Du 1er au 4 décembre – Exposition TROP – Espaces Commine 75003
Je me réjouis de cette première participation avec les « Artistes à la Bastille » et à l’Espace Commines
L’exposition a pour thématique « TROP » , elle présentera la vision d’une soixantaine d’ artistes dont un groupe d’amis artistes, l’association Artistas Plasticos Goya Aragon de Saragosse.
Le « Trop » va envahir le vaste espace Commines, du 17 rue des Commines.
Chrismali y présentera 3 tableaux et 5 sculptures.
Les tableaux, sont volontairement très plein, constitués de multiples symboles, traces diverses de notre époque, le tout mélangé sans trop de logique dans une quête de remplissage de l’espace. Les sculptures , plus sobres confrontent l’utilisation de matériaux de toutes sortes où le précieux et le débris, le durable et l’éphémère cohabitent ensemble et créent une certaine harmonie.
Exposition Trop avec les Artistes à la Bastille Trop- ChrismaliSynchrocityKe monde est fou – La vie Quoi !Détail sculptures -oeinturesL’inconnue au chapeau
TROP Trop, ce mot m’obsède J’enlève le R J’apporte le S J’é-crie Stop
Stop au trop Au poids des maux Au trop qui détruit tout
Ce trop je le peins Le sculpte Le rend confus et pas beau Pour vous, pour moi Je l’exagère -pas tant que ça Omni présent , il est partout.
Alors Que la chasse au « trop » galope Qu’il se fasse prendre et réduire Pour l’équilibre du grand TOUT
Chrismali
Exposition Petits Formats à la Compagnie des Oeillets – Ivry sur Seine 94
Chrismali présentera des œuvres papier , gravure et dessins avec ticket de métro, ainsi que des sculptures. La nouvelle série Envol musical – encre de chine et collage sut tickets de métro sera présentée .
Vernissage le vendredi 9 décembre à partir de 18h30 au C33- 33 rue Raspail 94200 Ivry Sur Seine – Renseignements – Compagnie des Œillets – Gilles Hirzel 06 80 75 45 43
Exposition le samedi 10 et dimanche 11 décembre de 14h à 20h.
Ce sera pour vous l’occasion de visiter ce très beau lieu – havre de paix ou nature et nature et d’ateliers d’artistes vous accueillent. Ce sera également l’opportunité de découvrir les activités artistiques et culturelles de la Compagnie des Oeillets qui crée des ponts entre les arts et favorise les rencontres entre artistes.
Voilà un bien bel automne qui démarre; expositions, portes ouvertes…le tout sous le soleil et avec une certaine douceur automnale. L’art est omni présent! Ouvrez les yeux!
Dans cet article, je vous présente mes derniers travaux estivales et automnales.
L’été 2022 marqué par les nombreux feux de forêts a été violent! La création s’en est imprégnée. L’eau et la mixité sont les thèmes forts qui m’ont animée; l’eau par sa force, son manque, sa maltraitance est au cœur de mes créations depuis de nombreuses années. Dans ce début d’automne , c’est la présence d’univers entre ciel et mer qui dominent.
Créations estivales
L’été pour Chrismali, c’est la possibilité de créer autrement avec d’autres matériaux et autant que se peut à l’extérieur – dans la nature.
Cela commence par une collecte de bois flottés de petits cailloux, végétaux qui accompagneront les papiers , fils , colles, petits bouts de tissus disponibles.
Cela se traduit par des sculptures mixtes, des dessins. Voici quelques créations – recherches, nouvelles pistes.
Sérigraphie à l’ atelier Catherine Volk
Pierre bois et ….
Les festifs au mariage – couple de mariés
Sculpture bois pierre et autre
Sculpture pierre avec mes amis sculpteurs du Burkina Faso
Comme des voiles de bateau , des couleurs sur l’eau –
Comme des voiles de bateau , des couleurs sur l’eau –
Photos et tirages photos thème aqua d’été – pour cadeau
Cadeau – Aqua
serpentine et bois
Festifs
Pyrite, serpentine, bois, soapstone
Le signal
Le signal
Le signal
Gravures
J’ai démarré la gravure à l’automne 2020 et j’ai trouvé un outil de création qui m’enthousiasme, à la fois intuitif, mélange de matériaux et techniques possible, surprise, sérendipité et construction.
J’expérimente et finalement établis des ponts avec d’autres travaux en cours en jouant avec la mixité des composants, la présence de fil, le collage et les tickets de métro.
Dans cet article, je présente pour la première fois quelques gravures. Pour les découvrir en vrai, je vous invite aux portes ouvertes de Montreuil le week-end du 14,15 et 16 octobre, 67 rue de Paris 93100 Montreuil – métro Croix de Chavaux
Petite visite vidéo de l’atelier lors des portes ouvertes 2022
Autant d’hommes
Portes ouvertes
Tirages sur presse
Gravure sur tickets de métro
Plaque zinc
Du brouillard dans la tête – monotype –
Monotype -impression avec tickets de métro
Gravure et grattages – monotype
Monotype -impression avec tickets de métro
Un vernissage en musique aura lieu vendredi 14 octobre à partir de 14h30.
Si le coeur vous en dit, vous êtes les biens venus.
Voici quelques textes récents inspirés par l’été et l’eau!
Le Signal est un bâtiment construit dans les années 70 sur une plage de la côte aquitaine à Soulac sur Mer, il devait y avoir 7, il n’y a eu eu qu’un. Aujourd’hui abandonné pour cause de montée des eaux, il sera prochainement détruit. La plage et la dune vivront sans lui! La nature reprend ses droits. Le temps gagne toujours!
C’est l’été,
Il fait chaud, il fait beau
Tout va bien
C’est l’été
Il fait chaud, très chaud.
Le ciel est bleu, je ne fais rien
Tout va bien
C’est l’été
Fait trop chaud, la forêt brûle,
Un rien l’enflamme, la terre encaisse
Tout va bien
C’est l’été
La mer est glacée
Les courants marins nous jouent des tours
Tout va bien
Chrismali
Chrismali
Signal
Tu te dressais hier, fier sur la plage
Le premier d’une grande lignée, tu devais être
Tu as fait ton temps
Tu portes bien ton nom
Tu vas bientôt disparaître
L’océan a eu raison de toi
La nature reprend ses droits
Signal
Tes ruines nous rappellent
que le temps gagne toujours
Chrismali
Eau, qui es-tu?
Toi qui jaillis
Toi qui es la vie
Toi qui es nous
On te capte, on te salit
On te vend au plus offrant
Eau vivante inspirante
Tu es traitée comme un objet
une nature morte
Essentiel au vivant
Tu n’as pas de droits
Pourquoi?
Chrismali
Aqua
Aqua, source de vie,
Toi qui es l’origine,
Toi qui nourris tout le vivant,
Tu te raréfies.
Tu es captée, monnayée, polluée,
Consommée sans égard.
Notre planète bleue se transforme,
Se teinte de vert de gris.
Aqua, précieux trésor,
Il est grand temps de t’épargner,
Consommer moins et mieux,
Te rendre accessible à tous,
C’est choisir la VIE.
Chrismali
Exposition récente sur le thème de l’eau – Aqua mater de Sebatiao Salgado
« Aqua Mater »est une très belle exposition photographique couplée à pavillon de bambou, prouesse architecturale de Simon Velez, architecte colombien, et un accompagnement sonore de François-Bernard Mâche inspirée de bruits d’eaux.
L’exposition nous fait pénétrer un autre monde propice à la contemplation; textes et photos délivrent des connaissances et sensibilisent sur l’état de l’eau et son rôle.
L’eau est le liquide le plus précieux sur Terre, indispensable à notre existence.
Aqua c’est comme un cri! L’eau est à la source de toute vie. Élément essentiel de notre Terre. L’eau est notre corps et notre terre (les trois quarts de la surface du globe) et plus de 60% de notre corps.
Aqua, c’est une de mes sources d’inspiration artistique – thème de création et d’exposition. On ne parle pas assez de la problématique de l’eau en tant que bien universel commun. Aujourd’hui dans certains pays, acheter de l’eau coute plus cher que des sodas.
La protection de l’eau notre merveilleux bien commun universel est une nécessité.
je reprends ci-après des extraits de certains textes de l’exposition.
La source de cette exposition
« La source de cette exposition est née d’une réflexion sur l’état de notre planète. Le réchauffement climatique est devenu une menace pour l’humanité et la nature. La fonte des glaciers et la dilatation thermique des eaux de mers dues aux températures élevées provoquent inexorablement une augmen- tation du niveau des océans, avec des conséquences dévastatrices pour les populations côtières et l’environnement. La cohabitation harmonieuse avec l’élément aquatique et sa protection sont plus que jamais nécessaires à notre survie et à la préservation de la biodiversité dans le monde. Les forêts produisent le phénomène de l’évaporation, formant de véritables rivières aériennes, transportant de l’eau douce à différentes latitudes, réaffirmant l’urgence de leur protection. Les océans, les glaciers, les rivières, les ruisseaux, les lacs, les chutes d’eau, la pluie sont une partie importante de la planète. L’eau est vitale pour le corps humain, pour les plantes qui nous nourrissent, pour les biomes et les espèces animales. Dans cette exposition, l’eau apparaît sous toutes ses formes, sa pureté et son intensité, son abondance et sa rareté, saisie dans sa solitude ou dans des interactions variées avec l’humain, la faune et la flore, dans un échantillon photographique de sa poésie et de son caractère indispensable. Comme l’a écrit le penseur français Gaston Bachelard (1884-1962) dans son œuvre L’eau et les rêves : « Une goutte d’eau puissante suffit pour créer un monde et pour dissoudre la nuit. Pour rêver la puissance, il n’est besoin que d’une goutte imaginée en profondeur. L’eau ainsi dynamisée est un germe ; elle donne à la vie un essor.
Le manifeste de l’eau pour le XXI ièm siècle
« Le manifeste de l’eau pour le XXIe siècle Premier principe : La disponibilité et l’accès à l’eau à ses usages – constituent un droit humain (universel, indivisible et imprescriptible) individuel et collectif. L’eau est un symbole réel du caractère « sacré » que nos sociétés attribuent à la vie. L’eau est sacrée. Deuxième principe : L’eau appartient aux habitants de la terre et aux autres espèces vivantes. Elle est un bien commun, patrimoine de l’humanité. Elle n’est pas une marchandise, un bien économique marchand. Elle n’est pas « l’or bleu ». Tribuna del agua de lexpo 2008 de Saragosse »
La journée mondiale de l’eau
« La Journée mondiale de l’eau a lieu le 22 mars de chaque année depuis 1993. C’est une célébration des Nations Unies qui met l’accent sur l’importance de l’eau douce et vise à sensibiliser sur la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à l’eau. Cette année, la journée a pour thème « Eaux souterraines rendre visible l’invisible », avec pour objectif d’attirer l’attention sur cette ressource vitale mais invisible. Si les eaux souterraines ne sont pas visibles, car contenues dans des systèmes rocheux sous le sol, elles ne doivent pas être oubliées pour autant. En La Journée Mondiale de l’Eau a pour thème « Les Eaux souterraines, rendre visible l’invisible»
Les eaux souterraines ?
« Ce sont les eaux que l’on trouve sous terre, à différentes profondeurs, retenues dans des formations géologiques composées de roches, de sable ou de graviers (appelées aquifères), et qui proviennent de la pluie et la neige qui s’infiltrent dans le sol. Les eaux souterraines alimentent les sources, les cours d’eau, les lacs et les zones humides, et s’écoulent vers les océans. Elles peuvent être extraites à la surface au moyen de pompes et de puits. Pourquoi les eaux souterraines sont-elles importantes ? Les plus importantes réserves d’eau douce sous forme liquide de la planète sont souterraines. La moitié de la population mondiale en dépend pour l’approvisionnement en eau potable. Elles fournissent aussi une grande partie de l’eau que nous utilisons pour la production alimentaire et les processus industriels. Les eaux souterraines sont également indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes, notamment des zones humides et des cours d’eau.
Dans les zones les plus sèches de la planète, les eaux souterraines constituent parfois la seule ressource en eau disponible. Les eaux souterraines peuvent jouer un rôle important dans l’adaptation aux changements climatiques.
Les eaux souterraines sont aussi les eaux urbaines. « L’eau urbaine est souvent invisible, prise dans des tuyaux, des pompes, des réservoirs. Tous ces éléments enterrés constituent un patrimoine fragile et mal connu, difficile à appréhender tant techniquement que politiquement… Alors même que c’est peut être le service le plus essentiel à notre vie de tous les jours ! »
Les photos
Voici des photos de l’exposition – il est fort difficile de rendre compte des très belles et grandes photos de S Salgado environ 200 cm sur 150 cm.
Allez voir l’exposition c’est jusqu’au 22/09/2022 sur le parvis de l’esplanade de la Défense
Le grand Kiefer est omni présent et partout . Présent au Panthéon depuis 2020, après le Grand Palais éphémère 2021 (Trocadéro),la White cube de Londres, participant à la Biennale de Visite 2022, il est aussi exposé chez Taddeus Ropac à Pantin jusqu’au 11/05/22.
C’est là que je l’ai retrouvé!
Je dois vous avouer que j’ai été ravie de cette exposition bien qu’elle confirme ce que j’avais trop fortement ressenti au Grand Palais Ephémère (voir ici). Le grand Kiefer n’expose pas pour faire passer des messages au grand public- comme ses titres, les écritures sur ses tableaux pourraient le laisser penser. Il écrit pour lui! Il expose pour lui!
L’exposition de Pantin plus abordable dans ces thèmes, présente pèle-mêle des toiles inspirées de plusieurs poètes et de la Kabbale.
Depuis les années 1990, Anselm Kiefer a dédié plusieurs séries d’œuvres aux poètes Paul Celan, Ingeborg Bachmann et Velimir Khlebnikov, trois auteurs ayant entrepris de dresser le langage contre l’oubli et la barbarie. Il est également très influencé par les écrits de la Kabbale.
Chez Ropac aussi, aucune muséographie n,est là pour éclairer ses œuvres, et ouvrir à la poésie tant criée. Les inscriptions manuscrites de ses oeuvres sont reprises en titre et raccourcies et seul le titre est traduit – sur demande …
J’ai aimé à nouveau sa peinture, la variété des œuvres proposées et la lumière qui se dégageait de l’exposition. Son travail ouvre les portes des champs de l’art et montre que l’art est grand et nécessaire!
C’et toujours un grand plaisir de franchir la grille du Parc et de marcher dans les senteurs et couleurs de la nature jusqu’au pavillon des artistes du Cercles des Artistes de Paris, le numéro 18. Là d’autres couleurs , lumières, visuels vous accueillent. Ce salon est un lieu de rencontres et d’échanges avec le public bien sûr et également avec les autres artistes qui ont lieu dans une ambiance joyeuse et apaisante.
Cette année, j’ai choisi de vous présenter le salon sous l’angle de la sculpture – Cet article est un « spécial sculptures et volumes ».
Comme pour la peinture, le choix des artistes correspond à un large panel de type de sculptures différentes; modelage avec les terres cuites, des bronzes, de la pierre , de la pierre et du verre, du bois, de la dinanderie, de la soudure, de l’assemblage (composition avec des éléments de récupération, des matériaux nobles et des éléments de la nature et du quotidien). Vous y trouverez de l’art minimaliste, des grandes pièces, de la sculpture 3 D.
J’ai ajouté à cette présentation certains tableaux – peintures qui sortent du cadre et intègrent le volume.
Très souvent des artistes sont là et vous renseignent si vous le souhaitez sur leurs techniques et celles des autres. N’hésitez pas , allez à la rencontre des artistes.
CHRISMALI
MERZOUGUI
Cette année, Chrismali a présenté une sélection d’œuvres sur le thème de la mixité – mixité des composants – travail en plat et volume – le tickets de métro fait le lien. Vous trouverez des éléments comme les capsules d’œufs de raie, de la fibre végétale, des textiles, du papier, des papiers cousus, du fil, du fer, de la terre, des muselets de bouchons de champagne, de l’encre, de l’acrylique, des plumes, de la porcelaine faite main , des végétaux, des pierres, des perles, de la radio…
Prochainement, si le coeur et les emplois du temps s’accordent, voici 2 occasions de se retrouver .
Exposition Aliz’Art du 28 au 2 avril 2022 – Espace 148 au 148 rue Paul Vaillant Couturier -94 Alfortville
Exposition du Cercle des Artistes de Paris du 30 avril au 29 mai- Parc FLoral de Vincennes -75 Paris
Exposition Aliz’Art du 28 au 2 avril 2022 – Alfortville
Lors de l’exposition Aliz’Art, » célébrons le printremps » je participe au projet collectif du groupe et présente une série de 6 tableaux réalisés en techniques mixtes – aquarelles réalisées ) partir de 3 couleurs imposées et collage tickets de métro.
C’est Viva -Vie – Envie !
Chrismali – Collage sur toile – 30*30 cm
Dans l’espace dédié à Chrismali, j’ai choisi le thème de l’eau et expose 8 tableaux réalisés entre 2020 et 2022 sur ce thème qui m’est cher. Techniques mixtes, collage et tickets de métro – aquarelle ou acrylique. C’est le bleu qui domine. L’eau c’est la vie – comme le disait déjà Saint Exupéry en 1939.
Eau, tu n’as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître.
Tu n’es pas nécessaire à la vie : tu es la vie.
SAINT-EXUPERY, Terre des hommes,1939
L’eau -n’appartient pas a la famille du végétal, ni de l’animal et à ce titre n’a pas le statut d' »être « .
« Eau » Qui es-tu ?
Toi qui jaillis Toi qui es la vie Toi qui es nous
On te capte, on te salit On te vend au plus offrant
Eau vivante inspirante Tu es traitée comme un objet Une nature morte
Essentiel au vivant Tu n’as pas de droits Pourquoi?
Chrismali
Quand eau,ciel et terre se rencontrent, je disparais.
Aliz’art a proposé à des classes de grande section de maternelle de partager leur créations sur le thème universel du printemps. C’est donc l’occasion de faire correspondre des œuvres intergénérationnelles et d’accueillir de très jeunes publics .
Une exposition colorée et gaie avec des petits enfants qui s’éparpillent comme des volées de moineaux! Voici quelques accords
Exposition Cercle des Artistes de Paris du 28 au 2 avril 2022 au – du 30 avril au 29 mai – Parc Floral – Paris 75012
L’art est ce domaine de liberté où tout est possible, sans limites. Seul le regard, conditionné à la notion du beau et des conventions limite les perceptions, les créations. Alors ouvrons les regards – élargissons le champ des possibles!
Cette année , je présente un univers composé de sculptures et tableaux. Le fil conducteur est la mixité des composants et la cohérence du grand mélange!
Végétaux, tickets de métro, petits rien , bijoux, porcelaine, papier, textile, bois, argile, petits objets du quotidien, fer seront au rendez-vous…
J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir l’ensemble et que nous aurons la joie de nous y retrouver.
Le temps file, la vie défile. Quand c’est possible, je me nourris d’art. Parfois la boulimie me prends et je fais de nombreuses expo en peu de temps.
L’envie, le besoin de créer sont là, il me faut donc arbitrer entre donner mon temps à l’ordinateur, au téléphone, aux réseaux sociaux et le prendre pour composer, créer, rencontrer d’autres artistes et échanger autour de l’art.
Il y a donc plein d’expo dont je ne vous ai pas parlé.
Alors à la manière d’un pêle-mêle, voici des photos et quelques commentaires d’expo galeries, musées de cette période passée qui ont retenu mon attention
Annie et Joseph Albers au MAM
Une très belle exposition de ces 2 artistes qui ont exploré la couleur, le modernisme et porté l’art contemporain au plus grand nombre.
Ayant œuvrés dans la célèbre école le Black Mountain College, utilisant de nombreuses techniques, composants et directions, ils ont exploré de multiples facettes de l’art, l’art fonction avec le Bauhaus , l’art en recherche de forme, volumes et couleur, l’art moderne et l’artisanat.
Au Palais de Tokyo.
L’exposition vache qui rit » Elle rit »
Ce sont des des images mémoires avec une marque qui a développé un visuel fort dès 1923 et qui a travaillé au fil du temps avec de nombreux artistes pour le faire évoluer sans le perdre . C’était une exposition sympathique, joliment scénographiée qui vous emmène dans vos souvenirs.
Ubuntu – un rêve lucide
Une exposition riche ayant comme propos de mettre en avant une philosophie africaine humaniste fondée sur l’idée de communauté, solidarité, hospitalité – « Je suis parce que nous sommes ».
Sarah Maldoror
Cett exposition présente le parcours de cette cineaste engagée – pionnière du cinéma africain
Galerie Perrotin
Lee Bae – le noir en constellation
Lee Bae travaille avec du charbon de bois en épaisseur et crée de intensités de noir et de grands dessins remarquables
Laloy
Galerie Papillon
Gaelle Chotard – Frémissement
Un très bel univers, composé d’encre, papier, fil de fer, plâtre, couleurs. Une grande sensibilité s’en dégage.
Lou&Lou Gallery
Lydie Aricks
Une facette plus sombre du travail de l’artiste qui brise les codes et compose avec de nombreux matériaux – pour découvrir d’autres réalisations ici
Galerie Maubert
« Seules comptent les terminaisons » – exposition collective
Avec ADRIEN COUVRAT, SARA FAVRIAU, NICOLAS FLOC’H, AGNES GEOFFRAY, ATSUNOBU KOHIRA, OLIVIER LEROI, ERIK NUSSBICKER, DAMIR OCKO, PAYRAM, MAREN RUBEN, NATHALIE TALEC
Galerie Ropac
Eric Wurm
« L’œuvre de Wurm s’inscrit dans la transformation des objets banals en sculptures ayant une apparence absurde. La création d’une œuvre est alors pour Wurm une procédure d’émancipation : c’est libérer les objets de leur contexte familier et leur donner un sens hors de commun. C’est aussi un processus de remise en question des objets du quotidien. Son travail conserve l’inspiration majeure de ce mouvement, qui nous sollicite à explorer l’« art » dans le déroulement du quotidien et dans les conditions de l’existence singulière de l’objet banal. » source Wikipédia
La jeune créatrice Charlotte Lionnard a présenté du 21 au 23 janvier 2022, en marge de la Fashion week homme, sa première collection mode homme, «LIKE A SNAKE BITING ITS TAIL».
Charlotte Lionnard – designer
La collection Lionnard est toute saison. Elle offre un vestiaire pluriel et raffiné qui mélange et accumule les inspirations allant de l’intérieur désuet de nos grands- parents, aux accents glamrock du Londres des années 90 en passant par le surréalisme poétique de KangHee Kim.
Dans un showroom pensé pour l’événement, Charlotte Lionnard a créé un cadre et une scénographie pour installer ses pièces et proposer un visuel qui immerge le visiteur dans son univers.
Charlotte Lionnard présente sa marque comme une alternative à la garde robe masculine où règneraient sensualité et fantaisie. Elle incorpore le féminin dans la vestiaire masculin tout en rejetant une vision binaire du genre. Il s’agit d’être féminin et masculin ou aucun des deux à la fois, c’est une mode inclusive.
Charlotte Lionnard crée des vêtements incorporant des process artisanaux qui rendent nombre de ces vêtements uniques . Elle a en effet développé une technique d’impression et de dessins réalisés par décoloration du tissu. De sa formation de design textile, elle garde le goût de la broderie, des matières composées et associées proposant ainsi des pièces issues de ses propres tissus.
Dans le but de dévoiler une partie de son processus créatif , partager son univers et donner matières à discussion, la designer a réalisé une large fresque, « mood board », intégrant de nombreux éléments photos, tissus, végétaux, bijoux, ses dessins de collections.
Dans l’espace, une zone destinée à la photographie à été installée – un grand damier noir et blanc sur une pelouse verte avec 2 Ikéabana, mettent en scène le mannequin présent Ydriss Bellouti et ceux qui souhaitent essayer les vêtements.
Elle a été accompagnée dans l installation du showroom par son complice de longue date ,Jean-Baptiste Lorthiois .
En collaboration avec Charlotte Lionnard, il a créé 4 pièces IKeabana.
Artiste travaillant presque exclusivement avec le pastique – à découvrir sur son site – dans le but d’associer leur univers, il s’est ouvert à de nouveaux composants tels que les fleurs séchés, les chaines de bijoux, les textiles, les plumes .
Les œuvres réalisées sont de magniques Ikéabana joyeux, colorés, riches et complexes s’intégrant parfaitement dans le vestiaire LIONNARD et la scénographie du lieu.
Jean Baptiste Lorthiois est plasticien, scénographe, performer , mannequin occasionnel pour LIONNARD. C’est un créatif passionné, profil hybride entre art et stratégie – doté d’un double cursus école d’art & SciencesPo afin de s’impliquer au mieux dans les projets les plus divers.
Son travail s’articule, souvent avec humour, autour de diverses démonstrations par l’absurde du désir de consommation.
Le 2 décembre 2021, lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, il a été décidé que l’année 2022 serait « l’Année Internationale des sciences fondamentales pour le développement durable ».
A l’heure où les équilibres se fissurent, les inégalités s’accroissent, les certitudes passées tombent, il est bon de savoir que des équipes de chercheurs de nombreux pays vont collaborer ensemble pour envisager toutes les solutions de vie possible à partir de modélisations scientifiques et de données connues. Cette terminologie » sciences fondamentales pour le développement durable » inclut tout aussi bien les domaines attendus de la physique, chimie, santé, climatologie que les sciences sociales et bien d’autres.
« L’ONU considère que les applications des sciences fondamentales sont essentielles aux progrès de la médecine, de l’industrie, de l’agriculture, des ressources en eau, de la planification de l’énergie, de l’environnement, des communications et de la culture. « Ces sciences et les technologies émergentes pourvoient aux besoins de l’humanité, en donnant accès à l’information et en améliorant la santé et le bien-être des personnes, des communautés et des sociétés », souligne-t-elle.
L’Année internationale des sciences fondamentales pour le développement durable braquera ainsi les projecteurs sur les liens entre les sciences fondamentales et les Objectifs de développement durable. Elle sera un moment clé de mobilisation pour convaincre de leur importance les responsables économiques et politiques, ainsi que le grand public, explique le site dédié. »
En 2022, je souhaite mettre en avant le bien commun, les oeuvres communes, le collectif.
Pour démarrer l’année et se retrouver, l’exposition collective de Charenton – le salon Art et Liberté – du 20/01 au 12/02.
Depuis la rentrée scolaire 2021, j’ai ressenti le besoin de me nourrir d’art, d’un certain type d’art – celui qui montre que l’art est multiple, que l’art est dans le regard , le faire et les intentions, que l’art est message et que l’art est chemin.
Je vous présente ci-après 2 grands artistes vivants inspirants qui travaillent sur la notion de mémoire et qui interrogent sur le sens de la vie.
2 Grands artistes Kentridge et Kiefer
William Kentdridge
Exposition récente William Kentridge – Finally Memory Yields- galerie Marian Goodman – Paris
L’exposition est centrée sur le mythe de la Sibylle de Cumes qui écrivait votre destin sur une feuille de chêne et plaçait la feuille à l’entrée de sa grotte, formant peu à peu un amas de feuilles. Mais, alors que vous allier récupérer la feuille vous correspondant, un vent se mettait à souffler et faisait tourbillonner les feuilles, de sorte que vous ne saviez jamais si vous obteniez votre destin ou celui d’un d’autres .
La vidéo « Sibyl » a été conçu pour son opéra de chambre « waiting for the sibyl »:
« Les phrases qui apparaissent dans l’opéra de chambre proviennent d’un large éventail de sources : de proverbes, de phrases trouvées dans des cahiers, de vers de poètes de Finlande, d’Israël, d’Afrique du Sud, d’Afrique du Nord, de différents endroits d’Amérique du Sud et de par le monde – qui sont soit utilisées telles quelles, soit adaptées ou modifiées, mais qui répondent en quelque sorte à la question : « Dans quel but ? »
Les pages tournantes de Sibyl. font allusion au mythe de la sibylle de Cumes,.On souhaite éviter son destin, mais on sait qu’on va droit vers lui. Il plane ici l’idée que notre Sibylle contemporaine est en réalité l’algorithme, qui connaît nos destins mieux que nous-mêmes. »
L’artiste
William Kentridge est né en 1955 à Johannesbourg en Afrique du Sud où il vit et travaille toujours. Son œuvre est pluridisciplinaire; il travaille avec le dessin, le film, la gravure, la performance, la sculpture et la peinture.
Il a également réalisé de nombreuses mises en scènes d’opéras et de productions théâtrales. Il a participé à un nombre significatif de manifestations et biennales internationales comme la Documenta X (I997), XI(2002), et XIII et la Biennale de Venise (1993, I999 et 2005). Kentridge a reçu de nombreux prix et distinction comme le Praemium Imperiale Award de peinture (2019). En septembre 202I il est nommé membre étranger associé à l’Académie des Beaux-Arts en France.
Kiefer c’est l’artiste du gigantisme, un artiste à déchiffrer car ces messages sont nombreux. je le suis depuis des années. Tout comme Kentdrige, il m’inspire et je l’admire. Je vais vous présenter sa dernière exposition au grand palais éphémère ,. espace monumental de 10 000m2 conçu par l’architecte Jean Michel Wilmotte. C’est dans un univers de type grand hangar pour avions que Kiefer a imaginé son exposition » Hommage à Paul Celan » . C’est là qu’il a posé ses toiles, installations et qu’il a simulé une partie de son atelier en nous exposant une partie des composants de ses œuvres.
Quand on pénètre dans le Grand Palais éphémère, on est stoppé par l’obscurité du lieu. Un temps d’adaptation est nécessaire pour percevoir les couleurs, reliefs des œuvres. Celles-ci comportent majoritairement des textes en allemand. C’est une très grande exposition Kiefer, une taille à sa hauteur.
Dans les extraits de son journal rédigés pendant la préparation de l’exposition au Grand Palais Éphémère, Anselm Kiefer écrit :
« Celanne se contente pas de contempler le néant, il l’a expérimenté́, vécu, traversé…La langue dePaul Celanvient de si loin, d’un autre monde auquel nous n’avons pas encore été confrontés, elle nous parvient comme celle d’un extraterrestre. Nous avons du mal à la comprendre. Nous en saisissons ça et là un fragment. Nous nous y accrochons sans jamais pouvoir cerner l’ensemble. J’ai humblement essayé, pendant soixante ans. Désormais, j’écris cette langue sur des toiles, une entreprise à laquelle on s’adonne comme à un rite.
Je dois avouer que j’ai été déçue de ne pas comprendre tous ses textes écrits, cet hommage! On ressent une inspiration forte , une obsession ! il y a bien sûr, ce qui se ressent, pour moi c’était la violence, l’explosion, le besoin de rappeler l’histoire. La muséographie ne rend pas le propos de l’exposition compréhensible; seuls les titres allemands des œuvres étaient traduits.
Si vous voyez cette exposition, partagez moi votre sentiment!
Je vais prochainement aller à Pantin chez Taddaeus Ropac voir son exposition qui démarre.
Pour retrouver ses précédentes expositions voici des liens;
Je vous présente ici 2 grandes expositions, des monuments des peintures classique et moderne.
Botticelli, artiste et designer
Jusqu’au 24 janvier 2022 au Musée Jacquemart-André
Le musée Jacquemart-André célèbre le génie créatif de Sandro Botticelli (1445 – 1510) et l’activité de son atelier et expose une quarantaine d’œuvres de ce peintre raffiné accompagnées de quelques peintures de ses contemporains florentins sur lesquels Botticelli eut une influence particulière. C’et également au travers le déroulement de la carrière de Botticelli, une plongée dans l’histoire de Florence sous les Médicis.
Botticelli est l’un des peintres les plus connus de la Renaissance. Il a très vite été à la tête de son propre atelier, il a alterné création unique et production en série achevée par ses nombreux assistants. Son atelier est présenté comme un laboratoire foisonnant d’idées et de formation, typique de la Renaissance italienne. L’exposition dépeint Botticelli le créateur, l’entrepreneur et le formateur.
Sa formation d’orfèvre lui a permis de transposer ses dessins dans des techniques diverses; les broderies, tapisseries et autres marqueteries dont il conçoit les modèles, il supervise parfois l’exécution qu’en font les artisans spécialisés.
Pour différents supports, Botticelli puise à un large répertoire de figures qu’il adapte en fonction des procédés utilisés. Il décline ainsi une grande variété de compositions autour de motifs récurrents.
Cette pratique est courante au sein des ateliers du Quattrocento, elle nécessite un effort d’innovation constant pour ne pas lasser. Botticelli, s’est avéré un expert du réemploi.
La Collection Morozov. Icônes de l’art moderne
Jusqu’au 22 février 2022 à la Fondation Louis Vuitton
La collection Morozov réunit plus de 200 chefs-d’œuvre d’art moderne français et russe des frères moscovites Mikhaïl Abramovitch Morozov (1870-1903) et Ivan Abramovitch Morozov (1871-1921).
La Collection Morozov rassemble des œuvres majeures de Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Renoir, Monet, Bonnard, Denis, Matisse, Derain et Picasso aux côtés d’artistes emblématiques de l’avant-garde russe tels que Vroubel, Malevitch, Répine, Larionov, Sérov.
C’est l’occasion de voir des Picasso, Gauguin , Bonnard, Munch, Van Gogh et des artistes russes qui n’avaient jamais voyagés hors de Russie depuis leur appartenance à la collection Morozov.
Cette exposition – évènement à la fondation Vuitton, est la deuxième exposition d’envergure consacrée à l’engouement, à la passion précoce, de deux familles de la haute bourgeoisie russe pour la révolution de l’art moderne, commencée en Europe et particulièrement à Paris, à la fin du 19e siècle. La première manifestation présentée était la magnifique collection Chtchoukine.