréhension de son œuvre. Sans négliger cette dimension mythique, la rétrospective entend rester au plus près des recherches graphiques et picturales de Staël, afin de montrer avant tout un peintre au travail, que ce soit face au paysage ou dans le silence de l’atelier. Enfant exilé devenu voyageur infatigable, l’artiste est fasciné par les spectacles du monde et leurs différentes lumières, qu’il se confronte à la mer, à un match de football, ou à un fruit posé sur une table. Variant inlassablement les outils, les techniques et les formats (du tableautin à la composition monumentale), Staël aime « mettre en chantier » plusieurs toiles en parallèle, les travaillant par superpositions et altérations successives. Le dessin joue, dans cette exploration, un rôle prépondérant dont une riche sélection d’œuvres sur papier souligne le caractère expérimental. »

Source https://www.mam.paris.fr/fr/expositions/exposition-nicolas-de-stael

J’ai beaucoup aimé cette exposition, tout particulièrement ses premières œuvres et nombreux de ses tableaux de tailles modestes aux palettes bleu , gris, blanche ocre, aux couleurs douces et cependant contrastées, fortement empreintes en matière et souvent avec un touche vive tel que le rouge,  et j’ai apprécié de découvrir ses  peintures aux couleurs chaudes intenses orange, aubergine, noire… aux alliances très actuelles.

L’exposition permet de ressentir le besoin d’évolution et les recherches constantes de l’artiste, son besoin de renouvellement dans sa pratique.  Elle met également en évidence le poids de la reconnaissance des galeries et collectionneurs sur son travail.

Signal – l’inéluctable disparition

Je vais vous conter l’histoire du « Signal », ce bâtiment, double barres de béton, emblématique d’une époque et de l’érosion côtière. Signal, ce paquebot posé sur la plage initialement à 200 mètres de la mer a aujourd’hui disparu.

Il était situé à la pointe du Médoc proche de l’estuaire de la Gironde à Soulac-Sur- Mer, une région, un lieu qui me tiennent à cœur..

Commençant par le projet artistique, cet article vous parlera également de son histoire et de celle  de sa région, la pointe du Médoc.

Signal – un batiment, un lieu, une histoire inspirante

A partir de gravures et techniques mixtes, j’ai réalisé des monotypes montrant le « Signal » face aux éléments; sable, mer et vent.

Le « Signal » atteste de ce que je ne sais nommer,  oscillant  entre de nombreux maux: Refus de mémoire, folie, inconscience collective, cupidité,  absence de plan prospectif à long terme de notre société et en corollaire des  politiques à court terme, à moins que ce ne soit une confiance totale en l’homme et les progrès qu’il a été capable d’engendrer et qu’il devrait être en mesure de réitérer. A chacun son interprétation.

Un  première série  d’estampes uniques a été faite à partir de la même plaque de cuivre avec la technique de la photogravure et travaillées ensuite différemment pour obtenir des atmosphères et situations particulières mettant en scène le « Signal « fièrement dressé sur la plage et côtoyant la mer avant et  pendant la tempête;  « orage annoncé »,  « l’emprise du temps »,  « disparition, apparition », « inéluctable », « Inconscience collective », « méduses, médusée…je m’amuse avec vous », « le temps gagne toujours ».

Certaines pièces jouent avec un collage de sérigraphies de méduses réalisées à Soulac avec Catherine Volk comme guide pour mes premières sérigraphies, d’autres comportent collage et gravure d’une autre plaque.

Neuf monotypes de la série  » Signal – orage annoncé » sont  présentés  à l’exposition du Cercle des Artistes de Paris – du 6 Mai au 29 Mai au Parc Floral de Paris.

D’autre séries verront  le jour – Signal tremblements, disparition – Grignotage du Signal – Signal, balcon abandonné sur la mer

La page gravures du site – chapitre Signal sera actualisé des différentes séries et créations.

Chrismali

Signal, vie et disparition

L’âge d’or

Il était une fois, une époque florissante, c’était l’après guerre, la croissance était au beau fixe.

Le futur était plein de promesses. Avec la 4èm semaine de congés payés en 1963, les vacances à la mer passent du rêve à la réalité pour nombreux, le tourisme de masse est en marche .

C’est dans ce contexte qu’est né le projet ambitieux pour l’époque d’installer sur la Côte aquitaine à la pointe du Médoc dans une petite ville d’environ  2000 habitants, Soulac-sur-Mer, un ensemble d’immeubles constitué de 14 bâtiments de 40 mètres de long et 4 étages à 200 mètres du trait de côte, la limite entre terre et mer.

Ce projet qui n’aurait pas du voir le jour compte-tenu de sa situation dans une zone à risque historiquement connue *- était sans nul doute voué à l’échec puisque le promoteur immobilier a fait fait faillite, seule la partie ( 2 bâtiments sur 14 ) déjà lancé du projet  du projet à été construite.

Le prospectus commercial de l’époque  ventait sa situation  » un balcon sur la mer », « merveilleusement sur la plage », « pour vos vieux jours ».

C’est ainsi qu’est né le Signal, il  porte bien son nom ! Il est le rappel de l’ambition et de la folie des hommes.  Il est un signal parmi tant d’autre de l’érosion côtière, de notre époque  » l’ anthropocène »,  de l’inéluctable de la terre et de l’univers.

La fin du Signal

Lors de la tempête Xynthia du 28/02/2010, le trait de côte s’est rapproché, il n’ était plus qu’à  10 mètres.  C’est le début de la fin pour le Signal. Entre 2010 et 2013 , la ville apporte du sable et tente de contrer l’avancement de la mer…

En janvier 2014,  après moultes tempêtes hivernales, la préfecture prend  un arrêté de péril et fait évacuer l’immeuble qui est  menacé par l’érosion côtière.

Principalement – immeubles de vacances, il semblerait que l’immeuble ait été vidé de ses habitants comme pour une évacuation forcée, sur un coup de semonce. Les habitants n’emportant rien, y laissant leurs affaires, leur traces de vie, leurs souvenirs. Pour retrouver une partie de l’ambiance du lieu , je vous propose le livre de Sophie Poirier  » le Signal ».

Après  une période de batailles juridiques pour déterminer les payeurs de la » « catastrophe »; indemnisation des propriétaires expulsés, frais de dépollution, de désamiantage et de destruction, puis au terme du temps nécessaire pour  faire exécuter les travaux préliminaires à la destruction, la fin du Signal est arrivé.

En février 2023, des bulldozers sont partis à l’attaque du Signal et à force de coups répétés,  par petits bouts, ils ont dépecé cette carcasse vide de béton violentée qui subsistait sur la plage.

Le re végétalisation de la zone devrait avoir lieu à l’automne 2023, la nature reprenant sa place face  au béton

La pointe du Médoc, une zone mouvante

La pointe du Médoc était une presqu’ile. Le site du phare de Cordouan était une ile. Soulac était situé sur l’estuaire. Des écrits anciens  attestent qu’en  580,  un cataclysme par effondrement du sol  à emporté dans la mer  villes et bourgades avoisinantes.

Dès le 7ième siècle, des dunes mouvantes recouvrent les terres du littoral et entrainent la désertification. 

Au 14 ième siècle, de violentes poussées de sable et la montée des  eaux obligent à des travaux d’exhaussement du sol de la basilique Notre Dame de la Fin des Terres de Soulac.

Au 16 ième siècle, les sables envahissent forêts et terres alentours.

Au 17 ième siècle, parallèlement à la désertification coté océan, sont décidés des travaux d’assèchement des marais girondins. Ce sont des ingénieurs hollandais qui viennent travailler sur la zone des marais et créent des polders.  Digues, fosses et chenaux  sont toujours en place aujourd’hui.

En 1741, face à l’invasion du sable, les habitants de Soulac-les-bains quittent leur ville et crée Soulac le Jeune .

Entre 1780 et 1810 , la Pointe de Grave recule de 1400 mètres

Vers 1830 la navigation devenant dangereuse dans l’estuaire, Le Verdon, petite ville de la pointe situé à 10 km au Nord, menaçant de devenir une île, des travaux  sont décidés; épis de bois et branchages.

En 1879, l’érosion est telle que le maire de Soulac, Charles Cellerier , alerte sur les dangers de la montée de la mer pour contrer l’ensablement inévitable . Le but est de  sauver Soulac, les terres arables des plaines du Bas-Médoc  et de  permettre la continuation de la navigation sur la Gironde  jusqu’à Bordeaux.

 Depuis cette période, la Pointe du Médoc a été le siège de nombreux travaux pour contrer la montée des eaux et les tempêtes . De nombreux ouvrages ont été mis en place; digues, épis, jetées, brise-mer,  casiers avec enrochement, revêtements divers.

Force est de constater, « Signal » à l’appui, l’impuissance des hommes face aux éléments.

Pour en savoir plus sur le sujet de la montée des eaux et de  l’érosion des côtes – un livre mêlant sciences et  humour  » Hé la mer monte- Chronique d’une vague annoncée » – de Eric Chaumillon , Mathieu Duméry et Guillaume Bouzard.

Une partie des informations sur Soulac et l’érosion marine vienne du livre « Erosion marine » – de Jean-Paul Lescorce – Il a également écrit plusieurs ouvrages sur la vie soulacaise et la forteresse des Arros.

Drawing now, Art Paris – Art contemporain et tendances

Drawing Now édition 2023

Drawing now fait partie de ces salons qui rencontrent un grand engouement auprès des amateurs d’art contemporain. Ce salon du dessin montre les tendances, recherches actuelles, il s’est tenu fin mars au Carreau du Temple; 73 galeries dont 30% d’étrangères pour cette 17 ème édition.

Voici un aperçu de ce qu m’a touché, retenu mon attention.

J’ai eu l’occasion de visiter en marge de Drawing now un autre salon spécialisé dans le dessin contemporain « D Dessin » qui présentait pour sa 11 ème édition une vingtaine de galeries françaises.

J’y ai remarqué certains artistes et de très belles oeuvres – les voici

Art Paris

Temps fort de l’année, Art Paris – salon international de l’art contemporain fêtait ses 25 ans; 134 galeries intégrant de nouvelles jeunes galeries . Art Paris est un salon exploratoire dans ses directrions, matériaux, techniques et qui présente l’art comme un outil sociétal, un moteur de changement economique et politique. Le thème principal cette année était « Art et engagement » et « l’Exil ». C’était au Grand Palais éphémère fin mars -debut avril.

De très belles expositions

Certaines expositions sont déjà achevées , d’autres encore en cours, je partage ici avec vous mes visites et les belles surprises qui en ont découlées.

Vous trouverez en premier lieu les expositions et artistes que j’ai préférérés et qui sont encore à l’affiche.

Megan Rooney chez Galerie Thaddeus Ropac – Galerie du Marais –

Une jeune artiste londonnienne qui fait vibrer la couleur, crée des espaces couleurs qui font du bien, vous libère un temps du quotidien. Elle s’exprime en grand et nous emporte avec elle.

La galerie Ropac nous présente Megan Rooney la peintre – pour découvrir ses autres facettes – sculptrice, performeuse , voici son site – jusqu’au 22/04/23

La fabuloserie – Halle Saint-Pierre

Amateurs d’Art brut, la Fabuloserie vient à nous et c’est une magnifique exposition qui est présentée. La Halle Saint Pierre célèbre les 40 ans de La Fabuloserie.

jusqu’au 25/08/2023.

Ouverte en 1983 au public, La Fabuloserie est un lieu imaginé et conçu par l’architecte Alain Bourbonnais pour abriter sa collection « art hors-les-normes ». expression suggérée par Jean Dubuffet, qui souhaitait que le terme « art brut » soit réservé à sa collection. Alain Bourbonnais l’architecte est égalent artiste et c »est au travers ses créations et ses recherches qu’il se met à rassembler les productions d » auteurs d’art hors-les-normes et que son activité de collectionneur prendra le pas sur son métier d’architecte.

L’art représenté à la Fabuloserie se trouve à la croisée de l’art populaire, l’art naïf, l’art brut, l’art outsider… Son Hors-les-normes est au-delà des normes.

L’exposition présente les plus grands artistes de l’art brut, autodidactes fantasques et marginaux ayant comme point commun leur rejet de la norme artistique. Parmi eux, on peut citer; Gaston TEUSCHER, TÔ Bich Hai, Francis MARSHALL, Myriam CHOURAKI, Joël NÉGRI, Alain BOURBONNAIS, Pascal VERBENA, PODESTÀ, Thomas BOIXO, François PORTRAT…

Fabrice Hyber – Fondation Cartier pour l’Art Contemporain

C’est une très bonne exposition que nous propose la fondation Cartier.

Fabtice Hyber est un artiste qui donne à voir et à savoir. Il nous parle de la vie, de l’étroit lien entre l’homme et la nature.

Il utilise images, tableaux, mots, scénographie, médiateurs et conférences pour servir son propos. Il nous embarque comme un maitre avec ses élèves dans sa salle de classe et nous permet de nous poser pour suivre. Ses oeuvres un brin griffonnées, peintes sont emplies de symboles qu’il nous aide à déchiffrer si besoin.

Artistes femmes Karsten Greve

La nouvelle exposition collective de la galerie présente sept artistes emblématiques de la galerie. Femmes · Frauen · Women met en avant un ensemble d’oeuvres de Pierrette Bloch, Leiko Ikemura, Lucia Laguna, Catherine Lee, Luise Unger, Georgia Russell et Claire Morgan. L’exposition fait la part belle aux techniques, que chacune apprivoise à sa manière. J(ai beaucoup aimé l’incroyable travail de Claire Morgan et les oeuvres ajourées, découpées de Geogia Russel – jusqu’au 29/04/23

Bourse de Commerce – Collection Pinault

Un propos ambitieux  » avant l’orage » , un très beau lieu. Quelques oeuvres m’ont séduites – point fort les installations vidéo.

Sur fond de dérèglement climatique, dans l’urgence de notre présent comme dans l’œil d’un cyclone, cohabitent au sein de cet accrochage inédit l’obscurité et la lumière, le printemps et l’hiver, la pluie et le soleil, le jour et la nuit, l’humain et le non-humain. jusqu’au 11/09/2023

Claude Monet – Joan Mitchell – Fondation Louis Vuitton

Une très belle et grande exposition aujourd’hui achevée.

La mise en perspective de 2 peintres amoureux de la nature -2 époques – 2 manières d’appréhender la nature -par la peinture in situ et la représentation du réel – par la peinture en atelier des sentiments et ressentis procurés par l’immersion ou le survol de la nature. Cependant

Des points communs, une grande sensibilité à la lumière et aux couleurs et un rapprocheemnt des oeuvres lorsque Monet atteind de cécité cntinue de peindre sur avec une vue différente, proche du souvenir.

Une exposition qui vous plonge dans la couleur et le grand – et qui fait du bien!

Actualités Chrismali Mars

Féminin Pluriel – exposition collective Saint Maur 94

Exposition « Féminin Pluriel » aux Ateliers d’Arts de Saint Maur des Fossés

Une quinzaine d’artistes pour ce rendez-vous annuel. Cette année c’est « raconte moi une histoire ». Chrismali vous contera celle de « Jadis »

Le propos est de partir de trésors anciens, les mélanger à ce qu’on peut trouver – du tout et du rien, en sortir des histoires , personnages qui évoquent la vie d’aujourd’hui – au programme ticket de métro tableaux, sculptures, gravures et gravures et tickets de métro…

Du 6 au 19 mars 2023
De 14h à 18h du lundi au dimanche
5ter Avenue du Bac, 94210 La Varenne


Vernissage le lundi 6 mars 2023 à 18h30
Finissage le samedi 18 mars à partir de 19h avec un spectacle de danse par Fabienne HAUSTANT de Danse Les Yeux Fermés à partir de 20h
Une tombola sera proposée lors du vernissage le 6 mars, résultats lors du finissage le 18 mars à 19h

A bientôt vous pourrez m’y retrouver le lundi 6 mars à partir de 18h pour le vernissage – le mercredi 15 mars de 14h à 18h et le samedi 18 mars pour le finissage à partir de 18h , le spectacle de danse ayant lieu à 20h – et sur rendez-vous , n’hésitez pas à me contacter.

Aliz’Art – exposition collective Alfortville 94

Cette année est une année particulière pour Aliz’Art.

Une des membre fondatrice Marie ARRIARAN s’en est allée et nous lui rendrons hommage avec cette exposition. Une trentaine de ces tableaux seront présentée, Marie aimait la spontanéité et célébrait la joie, Ces tableaux lui ressemblent.

Chrismali exposera des gravures sur le thème aquatique -profondeurs inconnues – profondeurs rêvées ainsi qu’une série de sculptures.

Le vernissage aura lieu le samedi 25 mars à partir de 18h30

Gravure et tickets de métro

Cela fait maintenant 3 ans que je pratique la gravure et l’impression qui en découle.

J’y trouve une source de joie et de créativité immense. J’espère pouvoir vous la faire partagée.

Ne renonçant pas aux tickets de métro que j’ai un temps délaissés, j ai trouvé de nouvelles pistes. L’une concenne le lien entre gravure et tickets de métro – soit par impression sur ticket de métro, soit en utilisant des plancges de tickets de métro collés et travaillés pour obtenir des reliefs à interpréter.

Quelques exemples seront présentés dans les 2 expositions cités ci-avant et prochainement une page spécifique dédiée sur ce blog sera créée.

En avant première – voici quelques exemples de ponts établis entre tickets de métro et gravures.

Merci de me faire part de vos commentaires – de vive voix lors des expositions ou sur cet article ou par mail mcl@chrismali.com

Actualités Chrismali – créations expositions

1 Exposition Art et Liberté du 26 janvier au 18 février

Du 26 Janvier au 18 Février 2023, Chrismali participe au 69ème Salon de Charenton à l’Espace Art et Liberté – La Coupole, 3 Place des Marseillais 94220 Charenton-Le-Pont

VERNISSAGE Jeudi 26 janvier à 19h en présence des artistes.

Ce salon est l’occasion de faire un tour d’horizon de la création locale et régionale; peintures, sculptures, photographies, techniques mixtes, gravures, dessins sont au programme.

L’invité d’honneur est Laurent Dauptain, peintre qui excelle dans l’art du portrait et qui nous emportera ici dans son monde enchanteur des fleurs.

Une visite commentée de l’exposition par Frédéric METTE, Directeur de l’Espace Art et Liberté aura lieu le Jeudi 2 février à 13h

Chrismali exposera 3 nouvelles sculptures de sa série en cours « Les recollés » – photos ci-après dans la partie 3 Créations Chrismaliennes

Au plaisir de vous y retrouver.

2 Souvenirs de l’exposition à la Société des Poètes Français

Je salue tous ceux qui sont venus partager ces moments sympathiques, artistiques et poétiques à l’occasion du vernissage et des permanences. Je remercie La Société des Poètes Français qui tout en m’accueillant me nourrit de poésie, de tant de mots dits et présents, et j’adresse un grand merci à Michel Benard pour son texte de présentation.

Aujourd’hui nous accueillons … Chrismali, sculpteure singulière et intuitiste…

En premier lieu je me tourne vers Chrismali qui nous étonne et nous ravit toujours par la singularité de son art, son imagination renouvelée et sa modernité, car en fait même si ce n’est pas flagrant, donnant de la préciosité à ses œuvres, elle se situe dans la mouvance très actuelle de l’art dit « Art ’Récup. » Avec des objets de récupération communs, CHRISMALI nous réinvente des objets et sculptures qui deviennent à nos yeux riches et précieux. En découvrant les œuvres de CHRISMALI nous avons un peu l’impression de nous sentir dans un cabinet de curiosités.

Elle ose tout, elle invente et innove, assemble, réunit et marie les éléments les plus hétéroclites, comme par exemple, des tickets de métro, des capsules de champagne, des muselets, des bois flottés, des bijoux de fantaisie, des étoffes et minéraux, etc.

Avec CHRISMALI nous sommes confrontés à la liberté, avec elle tous les champs insolites des possibles s’ouvrent à nous. Cette artiste nous transporte au travers de l’imaginaire de son rêve, son rêve se compose de pierre et de bois, de métal et de monnaie, d’argent ou de bijoux de pacotille. Au cœur de ses créations, elle veut donner une image du vivant, de l’existence, de l’éphémère, vu par les chemins de l’imaginaire, par les voies traversières.  

Pour CHRISMALI l’art est témoin de son temps, il sert à lire et à voir sous une perspective tout à fait différente le monde qui nous entoure, en nous rappelant sans cesse la fragilité des choses. Parfois par rapport à son message créatif nous nous sentons désaxés et décentrés, mais  pourtant dans le vrai, le réel, dans une sorte d’harmonie insolite, chargée de poésie. CHRISMALI se fait un point d’honneur à restituer une image du vivant au travers d’une réalité, mais aussi d’un souffle imaginaire. Cependant la création est un combat, c’est pourquoi CHRISMALI nous dit « lorsque je compose, j’oppose. » Son souffle créateur est léger, elle nous transporte au-delà du rêve, à sa manière elle insuffle une deuxième vie à la matière, elle transforme l’objet, le commun devient merveilleux. A l’obsolescence elle donne la transcendance. C’est le miracle de la main qui insuffle la force de la résurrection.

Le temps ici est en suspension, la poésie s’impose, d’ailleurs notre amie est également poète. Ces sujets nous entrainent dans une folle ronde, une sorte de tourbillon où la femme se fait plurielle, dispense sa tendresse, ses émotions, ses interrogations. CHRISMALI salue l’inconnu, pour demain son inconnu sera la sculpture sur bois flotté en y mêlant le minéral et le végétal. Notre artiste recherche à révéler l’invisible, l’éphémère, principe même de la vie où tout est appelé à se sublimer.

Michel Benard – galeriste de l’espace culturel de l’association des Poètes Français, Lauréat de l’Académie française, chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres

Rejets des villes et des mers

Trésors de nos grands mères

Du tout et du rien

Voilà qui peuplent mes desseins

Mélanger sans penser                  

Assembler    

Faire défaire

Jusqu’à ce que surgissent

De ces bouts, ces petits riens

Une image du vivant

Je compose, j’oppose

Sans souci du parfait

            Durable et éphémère

            Beau et laid

            Luxe et ordinaire

Je trace la vie, l’instant

Chrismali

3 Créations Chrismaliennes

2022 a été pour Chrismali une année très riche en expérimentations, créations ouvrant sur de nouveaux champs.

Aujourd’hui de nouvelles directions sont en cours dans des domaines variés et qui interagissent ensemble. Je peux citer la taille directe pierre et bois, la céramique, la gravure, un nouveau travail avec les tickets de métro.

Parmi ce vent de nouvelles créations, j’expose au Salon Art Et Liberté, une récente série de sculptures- « les Recollés »- voir ci dessous Titre 3 Créations Chrismaliennes

Ces sculptures aux allures « rapiécées , je les appelle aussi les  » destroyed », elles participent toujours du thème du vivant, du vivre ensemble

et de la mixité – fondement de mon travail.

Ce sont des constructions avec des bouts choisis faits (bois sculptés, pierres taille directe , céramiques ) ou adaptés ( végétation, bijoux, éléments du quotidien) dans une volonté de présenter des vivants « compliqués, incomplets  » qui interrogent  » sur les cassures de la vie, la résilience.

Les 3 premières seront présentes au salon de Charenton .

Salon Art et Liberté de Charenton et nouvelles pistes créatives Chrismali
Les recollés -Le sceptique 25*8*8
Les recollés – Le guide37*22*15
Gris
Les Recollés – Gris 68*11*12

Au plaisir de vous lire, vous retrouver, vous rencontrer…

Merci pour vos commentaires!

2023 Vive le bon sens!

2023 QUE VIVE LE BON SENS ET LE MEILLEUR POUR VOUS TOUS

S’émerveiller d’un rien

Ressentir le bonheur

Là où la tendresse, la spontanéité sont

Prendre soin de soi et de ses proches

Faire sa part pour demain

Tel est le chemin

que le bon sens inonde le monde

Et gare au grand méchant loup

Faiseur de rêves imposés

Chantre de l’hyper consommation

Il est partout

2023 Gare au grand méchant loup!

Si le cœur vous en dit vous pourrez retrouver Chrismali tout prochainement à la

Société des Poètes Français – du 7 au 20 janvier, 16 rue Monsieur Le Prince – Paris 6 – Métro Odéon.

J’exposerai une quinzaine de sculptures au côté du peintre Jean-François Motte.

2023 Chrismali Société des Poètes Français

2018 fut ma 1ère exposition à la Société des Poètes Français, la plus ancienne association loi de 1901, lieu illustre dans le domaine de la poésie. Celle-ci m’a ouvert le chemin de l’écriture, de la poésie libre, et je l’en remercie infiniment.

Un vernissage aura lieu le samedi 7 janvier à partir de 17h30, vous êtes les bienvenus.

Je vous délivre les mots de Michel Bénard annonçant l’exposition.

CHRISMALI : – sculpteure mixte : – Difficile de classer cette artiste au seuil de l’art singulier, sculpteure d’utopie, brodeuse de rêves, créatrice en marge, mais qui saura vous étonner.

Jean-François MOTTE : – peintre et photographe: – Voici un artiste qui va à l’essentiel, il souhaite épurer, élaguer afin de ne préserver que l’essentiel, le substantiel, modifier le regard sur le thème de la liberté. Aujourd’hui il fait jouer les couleurs.

J’y serai les samedi 7 et 14 janvier ainsi que les mercredi 11 et 18 janvier et le vendredi 20 janvier, je serai ravie de vous y retrouver.

Si vous le souhaitez, prévenez moi de votre visite, présence et horaire peuvent être aménagés mcl@chrismali.com ou au 06 23 58 01 26 .

Voici un lien pour la visite de l’exposition

A très vite,

Chrismali

Quelques information sur le dessin accompagnant les vœux

Loup y es tu?

Au départ, il y a eu une gravure puis des variations en retouches et impressions.

Ces petits dessins m’ont inspiré le texte des vœux – Gare au grand méchant loup!

Expositions, j’ai vu, j’ai aimé

Paris fourmille de tout. Ville de cultures, l’art y est présent sous toutes ses formes.
Parisienne, je suis souvent moins informée que d’autres sur les expo, spectacles, concerts tant il y en a.

Difficile de savoir, de faire un choix , alors je privilégie certains thèmes -ceux que je suis – ceux que j’aime.
Mes axes sont les arts qui vous ouvrent de nouveaux horizons par leurs messages ou l’exploitation de nouveaux matériaux,; art de la transformation, art singulier , art textile.

Pendant ce dernier semestre, voici les quelques expositions que j’ai vues, aimées et dont je ne vous ai pas parlé.

Baya – Institut du Monde Arabe

Baya – Institut du Monde Arabe – Une fille, jeune fille, femme qui a côtoyé de grands artistes (Braque, André Breton, Picasso, Matisse..) et peut être les a inspiré – un parcours hors du commun , un art libre. Jusqu’au 26/03/23


Exposition Trop – les artistes à la Bastille

Une soixantaine d’artistes peignent , sculptent, installent leur vision du  » Trop »

Chrismali y participait – Espace Commines – 75003

Mathieu Bonardet

Mathieu Bonardet, un artiste discret qui s’exprime avec sont corps, ses crayons graphite. Un artiste qui tout en courbes, en noir et blanc nous emporte au delà des lignes et crée un univers fort et calme à la fois. – Galerie ETC 75003

Exposition Chaos – Espace Chailloux 94

Exposition collective ou j’ai pu apprécié tout particulièrement le travail de 2 artistes

Claire Brusadelli peintre qui travaille sur les thèmes de l’accident , de l’inexorable et du chaos avec une palette harmonieuse et lumineuse.

Josselin Metivier peintre et céramiste , dans ses œuvres transparaissent une spontanéité débridée, une profusion mélangée.

Asia Now

8 éme édition de cette manifestation , cette année installée dans les nombreux sites de la Monnaie de Paris! Environ 80 galeries internationales de tout horizon, principalement Asie mais également Auberverviliers, Paris…

Une palette d’arts et d’artistes foisonnant, un parcours aux espaces multiples propices aux découvertes . Plein de noms d’artistes que je n’ai pas retenus – un vent de nouveauté, un mélange d’Asie et d’art contemporain innovant – une grande réussite – un plaisir.

J’espère que vous apprécierez cette courte galerie de photos!

AKAA – Carreaux du Temple

L’art africain a le vent an poupe!

Son esthétisme coloré séduit et les galeristes l’ont compris – couleurs, textiles africain, photos. Tout est attractif .

Découvrez

Voici la session précédente

Bernard Briantais

Bernard Briantais – Exposition Bijouterie-Charcuterie

Exposition des œuvres de Bernard Briantais à l’occasion de la sortie du livre – du 3 au 26 novembre 2022 –à La Fabuloserie Paris – 52 rue Jacob, 75006